1° Traité des hydropisies et des kystes ou des Collections séreuses et mixtes dans les cavités closes naturelles et accidentelles. Paris, 1852, 1 vol. Honoré d'un prix de deux mille francs par l'In in-8° de 636 pages. stitut de France. 2o De la paraplégie indépendante de la myélite: son histoire, son traitement. Paris, 1853, in-8°. — Prix de l'Académie impériale de médecine. 3° Du tartre stibié à haute dose dans les maladies. périale de médecine, 1850. Prix de l'Académie im 4o Des injections iodées dans les maladies chirurgicales. Paris, 1849. Prix de la Société de médecine de Toulouse. 5° De la valeur des injections iodées dans le traitement des abcès par congestion. 6° Sepulcretum ou recueil d'observations curieuses et de mémoires de l'auteur. 7 Des variations des parties constituantes du sang dans diverses maladies (Revue médicale. Paris, 1849). 8 Mémoire sur les effets thérapeutiques de la gomme-gutte à doses ordinaires et à hautes doses (Gazette des hôpitaux, 1849 et 1850). 9° Procédé opératoire pour la cure des tumeurs hémorrhoidales (Gazette des hôpitaux, 1849). 10° De l'albuminurie et de sa coïncidence avec l'amaurose (Gazette des hôpitaux, 1850). 11° Mémoire sur les diverses formes de myélite chronique (Gazette des hôpitaux, 1850). 12° Expériences sur la coagulation du sang par l'électro-poncture, opération et guérison d'un anevrisme de la sous clavière gauche par ce procédé (Gazette des hôpitaux, 1850). 13° Mémoire sur la péritonite partielle, les abcès iliaques et la tumeur stercorale (Gazette des hôpitaux, 1853). 14o Des kystes péri-hépatiques séreux, purulents et hydatiques (Gazette des hôpitaux, 1850). 15° Expériences sur le sang tiré de la veine. Raisons de la fibrination et de la défibrination du sang dans les maladies (Gazette des hôpitaux, 1851). 16° De l'influence exercée par l'engorgement de la rate, suite des fièvres paludéennes, dans les hydropisies, et en particulier sur l'ascite (Gazelle des hôpitaux, 1851).. 17o Du rôle des divers états morbides intercurrents dans les épidémies des fièvres paludéennes, leur action sur la marche et le type de la fièvre. Leur importance au point de vue thérapeutique (Gazette des hôpitaux, 1850). 18° Mémoire sur le sulfate de strychnine dans le traitement du choléra. Paris, 1851, in-8" (Extrait du Moniteur des hôpitaux). 19° Mémoire sur les effets du copahu et du cubèbe comme succédanés du sulfate de quinine dans les fièvres paludéennes (Gazette des hôpitaux, 1852). 20° Mémoire sur la thoracentèse (Gazette des hôpitaux, 1853). 21° Mémoire sur l'application de l'électricité pour combattre les constipations opiniâtres (Gazette des hôpitaux, 1854). · Paris.Imprimé par E. TucNor et Ce, rue Racine, 26. DES MALADIES A URINES ALBUMINEUSES ET SUCRÉES OU DE L'ALBUMINURIE ET DU DIABÈTE SUCRÉ DANS LEURS RAPPORTS AVEC LES MALADIES PAR LE DOCTEUR J. ABEILLE Ancien médecin de l'hôpital du Roule, Chevalier de la Légion d'honneur, MADRID, C. BAILLY-BAILLIÈRE, PLAZA DEL PRINCIPE ALFONSO, 16 1865 EN N75 A13 1865 AVANT-PROPOS. Depuis que Richard Bright a constitué l'anatomo-pathologie de la maladie à laquelle la science reconnaissante associe encore son nom, les études sur l'albuminurie se sont multipliées avec une prodigieuse activité. Des noms des plus illustres cliniciens figurent parmi les auteurs de ces études; qu'il nous suffise de citer, après Bright, ceux de Graves, de Simpson, de M. Rayer, Martin-Solon, et Frerichs. Et cependant, malgré l'immensité de ces travaux, malgré l'éminente autorité de ces maîtres, la question de l'albuminurie, élucidée dans un de ses points fondamentaux, restait encore, au moins en partie, à l'état de problème : les preuves en sont dans les dissidences si tranchées qui se sont produites dans les discussions académiques et au sein des sociétés savantes, dissidences qui ne sont que le reflet des divergences d'opinion des principaux auteurs qui ont traité ce vaste sujet. Il est parfaitement démontré que si, par ses patientes recherches, Bright est parvenu à édifier l'anatomie pathologique de l'affection granuleuse des reins, il n'a pas eu la prétention de subordonner toujours et nécessairement l'albuminurie à ces lésions de structure, et qu'il a considéré ce phénomène comme pouvant exister à l'état de trouble fonctionnel susceptible d'entraîner par sa persistance les désordres des reins qu'il avait si bien décrits. Depuis, les uns, exagérant ses principes mal connus, ont voulu édifier une doctrine exclusive et rattacher toujours et partout l'albuminurie à des lésions rénales passagères ou durables; d'autres, |