Revue encyclopédique, Volume 4

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1819
 

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Página 100 - J'ai passé les premiers à peine, Au banquet de la vie, à peine commencé, Un instant seulement mes lèvres ont pressé La coupe en mes mains encor pleine. Je ne suis qu'au printemps; je veux voir la moisson; Et, comme le soleil, de saison en saison Je veux achever mon année. Brillante sur ma tige et l'honneur du jardin, Je n'ai vu luire encor que les feux du matin; Je veux achever ma journée.
Página 237 - Les poussent au penchant où leur cœur est enclin, Et leur osent du crime aplanir le chemin! Détestables flatteurs, présent le plus funeste Que puisse faire aux rois la colère céleste!
Página 100 - Mon beau voyage encore est si loin de sa fin ! Je pars, et des ormeaux qui bordent le chemin J'ai passé les premiers à peine. Au banquet de la vie à peine commencé, Un instant seulement mes lèvres ont pressé La coupe en mes mains encor pleine.
Página 93 - Aux lois de Cassini les comètes fidèles ; L'aimant de nos vaisseaux seul dirigeant les ailes ; Une Cybèle neuve et cent mondes divers Aux yeux de nos Jasons sortis du sein des mers : Quel amas de tableaux , de sublimes images , Naît de ces grands objets réservés à nos âges!
Página 88 - Versent de tous les maux l'indifférent oubli. Les délices des arts ont nourri mon enfance. Tantôt, quand d'un ruisseau, suivi dès sa naissance, La Nymphe aux pieds d'argent a sous de longs berceaux Fait serpenter ensemble et mes pas et ses eaux, Ma main donne au papier, sans travail, sans étude, Des vers fils de l'amour et de la solitude. Tantôt de mon pinceau les timides essais Avec d'autres couleurs cherchent d'autres succès. Ma toile avec Sapho s'attendrit et soupire; Elle rit et...
Página 94 - Aux antres de Paros le bloc étincelant N'est aux vulgaires yeux qu'une pierre insensible; Mais le docte ciseau, dans son sein invisible, Voit, suit, trouve la vie, et l'âme, et tous ses traits. Tout l'Olympe respire en ses détours...
Página 316 - Du Christ, avec ardeur, Jeanne baisait l'image ; Ses longs cheveux épars flottaient au gré des vents ; Au pied de l'échafaud, sans changer de visage, Elle s'avançait à pas lents. Tranquille elle y monta. Quand, debout sur le faîte, Elle vit ce bûcher qui Fallait dévorer, Les bourreaux en suspens, la flamme déjà prête, Sentant son cœur faillir, elle baissa la tête^ Et se prit à pleurer.
Página 99 - L'illusion féconde habite dans mon sein. D'une prison sur moi les murs pèsent en vain, J'ai les ailes de l'Espérance.
Página 88 - De ses honteux trésors je ne suis point jaloux. Une pauvreté libre est un trésor si doux ! Il est si doux, si beau, de s'être fait soi-même De devoir tout à soi, tout aux beaux-arts qu'on [aime...
Página 105 - S'il est écrit aux cieux que jamais une épée N'étincellera dans mes mains; Dans l'encre et l'amertume une autre arme trempée Peut encor servir les humains. Justice, Vérité, si ma...

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