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2. Ampelis rufocristata, Boiss. Long. tot. 23 à 24 cent. Du bec 11 1/2 mill.-D'un cendré grisâtre assez obscur, plus foncé sur les parties supérieures; abdomen blanc pur, dessous de la queue et croupion noirs tachés de blanc ; tête et joues d'un gris foncé presque noir; sur la tête une longue aigrette d'un roux ferrugineux très-intense; ailes d'un brun noirâtre; queue noire, avec une tache blanche au milieu de chaque plume, à l'exception des deux plumes intermédiaires.

3. Ampelis Riefferii, Boiss. - Long. 19 cent. 172. Bec 12 mill. — Parties supérieures d'un beau vert pré, les inférieurs d'un jaune serin; flancs tachés de mèches vertes; tête, cou et poitrine d'un vert foncé sombre, les côtés du cou et la poitrine bordés d'une ligne jaune pur; pennes alaires noires bordées de vert. Les quatre dernières pennes secondaires terminées de blanc pur; tectrices noires, avec la moitié extérieure verte, les deux intermédiaires entièrement vertes; bec et pieds d'un rouge de sang.

La femelle ne diffère que par l'absence du vert obscur qui couvre la tête, la gorge et la poitrine n'ont aucune trace du collier. Cette espèce a été reconnue nouvelle par M. Temminck, il y a déjà plusieurs années, et elle n'avait pas encore été publiée. Nous lui avons conservé le nom que M. Temminck nous avait proposé de lui donner.

4. Tanagra (Euphone?) Constantii, Boiss.-Long. tot. : 20 cent. Du bec 11 mill. 1/2. De la queue 8 centim. Plumage noir; petites couvertures des ailes et croupion d'un bleu céleste très-luisant; régions des oreilles, poitrine, ventre et petites couvertures inférieures de la queue d'un rouge vermillon très-vif; bec et pieds noirs.

La femelle ne diffère que par le ton du rouge de la poitrine et du ventre, lequel est beaucoup moins vif, et par les petites couvertures inférieures de la queue, qui sont noires un peu mêlées de rouge.

Le jeune, à peine sortant du nid, est très-remarquable parce qu'il porte déjà complétement la livrée des femelles adultes.

Cet oiseau est très-voisin de l'Aglaia igniventris de MM. d'Or

bigny et de La Fresnaye (Mag. de Zool., cl. II, nos 77 à 79. Année 1837, Synopsis Avium, etc., pag. 32).

Nous dédions cette espèce intéressante à M. Constant, comme un faible témoignage de notre gratitude pour les services qu'il nous a rendus dans plusieurs circonstances. Elle sera figurée dans le Magasin de Zoologie pour 1840.

5. Tanagra (Euphone?) Vassorii, Boiss. Long. tot. : 15 cent. Du bec 7 mill. -Entièrement d'un beau bleu d'azur émaillé; un bandeau noir partant du front et se terminant aux yeux; rémiges et pennes caudales noires, finement liserées du même bleu; bec et pieds noirs.

Femelle d'un gris cendré, plus clair aux parties inférieures ; ailes et queue noirâtres.

Nous dédions cette jolie espèce à l'un de nos meilleurs amis. Elle sera figurée dans le Magasin de Zoologie.

6. Tanagra (Gros-bec?) Riefferi, Boiss. Long. tot. : 99 cent. Du bec 15. · D'un beau vert de malachite très-brillant, front, joue, gorge, abdomen et petites couvertures inférieures de la queue, d'un roux ferrugineux terne; pennes alaires noirâtres, toutes bordées du même vert; poignet des ailes d'un vert pomme très-brillant; bec rouge-corail; pieds jaunâtres.

Cette espèce a été reconnue comme nouvelle par M. Temminck, il y a déjà plusieurs années, elle n'avait pas encore été publiée. De concert avec lui, nous lui avons donné le nom de notre voyageur, comme un témoignage de gratitude pour le zèle qu'il a déployé dans ses recherches.

7. Uncirostrum La Fresnayi, Boiss.-Long. tot. : de 14 à 17 1/2 cent. Du bec 12 mill. De la queue 5 à 6 cent. Plumage entièrement d'un noir profond, avec les petites tectrices alaires d'un gris cendré un peu bleuâtre.

Nous avons sous les yeux plusieurs individus de cet oiseau curieux; les plus grands sont partout d'un beau noir vif; ceux qui offrent une taille moindre, et qu'on peut considérer comme des jeunes mâles, ont les plumes du croupion d'un noir moins franc, tournant un peu au cendré; enfin, nous en avons plusieurs, que nous pensons être des femelles, d'une taille égale

aux plus petits mâles, et dont le plumage est entièrement d'un noir terne tirant au grisâtre et au brunâtre, dessus et dessous.

8. Uneirostrum d'Orbignyi, Boiss. Cet individu est long de 12 centimètres seulement; son bec n'a que 8 millimètres de long; son plumage est en dessus d'un brun olivâ– tre, assez sombre en avant, plus pâle vers le croupion; le dessous est d'un blanc jaunâtre, tirant un peu sur le roussâtre à la gorge et aux tectrices inférieures de la queue; le bec est d'un brun couleur de corne, plus pâle en dessous; les pattes sont jaunâtres.

Cette espèce, que nous établissons avec doute, pourrait n'être qu'une jeune femelle de la précédente; cependant, si l'on admettait ce rapprochement, il faudrait aussi considérer le Serrirostrum sittoïdes de MM. d'Orbigny et de La Fresnaye (Mag. Zool., cl. II, no 77 à 79, Spynosis avium, etc., p. 25, 1838) comme la jeune femelle du Serr. carbonarium.

Ce genre d'oiseaux a été fondé par MM. d'Orbigny et de La Fresnaye, sous le nom de Serrirostrum, dans le Synopsis des oiseaux d'Amérique (Mag. Zool., 1837 et 1838, cl. II, no 77 à79, p. 24 et 25) sur deux espèces découvertes par M. d'Orbigny, en Bolivie. M. de La Fresnaye, dans la Revue Zoologique (1839, p. 100) a changé ce nom en celui de Uncirostrum, en en faisant connaître une troisième espèce, sous le nom d'Un. Brelayii.

Presque en même temps que MM. d'Orbigny et de La Fresnaye, le prince Ch.-Luc. Bonaparte publiait ce dernier oiseau (Nouv. Ann. des sc. nat. de Florence, 1835), sous le nom d'Agrilorhinus sittaceus. M. de La Fresnaye a établi la synonymie de cette espèce et du genre, dans la Revue Zoologique, 1839, p. 290 et suivantes; aussi nous renvoyons à cette

intéressante notice.'

Notre Uncirostrum La Fresnayi est très-voisin du Serr. carbonarium d'Orb. et La Fresn.; mais il s'en distingue tout d'abord par l'absence de rouge à l'anus. Quant à la seconde espèce, elle a de l'affinité avec les U. sitioides et sittaceus; mais ces deux oiseaux sont en dessus d'un brun plombé ou couleur d'ardoise, tandis que le nôtre est olivâtre.

Nos deux espèces sont dédiées aux savans qui ont fondé le genre auquel elles appartienuent.

9. Ornismia Bonarpartei, Boiss.—Long. tot. : 12 cent. 1/2. Du bec 3 cent. De la queue 4.-Parties supérieures d'un vert émeraude brillant, avec les tectrices supérieures de la queue et celle-ci d'un beau cuivreux rouge très-luisant; gorge jauneroussâtre avec le cou, jusqu'à la poitrine, d'un jaunâtre plus pâle, taché de vert; plumes de la poitrine d'une belle couleur d'or très-brillante à reflets de feu; ventre roussâtre à reflets cuivrés; queue un peu fourchue, d'un vert cuivré en dessous, avec le bout des pennes extérieures taché de blanchâtre; ailes un peu plus longues que la queue, d'un brun noirâtre à reflets faiblement violets, avec les petites tectrices vertes; bec droit, noir; pieds bruns.

Cet oiseau doit être un jeune mâle; il est probable que l'adulte a toute la gorge et le dessous du cou d'un beau vert. Nous lui donnons le nom du prince Ch.-L. Bonaparte, l'un des plus savans ornithologistes de notre époque.

10. Or. torquata, Boiss.

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Long. tot. 14 cent. Du bec 32 mill. De la queue 4 cent. Parties supérieures vert émeraude à reflets métalliques; dessous noirâtre, taché de vert; un grand plastron blanc, partant du milieu du cou, s'élargissant de chaque côté jusqu'à la naissance des ailes, et se terminant au commencement de la poitrine; queue blanche dessus et dessous, avec le bout des pennes largement bordé de noir; les deux pennes intermédiaires entièrement d'un vert sombre des deux côtés; ailes de la longueur de la queue, noirâtres à reflets violacés, avec les petites tectrices vertes; bec noir et droit; pieds jaunes.

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11. Or. paradisæa, Boiss. - Long. tot.: 11 cent. 1/2. Du bec 17 mill. De la queue 4 cent. 1/2. Parties supérieures d'un beau vert brillant; dessous de la gorge et du cou ayant un large plastron de plumes écailleuses vertes à reflets trèsbrillans; plumes de la poitrine soyeuses, comme celles des oi seaux de Paradis, d'un beau vert passant insensiblement au jaune taché de vert jusqu'au ventre, qui est jaune-nankin pâle ainsi que la queue et ses couvertures inférieures ; queue grande

assez profondément fourchue, à pennes en dessus d'un jaune moins pâle que le dessous, finement bordées et surtout terminées de noirâtre à reflets verts; les deux pennes intermédiaires entièrement d'un noirâtre à reflets verts dessus et dessous; ailes un peu plus longues que la queue, d'un brun noirâtre à reflets violets, avec les tectrices vertes, la rémige externe bordée de jaune, et la base en dessous d'un jaune roussâtre; bec noir, un peu arqué et assez aplati, surtout à sa base; pieds noirs.

12. Or. Guerinii, Boiss. - Long. tot. 10 cent. Du bec 8 mill. De la queue 4 cent. Parties supérieures d'un vert sombre. Dessous d'un blanc sale; gorge tachée de brun, ainsi que les côtés de la poitrine où ces taches ont des reflets verts, le blanc du bas du cou remonte de chaque côté en un petit collier qui va se terminer presque au milieu du dessou du cou; queue grande assez fourchue, d'un vert cuivreux luisant, avec le milieu des pennes blanc, à l'exception des deux intermédiaires qui sont d'un vert sombre; ailes un peu plus courtes que la queue, d'un noirâtre assez foncé à reflets violacés, avec les petites tectrices vertes; bec droit et noir; pieds noirs.

Cet oiseau semble n'être qu'un jeune mâle ou une femelle; mais il se distingue facilement par l'extrême brièveté de son bec.

Nous dédions cette intéressante espèce à M. Guérin-Méneville, fondateur de la Société Cuvierienne.

13. Or. Kingii, Less.; Troch., t. III, p. 107, pl. 38.-Nous avons sous les yeux un bel individu adulte de cette magnifique espèce. Il se rapporte assez bien à la description que M. Lesson en a donnée, d'après un dessin envoyé par M. Loddiges; mais la figure en est très-défectueuse, en ce que les deux grandes pennes caudales semblent diminuer graduellement de largeur et se terminer en pointe, tandis qu'elles sont de la même largeur dans toute leur étendue et arrondies au bout. M. Lesson dit, d'après M. Loddiges, que cet oiseau vit à la Jamaïque, il est probable qu'il y a là quelque erreur.

A

14. Or. Nuna, Less., sup., pl. 15 (jeune). Rev. Zool., 1838, p. 314 (mâle adulte) et 1839, p. 19 (jeune mâle). Notre

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