Oeuvres de Florian: Nouveaux mélanges de poésie et de littérature

Capa
Renouard, 1820
 

Palavras e frases frequentes

Passagens conhecidas

Página 15 - J'admirai leur azur, je regardai la terre , Je crus me ressaisir de la nature entière. Ah ! sortant de la tombe où l'on fut endormi , Qu'il est doux de revoir le ciel et son ami ! Ce sont ses adieux à son ami prêt à partir pour Nice.
Página 51 - Je passe doucement ma vie au coin de mon feu, lisant Voltaire et fuyant des sociétés qui sont devenues des arènes affreuses où tout le monde hait la raison, où les vertus ne sont même plus louées, où l'humanité, la première des vertus, et la modération, la première des qualités, sont méprisées par tous les partis. Je me trouve fort bien de ma solitude, et, si j'y recevais souvent de vos nouvelles, je l'aimerais encore plus.
Página 96 - Bem puderas , ó Sol, da vista d'estes, Teus raios apartar aquelle dia , Como da seva mesa de Thyestes^, Quando os filhos por mão de Atreo comia ! Vós, ó côncavos valles, que pudestes A voz extrema ouvir da boca fria, O nome do seu Pedro que lhe ouvistes , Por muito grande espaço repetistes...
Página 92 - ... Se já nas brutas feras, cuja mente Natura fez cruel de nascimento, E nas aves agrestes, que somente Nas rapinas aéreas têm o intento, Com pequenas crianças viu a gente Terem tão piedoso sentimento, Como co'a mãe de Nino já mostraram...
Página 98 - As filhas do Mondego a morte escura Longo tempo chorando memoraram; E, por memoria eterna, em fonte pura As lagrimas choradas transformaram: O nome lhe puzeram, que inda dura, Dos amores de Ignez, que ali passaram. Vêde que fresca fonte rega as flores, Que lagrimas são a agua eo nome amores.
Página 60 - ... Elle est le premier des biens ; mais le premier des plaisirs est la reconnaissance, et c'est vous qui me prouvez cette sentimentale vérité. En sortant de prison j'ai couru chez vous. La loi me défendait de vous attendre, il fallait la loi pour m'empêcher de jouir de ce bonheur. Accordez-le-moi, mon ami, en venant promptement me voir. Venez dîner dans ma retraite , venez me voir reprendre mon luth , couvert déjà de poussière , et sur lequel je vais chanter d'une voix plus forte la liberté...
Página 48 - ... petite partie de ma troupe. Vous devez juger qu'avec ma sensibilité , cette position fait le malheur de ma vie, puisque je vois mon honneur et mon repos au moins compromis. Dans les temps où nous sommes, personne ne peut savoir où cela peut s'arrêter. Vous connaissez dès long-temps mes principes ; peut-être y at-il quelque mérite à les avoir dits tout haut dès avant la révolution ; et depuis la révolution , ils n'ont jamais varié. Je vous réponds de la pureté de mon cœur, je vous...
Página 112 - Avec lui la bonté, la douce bienfaisance, Dans le palais d'Anet habitent en silence. Les vains plaisirs ont fui, mais non pas le bonheur. Bourbon n'invite point les folâtres bergères A s'assembler sous les ormeaux ; II ne se mêle point à leurs danses légères, Mais il leur donne des troupeaux.
Página 96 - Qual contra a linda moça Policena, Consolação extrema da mãe velha, Porque a sombra de Aquiles a condena, Co ferro o duro Pirro se aparelha; Mas ela, os olhos, com que o ar serena (Bem como paciente e mansa ovelha), Na mísera mãe postos, que endoudece, Ao duro sacrifício se oferece...
Página 52 - Disant ces mots, il perd tout sentiment: Et l'ennemi , vainqueur dans ce moment . Bien résolu de n'épargner personne , Le glaive au poing poursuivant les fuyards Pille, massacre, et bientôt abandonne Ce champ couvert de cadavres épars. Le lendemain de cet affreux carnage , Certain meunier, dans la plaine passant „ Vit Favori sur la terre gisant.

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