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3 vous l'expliquer, ce proverbe a été péra de Quinault, représenté pour la Cour, le 18 janvier 1685.

u second acte, le théâtre représente, forêt, un site délicieux dont le fond e vaste et superbe fontaine ; c'est la ur. Une « troupe d'amants enchantés », chantées », dansent autour de Médor ndis que «< deux amantes enchantées » uit:

aux ne peut plus se défendre

è d'amoureuses loix :

en mille et mille fois,

è l'amour, on n'en sauroit trop prendre. tique fut trouvé, parait-il, fort joli, et s de vogue. La parodie s'empara du I place du mot amour, on mit galant, que, attendu qu'indépendamment du ce mot désignait à cette époque un omme le montrent ces exemples: lix rabats contre moi deux galants. (Corneille, Galerie, IV, 12.) nt de neige, avec ta non pareille ! 'honneur d'être sur mon oreille.

(Molière, Dépit. amour. IV, 4.)

illerie pour un galand qui lui manquoit, is son sçu donna à monsieur le Grand, chapeau.

mpierre, Mém. t. I, p. 232, dans La Curne.) rnement de la coiffure, on a substitué d'argent ou de soie qui se met sur le des vêtements pour empêcher qu'ils na eu ainsi le proverbe actuel :

u galon, on n'en saurait trop prendre, our dire que lorsqu'on est à même, il e qui peut être pris.

e, qui a très-bien pu recevoir cette dant quelque période révolutionnaire à Paris depuis 1848 n'est point fait de cette opinion), est certainement mune, car il se trouve dans le second naire de M. Littré, volume qui avait

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FEUILLETON

BIOGRAPHIE DES GRAMMAIRIENS

PREMIÈRE MOITIÉ DU XVIII. SIÈCLE.

RÉGNIER DESMARAIS.

(Suite et fin.)

Des conjonctions adversatives. La principale est mais, car les autres cependant, neantmoins, pourtant, toutefois, auxquelles Régnier ajoute si est-ce que, ont à peu près la même signification.

Il ne faut pas employer mais dans le sens de pourveu que, comme dans cet exemple : je le veux bien, mais que j'en aye ma part; c'est une expression du bas peuple qui est extrêmement vicieuse.

Pourtant a cela de particulier qu'il ne se met guère au commencement d'un membre de période, et qu'il veut ordinairement être précédé ou de la conjonction et, ou même de plusieurs autres termes : il ne veut pas estre de la partie, et pourtant il m'avoit promis d'en estre.

Avec quoy que, bien que et parce que, dont la particule que est inséparable, les conjonctions cependant, neantmoins, pourtant et toutefois ne se mettent qu'après cette particule pourveu cependant qu'il en soit d'accord.

Quant à si est-ce que, il n'est plus guère d'usage (1706) que dans la conversation familière : quoy que vous luy ayez peu dire, si est-ce qu'il est résolu de partir.

Des conjonctions d'exception ou de restriction. Il faut remarquer que la conjonction bien que est un peu moins en usage que les deux autres, et que encore que n'est pas si usitée que quoy que. Toutefois dans quoy qu'il en soit, on ne peut remplacer quoy que ni par encore que ni par bien que.

Pour s'emploie très-bien dans le sens de quoy que, comme dans cet exemple : Et pour estre devot, on n'en est pas moins homme.

Des conjonctions conditionnelles.- Si ne régit jamais le futur, qu'elle régit fort bien comme conjonction dubitative. C'est une singularité du génie de notre langue, contraire en cela à la plupart des autres, dans lesquelles la même conjonction, employée comme conditionnelle, gouverne fort bien ce temps.

Il est d'ordinaire de faire précéder la conjonction si de la particule que, comme dans ces façons de parler : que si j'osois, que si cela se pouvoit, etc., dans lesquelles elle n'est proprement que conjonction conditionnelle; mais dans ces autres façons de parler que si cela est, que s'il est ainsi, et dans toutes celles de même nature, elle est bien moins conjonction conditionnelle et de transition, que conjonction d'induction et de raisonnement.

Si tant est que, qui signifie si toutesfois, n'a plus guère d'usage que dans la conversation familière, j'y consens, si tant est qu'il y consente aussi, etc.

Pour donner plus de force et d'énergie à ce qu'on dit, on peut ajouter bien ou mesme à quand, comme dans cette phrase: Quand bien il le voudroit, quand mesme il y auroit consenti.

Ce que les conjonctions pourveu que, supposé que

sont dans une proposition affirmative, à moins que l'est dans une proposition négative. De sorte que, si au lieu de dire par une proposition affirmative, je veux bien estre de la partie pourveu qu'il en soit, on veut exprimer la même chose par une proposition négative, il faut dire je ne veux point estre de la partie à moins qu'il n'en soit.

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Des conjonctions suspensives ou dubitatives. Les conjonctions qui servent à marquer suspension et doute dans le discours peuvent se réduire, selon Régnier, à celles qui suivent: Si, sçavoir si et quoy qu'il en soit. Si répond aux conjonctions latines an et utrum, et, dans cette acception, il régit les verbes aussi bien au futur qu'à tous les autres temps, excepté le présent et le passé du subjonctif.

Sçavoir si, à sçavoir si et c'est à sçavoir si ne sont proprement qu'une même conjonction. La première et la seconde sont presque renfermées dans la conversation familière, qui va toujours autant qu'elle peut à la brièveté de l'expression. Quant à la troisième, elle n'est pas tellement renfermée dans l'entretien familier, qu'elle ne puisse trouver sa place ailleurs.

Quoy qu'il en soit s'emploie quelquefois avec l'addition de la préposition de, comme dans quoy qu'il en soit de tout ce que vous venez de dire.

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Les trois premières ne s'emploient que lorsqu'il s'agit de quelque énumération Il y a quatre éléments, sçavoir, la terre, l'eau, l'air et le feu.

La construction de comme diffère de celle de comme par exemple; ce dernier veut après lui la préposition qui suit le verbe; ainsi on dit : c'est une province qui abonde en tout ce qui est nécessaire à la vie, comme par exemple, en bleds, en vins, en huiles et en bestiaux; tandis qu'avec comme, il faudrait dire comme bleds, vins, huiles et bestiaux.

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Des conjonctions comparatives ou d'égalité. Lorsque l'on commence par comme le premier membre d'une phrase comparative, il faut mettre aussi en tête du second comme le soleil est en quelque sorte l'ame de l'univers, aussi un roy doit estre en quelque sorte l'ame de tout son estat.

Quand une comparaison commence par ainsi que, on peut répéter ainsi sans que devant le second membre: Ainsi que le vent dissipe les nuages, ainsi la presence du prince dissipe les séditions.

Autant se construit absolument de même.

Des conjonctions augmentatives ou diminutives. Les conjonctions que Régnier appelle augmentatives sont joint que, outre que, de plus, au surplus et encore;

et celles qu'il appelle diminuti et au moins.

Quoique au moins et du m même signification que pour le pas cependant de faire quelqu emploi; on se sert de au moin des deux autres, soit quand il quelque avertissement, comme cours familier: Au moins n'or en passant, prenez garde au bonne heure; soit quand il s quelque chose, comme dans : moy qui en suis cause. Hors d du moins que de au moins.

Des conjonctions causales o peut pas employer car pour commençant par pourquoy.

Partout où l'on peut empl mettre à cause que.

Dans le discours familier, e fait au hasard, il est assez ord fait à telle fin que de raison.

Des conjonctions appellées ill Quelquefois, au lieu de la sin emploie or est-il que; mais ce disputes vives, ou dans les di

Partant est principalement regarde les arguments et les dis n'est guère d'usage qu'en mati reste tant, partant quitte (1706)

Des conjonctions de transitio sont or, en effet, au reste, qu toute sorte de style, et à propos. conclusion, qui n'appartiennent la conversation familière.

Autrefois, au demeurant se di que au reste; mais, dans ce sen: aujourd'hui que dans le discour: De la conjonction que. - 0 tête d'un chapitre de livre, com qu'il n'y a point de veritable bo

Que s'emploie dans le sens de quand on dit arrivé qu'il fut.

C'est un emploi fort ordinaire pourquoy, mais il n'a d'usage d par manière d'interrogation et qu suivi de la particule négative tardez-vous? que differez-vous? vous? pourquoy differez-vous?

Un autre emploi de que, c'e comme de conjonction copulative lier on l'a receu, qu'on la tr pour dire tant bien que mal, el des morts et des blessés dans u a eu tant de soldats que morts q Ici se termine la grammaire de

FIN.

LE REDACTEUR-GÉRANT: I

192

-

Loisible. S'il faut bannir comme vieux, p. 76.
Lui seul ou A lui seul. S'il est indifférent d'employer

M.

P. 84.

Macédoine, D'où vient le mot et comment il est entré dans la

langue, p. 130.

Mal en point. Sens et origine de

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Manger son ble en herbe. Origine de l'expression Maquiller. Etymologie du verbe -, p. 60. Maquiller. Si l'on a trouvé à

siècle, p. 83.

- p. 178.

- une forme antérieure au xvi

p. 129.

Maquiller. Communication au sujet de

Mastroquet. Etymologie de-, nom populaire des marchands de

vin, p. 108.

-, p. 154.

Mazagran. Pourquoi un café sans eau-de-vie s'appelle
Même. Place de l'adjectif -, p. 12.
Même. Question sur l'orthographe de
P. 19.
Merlan. Explication de -, sobriquet des perruquiers, p. 108.
Mettre pattin sur coffin. D'où vient l'expression
Mettre quelqu'un dedans. Quel est le mot que

entendu, p. 11.

P. 10. laisse sous

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Mettre quelqu'un aux champs. Origine de l'expression
Minzingue. Etymologie de —, p. 59.

Minzingue. Communication sur l'étymologie de
Minzingue. Autre communication sur
Mot de Cambronne (le). Ce qu'on entend par
Mot de Cambronne (le). Le vrai sens de
Mouillé. Pourquoi

P. 13. -, p. 162. appliqué à la prononciation des L, p. 37. N.

Nous-le ou Le-nous. Si après un verbe à l'impératif on doit dire -, p. 171.

Nocive. D'où vient et que signifie —, p. 173.

0.

Obéi. Si le participe —, qui appartient à un verbe neutre, peut s'employer au passif, p. 115.

O gue. Communication sur

p. 58.

O gué. Seconde communication sur, p. 105.

On peut le voir d'ici ou On le peut voir d'ici. Faut-il dire p. 163.

On vous en casse. Pourquoi est mis En dans - p. 60. On vous en casse. Comment a pu prendre le sens de N'y comptez pas, p. 123.

Ornière saillante. Comment peut-on concilier les termes de l'expression, p. 99.

Orse. Justification du féminin pour genre de-, p. 156.
Orse, Ource ou Hource. Etymologie du terme nautique

P.

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- p. 66.

Paraguante. Comment doit se prononcer
Pardonnable. Si l'adjectif peut se dire des personnes, p. 91.
Pas mal. Comment l'adverbe de manière a pris le sens de
quantité, p. 53.
Patois. Etymologie du mot

P. 84.

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p. 25.

p. 57.

Payer en chats et en rats. Explication de l'expression
Payer en chats et en rats. Communication sur -,
Périssent les colonies plutôt qu'un principe. Quand on peut em-
ployer et d'où vient, p. 139.

-, p. 140.

Petit bonhomme vit encore. Origine et emploi de
Pipelet. Etymologie du mot -, portier, p. 187.
Plaine. Pourquoi l'Académie écrit avec le mot Campagne, et
Pleine avec Mer, p. 76.

p. 66.

Poge. Origine du terme nautique Porter des cornes. Origine de l'expression - P. 140. Poulaine. Si le mot Ipeut se dire seul comme Soulier, p. 76. Poulaine. Etymologie du substantif p. 50. Poulet à la Marengo. Origine de cette dénomination —, P. Prendre quelqu'un à partie. Explication du sens de —, p. 35. Procès-verbal. Pourquoi le nom de pour désigner un acte qui est nécessairement écrit, p. 114.

Purge. Si le mot signifiant purgation est français, p. 82.

Q.

180.

Qualitatif et Quantitatif. Communication sur —, p. 89. Qualitatif et Quantitatif. Seconde communication sur les adjec

tifs, p. 146.

Qualitatif et Quantitatif. Opinion sur les adjectifs -, p. 28. Quand on prend du galon, on n'en saurait trop prendre. Origine du proverbe P. 188.

Que. Explication de la substitution de à Si, p. 170. Que, Que de, ou De. Communication sur la question de savoir s'il faut mettre - devant l'infinitif sujet qui a subi une inversion, p. 2.

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p. 73.

Que... qui. Explication de la tournure
Quel. Quand le verbe d'une phrase commençant par

pronom personnel après lui, 83.
P.

:

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Qui. Explication de dans Il n'y a pas d'homme si sage qui ne commette des fautes, p. 108.

DE LA TOUCHE, numéros 1, 2, 3, 4, 5 et 6.

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Sabler. Etymologie du verbe Sabler le champagne. Communica Sauce à la tartare. Pourquoi une Saute, marquis. Explication de l' Se croire le premier moutardier d Se faire bien venir de quelqu' compte de -, p. 163.

Se faire tirer l'oreille. Origine d Semaine des deux jeudis (la). Po signifier Jamais, p. 171.

Se mettre en quatre. Communicati S'en battre l'œil. Quelle est la véri Sens devant derrière. Si dans d'orthographe, p. 44. Septante, Octante, Nonante. De plus en français, p. 67. Se tenir à quatre. Explication de Si. Pourquoi on ne supprime l'i de Si. Dans quels cas on peut emp Six blancs. Véritable sens de da rais pas six blancs, p. 140. Si vous vouliez bien ou De vould oblige, est-il indifférent de d Soucier. Si le verbe - veut le non

comme régime direct, ou con Souliers à poulaine ou à la poula Sourd et muet ou Sourd-muet. S' Sous ce rapport. Si l'on peut em ce côté, p. 116. T. Talmelier. Etymologie du substan Talmelier. Communication sur l'é Tartare. Pourquoi on appelle Tayon. Signification et étymologie Te. S'il est permis d'employer le p dant, p. 107.

Tirer son épingle du jeu. Commu
Tonitruant. Si le mot est fran
Tour du baton. D'où vient l'expre
et ce qu
Tram-way. D'où vient
Tram-way. Communication sur -
Trancher le nœud gordien et Dén
indifférent d'employer -, P..
Tuer le ver. Origine de l'expressi
U.

Un mariage à la cruche cassée.
illegitime, p. 42.

Un vin à faire danser les chèvr pour un mauvais vin, p. 98.

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Y. Où doit se placer le pronom personnel, après l'impératif,"

BIOGRAPHIES DONNÉES.

| REGNIER DESMARAIS, numéros 7, 8,

Imprimerie GOUVERNEUR, G. DAUPELEY à Nogent-le-Rotro

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