Imagens das páginas
PDF
ePub

3. Metius splendidus.- Long. de 11 et large de 4 millim.— D'un beau vert très-brillant à reflets métalliques, couleur de cuivre rouge poli, mêlés de reflets dorés, suivant l'inclinaison de la lumière. Parties de la bouche, antennes et pattes d'un fauve ferrugineux assez pâle. Elytres brusquement rétrécies à leur extrémité et ayant en arrière une petite saillie bien marquée et sub-caudiforme; stries des élytres très-bien marquées, à fond lisse. Dessous du corps d'un vert plus foncé que le dessus, avec l'extrémité de l'abdomen tournant au brun fauve.

Ce joli insecte constitue une seconde espèce du genre Metius de Curtis (Voy. de King, Tr. Lin. Soc. of Lond. Vol.XVIII, 2 part., pag. 189, pl. 15, fig. 16, 17, 18), que nous croyons voisin des Discolus: seulement il diffère un peu de la description de M. Curtis par ses antennes qui sont beaucoup plus longues que la tète et le corselet. Il diffère de son Metius harpaloïdes, parce que celui-ci est cæruleo-piceus, que ses élytres sont obsoletè-striatis, etc.

4. Cascelius Gravesi, Curtis (Voy. du cap. King, Trans. Lin. Soc., vol. XVIII, 2° part, p. 183, pl. 15, fig. B.) Voyez pour les affinités de ce genre, le n° 8 de la présente Revue, 1838, p. 247.

mètres.

an

5. Scarites magellanicus.—Long de 24 et large de 7 milliNoir peu luisant, étroit et allongé, en tout semblable au S. anthracinus de Dejean, mais ayant les élytres trèsmanifestement striées avec le fond des stries lisse. Le S. thracinus, qui se trouve à Buenos-Ayres, en diffère parce qu'il est plus luisant, comme verni; les élytres n'ont que de très-faibles traces de stries comme effacées, et elles portent chacune deux gros points enfoncés assez près de la suture, l'un au quart antérieur, l'autre au quart postérieur, ce qui ne se yoit nullement dans notre espèce.

6. Carabus Reichei.-Long de 20 et large de 8 millimètres. Entièrement d'une couleur bronzée rougeâtre assez obscure en dessus, avec le dessous noir à reflets bronzés. La tête est allongée, fortement rugueuse, avec les yeux jaunes. Les palpes sont fauves avec le dernier article noir. Les antennes ont leurs quatre premiers articles fauves, glabres et les autres noirs et to

menteux. Le corselet est plus long que large, rétréci en arrière, rebordé et peu ́sinué sur les côtés, avec un petit sillon au milieu ét deux fossettes assez larges, une en avant et l'autre en arrière, sur le sillon médian'. Sa surface est fortement ponctuée au milieu tuberculeuse et comme chagrinée sur les côtés. Les rebords sont noirs. L'écusson est noirâtre, lisse. Les élytres sont beaucoup plus larges que le corselet, ovalaires, égalemenr rétrécies en avant et en arrière, deux fois plus longues que larges, rebordées, à bordure noire; leur suture est élevée, lisse, d'un bronzé couleur de cuivre rouge. Elles ont chacune trois ligue longitudinales élevées, lisses et noirâtres, produites par deux séries de gros points élevés très-longs, formant des côtes interrompies. Entre chacune de ces lignes il y a trois faibles côtes à intervalles rugueux et ponctués. L'espace compris entre la ligne élevée externe et le bord latéral est simplement garni de petits points et de faibles tubercules. Le bord inférieur, embrassant les côtés de l'abdomen, est lisse et noir avec quelques reflets rouges. Le dessous du prothorax est d'un bronzé plus obscur que le dessus, avec quelques reflets verdâtres. Le dessous du thorax et de l'abdomen est noir a faibles reflets bronzés. L'abdomen est très-bombé et saillant en dessous. Les pattes sont fauves avec les tarses noirs.-Coll, de M. Reiche, à qui nous nous faisons un plaisir de dédier cette espèce intéres

sante.

Nous avons long-temps hésité pour savoir si nous rapporterions cet insecte au Carabus suturalis de Fabricius, car il a avec celui-ci les plus grandes affinités et ne peut en être distingué rigoureusement que par sa tête rugueuse et par sa coloration. Cependant, comme Fabricius a décrit son insecte fort en détail dans son Systema Entomologiæ, pag. 238, qu'il le dit vert, à tête lisse, qu'il doit avoir les bords du corselet dorés, que la suture doit être dorée et le dessous du thorax vert; ce doit être un insecte bien différent du nôtre et qui doit beaucoup plus ressembler au Carabus chilensis d'Eschscholtz. Du reste, M. Chevrolat a vu le type de la description de Fabricius dans la collection de Banks, et il nous a assuré que c'est un Garabe aussi brillant et d'un vert aussi vif que le Carabus au

ronitens. Dans tous les cas, notre Carabus Reichei serait une variété bien tranchée du C. suturalis de Fabricius. C'est l'examen d'un grand nombre d'individus qui pourra fixer l'opinion des entomologistes sur cette question.

7. Coprobius bicolor.—Long de 17 et large de 10 millimèt. - Un peu allongé, à côtés assez parallèles; tête et corselet d'une belle couleur rouge cuivrée à reflets verts, élytres d'un bleu foncé indigo avec de faibles stries lisses. La tête est transversale, arrondie en avant avec six dents arrondies, dont les deux du milieu sont plus avancées et mieux séparées des autres. Les jambes antérieures ont trois fortes dents à l'extrémité externe, à partir du milieu de leur longueur. Le dessous est d'un beau cuivreux rouge à reflets verts, avec l'abdomen d'un noir bleu, lisse et luisant. Les côtés du métathorax et le pygidium sont couverts de gros points enfoncés. Les pattes sout d'un noir bleu du côté qui regarde le corps et d'un vert métallique à reflets rouges en dessous.-Coll. de M. Reiche.

Ce bel insecte se trouve aussi en Patagonie et jusqu'à Buénos Ayres, nous l'avons vu dans la collection rapportée de ces pays par M. d'Orbigny et dans celle de M. Chevrolat.

8. Acanthocerus nitens.-Long de 6 et large de 4 millimètres. - D'un noir bronzé très-luisant à reflets rouges. Tête transversale, ponctuée, avec le chaperon avancé en angle obtns. Corselet deux fois plus large que long, fortement sinué en avant, très-lisse et luisant. Elytres lisses en dessus, ayant de fortes stries en arrière et sur les côtés. Dessous et pattes d'un noir brunâtre, jambes assez longues, aplaties et larges, cilićes sur les côtés, ayant au milieu de leur surface externe une forte carène longitudinale Collection de M. Reiche,

-

[ocr errors]

Genre HOMONYX (de quos, semblable, égal, et övvž, ongle). Ce genre est voisin des Rutèles à cause de ses mandibules saillantes et des crochets de ses tarses; mais l'absence de saillie sternale l'en éloigne et nous décide à le placer près des Leucothyrées, dont il diffère cependant beaucoup. Voici en abrégé les caractères que nous lui assignons :

Antennes de dix articles, les trois derniers formant une massue en lamelles. Labre saillant, échancré au milieu; mandi

bules saillantes bidentées en dedans, ayant deux lobes arrondis au côté externe. Mâchoires cornées, fortes, armées de six dents aiguës, avec une palpe terminée par un article ovoïde, un peu excavé au côté externe. Lèvre inférieure plus longue que large, rétrécie en avant, avec le bord antérieur échancré au milieu. Sternum mutique. Crochets de tous les tarses simples et égaux.

[ocr errors]

9. Homonyx cupreus.—Long de 21 et large de 10 mill. Entièrement d'un brun bronzé à reflets de cuivre rouge. Tête ponctuée, surtout en avant; corselet plus large que long, lisse, luisant. Élytres subparallèles, d'un quart plus longues que larges, assez fortement striées, avec le fond des stries garni de points enfoncés. Côtés du métathorax garnis de poils blanchâtres assez longs.

10. Brachysternus vicinus.-Long de 19 et large de 10 mill. Cet insecte vient former une troisième espèce dans ce genre; mais elle est tellement voisine de celle que nous avons publiée sous le nom de Br. fulvipes (Voy. de la Favorite, Mag. Zool., 1838, cl. 1x, pl. 225 à 228, p. 61), qu'il est nécessaire d'en faire une description comparative.

[blocks in formation]

Elytres assez fortement élarElytres un peu rétrécies en gies en arrière; leur surface arrière; leur surface couverte très-lisse, avec des lignes de d'une fine ponctuation, avec points enfoncés, formant des des points enfoncés plus forts, stries bien marquées.

le Pérou.

Hab. produisant des stries peu mar

quées, et confondues entre

[blocks in formation]

Ces deux insectes offrent du reste la plus grande ressemblance; cependant, le B. vicinus se distingue d'abord par une couleur plus jaunâtre, par un aspect un peu plus allongé et, surtout, parce que ses élyires et son corselet sont couverts de longs poils blancs assez rapprochés. Les poils blanchâtres du dessous sont aussi beaucoup plus serrés. Les pattes et les antennes sont semblables dans les deux espèces. Ce sont deux

mâles.

Genre SÉRICOÏDE, Sericoïdes. Ce genre appartient à la première subdivision de la famille des Mélolonthides de Latreille (Règne animal, t. IV, p. 558); il va dans le groupe des genres qui n'ont que 9 articles aux antennes, et se rapproche des Sériques et des Diphucéphales. Cependant il ne peut entrer dans aucun de ces genres; car il a la massue des antennes composée de cinq longs feuillets et tous les crochets de ses tarses sont grêles, égaux et simples. On ne peut non plus le placer dans les genres Aclopus, Symmela et Athlia de M. Erichson (Arch. de Wiegm., t. II, p. 256), car dans ces trois genres, nous ne comptons que trois feuillets à la massue antennaire. Voici en abrégé les caractères de notre genre :

1

Corps allongé. Corselet transversal, court. Tête aplatie. Chaperon arrondi, rebordé. Labre corné, saillant, épais, profondément échancré au milieu. Mandibules cachées sous les mâchoires. Mâchoires cornées, terminées par cinq fortes dents. Palpes maxillaires filiformes, le dernier article cylindrique, tronqué. Lèvre inférieure aussi longue que large, élargie au milieu, le lube intermédiaire un peu échancré au sommet. Palpes labiaux filiformes. Antennes de 9 articles, les cinq derniers formant une grande massue à lamelles presque aussi longues que les quatre premiers articles réunis. Tarses très-allongés, grêles, terminés par deux longs crochets simples et minces.

Tous ces caractères se rapprochent beaucoup de ceux d'un nouveau genre que nous nous proposons d'établir, avec le Melolontha lata de Fabricius.

11. Sericoïdes Reichei. Longue de 15 et large de 6 1/2 millimètres, allongée, à côtés presque parallèles, d'un brun

« AnteriorContinuar »