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des rectrices; dans notre individu, cette zone se trouve à un centimètre de l'extrémité.

3° Colombi-Galline des Gallapagos. Patrie: ile SaintCharles (archipel des Gallapagos).-Caractères principaux.Bec noir, effilé, assez long. Au dessous de l'orbite, on remarque deux lignes noires qui partent de chacune des mandibules et vont se terminer à l'oreille qu'elles embrassent dans l'intervalle qui les sépare; là, les plumes sont blanchâtres.

Toute la partie supérieure du corps est d'un gris roux. Au niveau des ailes et à la base du cou seulement, cette couleur prend un aspect métallique à reflet pourpre ou vert doré. La gorge, blanchâtre sous la mandibule, passe au vineux. Poitrine vineuse. Ventre, anus et dessous des ailes, gris cendré. Rémiges primaires noires, lisérées de blanc. Couvertures moyennes blanches sur le bord externe. Rectrices de la même couleur que le corps; elles présentent une zone d'un beau noir à deux centimètres de leur terminaison. Tarses rouges. Ongles noirs.

4° Mouette à queue fourchue. - Patrie: rade de Monterey (Haute-Californie). - Caractères principaux. - Longueur totale: 60 centimètres. Bec très - arqué, noir à sa base et blanc à l'extrémité. Iris rouge. Paupières orangées. Tête et la presque totalité du cou, gris-brun. Deux petites taches blanches, arrondies, embrassent symétriquement l'extrémité postérieure de la mandibule supérieure. Manteau, blanc-gris. Poitrine, ventre, région anale, dessous des ailes, blancs. Ailes plus longues que la queue de 0,4 c. Rémiges primaires noires sur le bord externe et sur le bord interne. Couvertures moyennes blanches; les supérieures ardoisées et bordées de blanc. Queue très-fourchue et blanche. Les deux rectrices externes plus longues qu'elles ne le sont d'habitude dans cette espèce d'oiseau. Tarses et palmes rouges. Ongles noirs.

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5° Geai de San-Blas. - Patrie: San-Blas (Mexique). Caractères principaux. - Longueur totale 0,25. - Bec blanc mêlé de noir. Hupe noire; les extrémités des plumes ayant une teinte bleue. Tête et cou noirs. Manteau bleu. Ventre noir nuancé d'indigo. Ailes d'un bleu plus clair que le manteau en

dessus noirs.

et grises en dessous. Queue bleu de Prusse. Tarses

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6. Hirundo modesta. Hirondelle femelle tuée à l'île Saint-Charles, Gallapagos; elle présente pour caractères principaux, une longueur de 0,14 cent., un bec très-court et une couleur générale d'un gris brun. Le mâle plus grand et à reflet métallique bleu a été décrit par Gould sous le nom de Progne modestus. J'ai conservé ce nom.

7° Tisserin des Gallapagos. (Gallapagos).

Patrie

· Caractères principaux

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ile Saint-Charles Le bec a 18 mil

Patrie pris à la mer
Caractères princi-

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limètres de longueur. La mandibule supérieure, à arête arrondie, dépasse l'inférieure de 2 millimètres environ; elle est trèspointue et noire. Mandibule inférieure jaunâtre. Corps, en général, brun noirâtre. Chaque plume est légèrement bordée de blanc, surtout sous le ventre et en avançant vers la région anale. La queue a 4 centimètres de longueur. 8° Sterne cendré (S. G. Noddi). dans l'océan Pacifique (hémisphère N.) paux. Longueur totale 0,24 c. - Bec noir, grêle, ayant une longueur de 3 centimètres. Iris noir; paupières noires. Tête et front gris blanchâtre, ayant l'aspect satiné. Col et dos, cendré foncé. Gorge, ventre et dessous des ailes, cendré clair. Rémiges, gris-noir. Couvertures des ailes, brunes. Queue passablement fourchue, de la même couleur que le manteau ; la seconde penne est la plus longue. Tarses très-longs et noirs. membranes interdigitales jaunâtres.

DESCRIPTION d'une nouvelle espèce du genre Mole (Orthagoriscus, Schn.) découverte à l'Ile Maurice, par M LIENARD.

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Ce curieux poisson, pris à Port-Louis, le février 1839, a été le sujet d'un important Mémoire que M. Liénard a lu à la Societé d'histoire naturelle de Maurice, le 7 mars 1839. Ce savant a bien voulu nous adresser ce Mémoire et une figure du Mole en question, pour être publiés dans le Magasin de Zoologie, nous ne donnerons donc ici qu'un très-court extrait de son travail

L'espèce décrite par notre honorable confrère M. Liénard (Mole à caudale lancéolée, Orthagoriscus lanceolatus) a été trouvée deux fois à Maurice. Le premier individu fut pris le 24 mai 1836, dans la baie de la Grande-Rivière; il avait 4 pieds de long et 2 de hauteur et son poids s'élevait à 107 livres.

Le second, celui que l'on a pris le 7 février 1839, avait 7 pieds 10 pouces de long et 3 pieds 5 pouces de hauteur; il pesait 675 livres.

Ces deux individus, quoique variant un peu pour la manière dont est implantée la nageoire caudale, appartiennent bien certainement à une seule et même espèce, qui se distingue par la grandeur et la forme lancéolée de cette caudale, laquelle est presque aussi longue que large, graduellement rétrécie au milieu et terminée en arrière par un lobe étroit et arrondi au bout. Ce poisson est oblong, couvert d'une peau très-épaisse, moins dure au toucher que celle des Squales; son dos est gris foncé, ses nageoires plus claires et son ventre argenté. Sa caudale est couverte de taches couleur de plomb. Comme la peau qui recouvre les nageoires est très-épaisse, ce n'est qu'après la dissection que M. Liénard a pu s' s'assurer du nombre de leurs rayons; en voici la formule : D. 24. A. 21. G. 19. P. 17.

Dans son Mémoire, M. Liénard passe en revue les ouvrages de Lacépède (Buff. de Sonnini) et de Cuvier, mais il n'a pas connu l'excellent Mémoire de M. Ranzani, intitulé : Dispositio Familia Molarum, Bononiæ 1837, travail dans lequel le célèbre zoologiste italien divise la famille des Moles, en 6 genres ; mais les 10 espèces qu'il admet dans son genre Orthagoriscus (il écrit Orthragoriscus) sont toutes différentes de celle de M. Liénard, ce qui ne permet pas de douter que celleci ne soit nouvelle.

NOTICE sur un genre nouveau de Longicornes, de la tribu des Cérambycins, par M. Lucien BUQUEt.

M. le comte Dejean, dans la dernière édition de son Catalogue, en adoptant la nouvelle classification des Longicornes, par M. Audinet Serville (Annales de la Société entomologique

de France), a cru devoir néanmoins ajouter de nouveaux genres aux genres déjà fort nombreux créés par cet auteur. Il est juste cependant de reconnaître que ces coupes quoique seulement indiquées, portent avec elles un cachet inséparable de l'esprit d'observation que l'on remarque si souvent dans les ouvrages de M. Dejean. Aussi est-ce avec un regret profondément senti que nous avons dû perdre l'espoir de voir se réaliser la promesse qu'il nous avait faite de donner un genera si indispensable aujourd'hui, et nous devons déplorer davantage encore le parti qu'a pris M. Dejean de disséminer sa riche collection, fruit de tant d'années de travaux et de recherches.

Le Catalogue de M. Dejean a jusqu'ici servi de guide, non seulement pour la classification de la majeure partie des collections de France, mais encore d'un grand nombre de celles qui se forment à l'étranger; et cependant, quoique son utilité ait été appréciée de tous, il finirait par n'être plus que d'un bien faible secours si quelques entomologistes zelés, au courant de cette nouvelle nomenclature, ne lui venaient en aide en publiant les caractères de ces nouveaux genres. Nous ne nous dissimulons pas les difficultés d'un pareil travail, aussi n'avons-nous pas la prétention de nous en charger, espérant que d'autres plus capables n'en seront point effrayés. Nous nous bornerons à la simple analyse de quelques genres remarquables, afin de mettre à profit les connaissances que nous avons acquises autrefois, en consultant la collection de M. Dejean, ainsi que nous l'avons déjà fait pour les genres Phacellus Pteroplatus, etc., etc.

Celui qui nous occupe est le genre Coccoderus que nous rangeons entre les Chlorides et les Phénicocères, et dont nous possédons trois espèces, dont deux du Brésil et une de Cayenne (M. Dejean n'en connaissait qu'une seule). Ces insectes sont de moyenne taille, se rapprochent assez au premier aspect des grandes espèces du genre Eburia, et, comme elles, sont ordinairement ornés de taches en relief et de couleur d'ivoire.

Genre COCCODERUS, Dej., Catal.-Tête grosse, convexe; mandibules fortes, larges, avancées, arquées, tronquées et dentées

les

à l'extrémité. Palpes à peu près égaux, dernier article obconique, tronqué à l'extrémité, les labiaux plus grêles que maxillaires. Antennes de douze articles filiformes, velues en dessous et beaucoup plus longues que le corps dans les mâles; premier article assez gros, peu allongé, le second très-petit, tous les autres à peu près égaux. Presternum assez saillant, ne s'avançant pas en arrière au-delà de l'insertion des pattes. Corselet cylindrique, un peu plus large que long, bi-tuberculé latéralement, son disque offrant deux ou plusieurs tubercules très-prononcés. Écusson assez petit, creusé au milieu, arrondi postérieurement. Élytres parallèles, convexes, marginées, coupées carrément à la base, tronquées à l'extrémité et présentant à chaque angle de la troncature deux fortes épines dirigées en arrière. Pattes courtes à peu près égales, cuisses fortement comprimées, les intermédiaires armées quelquefois d'une épine à l'extrémité. Articles des tarses triangulaires. Corps légèrement duvéteux.

:

C. bisignatus. Long. : 32, larg. : 9 millim. - Cet insecte est d'un testacé rougeâtre. La tête, finement ponctuée en dessus, est sillonnée transversalement en dessous; les mandibules d'un brun rougeâtre sont ridées longitudinalement. Le corselet, entièrement rugueux, a six tubercules noirs assez saillans; deux se trouvent sur le disque et les quatre autres sur les bords latéraux les deux les plus rapprochés de la tête sont beaucoup moins apparens que les autres tubercules. Les élytres ont chacune à la base, de chaque côté de l'écusson, une grande tache ovale, en relief, de couleur d'ivoire, et à partir de ces taches elles sont d'un testacé très-pâle et luisant. L'extrémité des 1o, 2o, 3o, 4e et 5o articles des antennes sont, ainsi que le bas des cuisses, annelés de noir. On voit en outre aux cuisses des pattes intermédiaires, une épine assez forte. Cet insecte a été trouvé à Cayenne d'une manière assez singulière. M. Leprieur m'a rapporté qu'étant en chasse, il vit à peu de distance de lui un oiseau qui venait de saisir un objet qu'il n'avait pu distinguer, il le tira et s'empara en même temps d'un très beau Momot et de l'insecte en question qui a fort peu souffert de la pression du bec de l'oiseau.

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