Aux sinistres lueurs de sa clarté blafarde, Il se trouble et palit. S'approchent de son lit. Ces fantômes étaient les mânes des victimes Les ombres des martyrs Sans regrets ni soupirs ; Qui, domptés par la faim, le sabre et la mitraille Trouvèrent leurs tombeaux, Aux vautours, aux corbeaux; Chaque spectre en passant, à son tour, de son glaive Sur sa couche, bondit, -Tartare, sois mauditi Du bourreau couronné les cheveux se hérissent; De ses cris déchirants. Anathême aux tyrans ! Le dernier qui, brisant et son sceptre et son trône, Aux longs cheveux épars, Le feu des ses regards. Sa droite retenait le pommeau d'une épée Et dans son autre main C'etait un crâne humain. Elle apostrophe ainsi le tyran qui frissonne: a Barbare, réponds-moi. aTyran, malheur à toi ! «Quand, secouant leurs fers, ils demandent justice, «Tu réponds à leur plainte en livrant au supplice Ces sublimes héros; « Ton orgueil est blessé, ta fureur se déchaîne, «Des þrigands, -des Pandours, des Cosaques d'Ukraine «Te servent de bourreaux. «Ils ne respectent rien, dépouillent les familles, «Insultent sans rougir à la pudeur des filles «Aux candides regards. aSourds à leurs cris plaintifs, tes sicaires infâmes «Égorgent sans pitié les enfants et les femmes «Et les faibles vieillards. «De cadavres sanglants les plaines sont couvertes, «Dans les bourgs, les hameaux, dans les cités désertes, «Partout régne l'effroi; «Ceux qu'épargne le fer sont, loin de leur patrie, «Mourants de froid, de faim, traînés en Sibérie; «Tyran, malheur à toi! «Pour toi rien n'est sacré, pas même la prière ! aTon affreux despotisme au fond du sanctuaire «Poursuit la Liberté; «De leurs cloîtres chassés, sur de lointains rivages, «Les prêtres, en pleurant, emportent les images «Du temple dévasté. «Il est au Ciel un Dieu, vengcur de l'innocence, aQui du juste opprimé prend en main la défense, «Ce Dieu nous vengera; aCe Dieu, notre soutien, notre unique refuge aDe l'injuste oppresseur sera le juste juge, «Ce Dieu te punira. «Barbare, qu'aujourdhui ta soif se désaltère; all jaillit de mon sein. «Ce qui fait ton bouheur deviendra ton supplice. «Bois mon sang dans le crâne -- aux tyrans pour calice «Il faut un crâne humain......) Le crâne se vidait, puis s'emplissait encore, Le sang qu'il avalait. Toujours le sang coulait. Suffoqué par le sang comme un noyé par l'onde, Grâce ! Grâce! il burlait, Toujours le sang coulait. Les spectres, rassemblés en cercle dans la salle, Et le tyran râlait, Toujours le sang coulait. Comme un mugissement sorti d'un noir cratère, Alors on entendit -Tartare, sois maudit! Le tyran soupira...... toutes les voix se turent, A ses yeux effarés; MANÈ! THECEL ! PHARÈS ! Tem por armas, em campo vermelho, cinco machados de prata com cabos de ouro, em santor. Timbre, dois machados das armas atados com torçal vermelho. I Tem sido difficil, no meio de muitas contradicções, apurar & origem do appellido de Machado e achar o verdadeiro tronco donde derivá a sua descendencia. |