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M. Silly annonce la découverte d'une Couleuvre à deux têtes.

M. Virey écrit relativement à l'importance que l'on doit attacher à la position plus ou moins centrale du trou occipital chez les différentes races humaines, lorsqu'on se propose d'assigner à ces races un ordre de prééminence.

Séance du 25 octobre. M. Milne Edwards lit un rapport sur le travail de M. Dugal Jouve relatif à l'Histoire naturelle du genre Bélemnites. Comme nous avons donné une idée suffisante de ce beau travail, lorsque son auteur l'a présenté, nous nous bornerons aujourd'hui à reproduire les conclusions du rapporteur.

« M. Duval a soumis à notre examen un nombre considéra ble de pièces propres à la démonstration des faits zoologiques dont nous avons cu l'honneur de rendre compte, et les observations de ce naturaliste nous ont paru exactes et intéressantes; son travail contribuera beaucoup à l'avancement de nos connaissances relatives aux Bélemnites et nous semble, à tous égards, digne d'approbation. Nous proposerons donc à l'Académie de remercier M. Duval de sa communication et de l'encourager à étudier, dans le même esprit, les autres fossiles qui se rencontrent aux alentours de la ville où le retiennent ses fonctions universitaires.

M. E. Robert écrit pour communiquer quelques observations qu'il a été à mème de faire sur les ravages causés aux Chênes et à d'autres arbres par le Scolyte. Après avoir exposé comment cet insecte attaque l'arbre et par quel effet la mort de celui-ci arrive, il propose d'employer le procédé de M. Boucherie pour introduire, à l'époque de l'ascension de la sève, près du collet de la racine entre le liber et l'aubier, une liqueur empoisonnée, telle qu'une dissolution de sublimé corrosif. En venant se déposer dans les mailles de l'enveloppe herbacée et des feuillets du liber, ce sel empêcherait sans doute les insectes de s'y établir, de les désorganiser, de consti"tuer pour ainsi dire avec les débris qui en proviennent uhe dernière couche essentiellement absorbante entre l'aubier, et de perforer l'écorce d'un nombre infini de trous.,

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ACADÉMIE ROYALE DES SCIENCES ET BELLES LETTRES DE BRUXELLES.

Les bulletins des séances de cette illustre Académie, publiés sous la direction de son sécrétaire perpétuel, le savant M. Quetelet, remplissent le même but que les comptes-rendus de l'Académie des Sciences de Paris. Comme l'académie de Bruxelles a bien voulu les adresser à la société Cuviérienne, en échange de la Revue Zoologique, nous pourrons donner une idée des notices zoologiques qu'ils contiennent, et tenir ainsi nos honorables confrères au courant des travaux des savants Belges.

Séance du 9 janvier 1841. Rien sur la zoologie.

Séance du 6 février - M. Vanbeneden présente des recherches sur la structure de l'œuf dans un nouveau genre de Polype. Ce travail est accompagné d'une planche représentant l'Hydrac tiniet de jeunes individus de l'Alcyonelle.

Séance du 6 mars. M. Cantraine lit un rapport défavorable sur un Mémoire de M. Vanbeneden intitulé: Recherches sur l'Embryogénie des Sépioles.

M. Wesmael lit ensuite un autre rapport, dans lequel il conclut que le travail de M. Vanbeneden est bon et doit être imprimé dans les mémoires de l'Académie.

Séance du 3 avril. M. Wesmael lit une notice sur les Hémérobides de Belgique. Il donne d'abord un exposé historique sur la formation du genre Hemerobius, par Linné, et passe ensuite à l'examen des caractères assignés à la sous-famille des Hémérobides, divisée en 7 genres par M. Burmeister, et dont 5 de ces genres, les Hemerobius, Drepanopteryx, Sysira, Chrysopa et Osmylus, sont propres à la Belgique. Après ces considérations générales, M. Wesmael arrive à la description des espèces Belges de chacun de ces genres.

Séances des 6 et 7 mai. M. Ch. Morren, lit un rapport sur un travail de M. Vanbeneden, intitulé: Mémoire sur la Limacina arctica. Il pense que ce mémoire ne renferme qu'une suite d'assertions sans théorie, une exposition très-simple de faits sur lesquels le rapporteur ne pourrait ouvrir de discussion

que s'il avait pu disséquer des animaux semblables. Il conclut cependant à l'impression du mémoire.

M. Dumont lit un rapport sur un mémoire de M. De Koninck, intitulé Recherches sur les Crustacés fossiles de Belgique. Le mémoire de M. de Koninck, dit le rapporteur, renfermant de bonnes descriptions des principaux Crustacés de nos calcaires Anthraxifères, ainsi que des dessins très-soignés de chaque espèce décrite, nous proposons à l'Académie d'en ordonner la publication dans ses mémoires.

M. Claussen, dans des notes géologiques sur la province de Minas, au Brésil, à l'occasion des cavernes à ossements, donne une liste de 101 espèces différentes de Mammifères trouvées dans ces cavernes. Il dit aussi y avoir trouvé 31 espèces d'oiseaux, dont une Autruche bien plus grande que l'espèce actuelle, plusieurs Sauriens, un très-grand nombre de Batraciens, beaucoup de coquilles terrestres et fluviatiles et, parmi les articulés, les genres Julus et Polydesmus.

M.Nyst donne la description de deux coquilles mexicaines appartenant aux genres Helix et Pupa. Ces deux coquilles, découvertes par M. Ghiesbreght, sont l'Helix Ghiesbreghtü et le Pupa decollata de Nyst. Ce sont deux grandes et belles espèces dont l'auteur donne de bonnes figures.

M. Wesmael lit une note sur les caractères des Euceros Grav. (sous-genre d'Ichneumonides). M. Wesmael a reconnu que la femelle de l'Euceros crassicornis n'est autre que le Tryphon pruinosus mâle, suivant Gravenhorst. Cette note est suivie de quelques observations intéressantes sur d'autres Ichneumonides.

MÉLANGES ET NOUVELLES.

SUITE DES OBSERVATIONS présentées à l'occasion de plusieurs coquilles nouvelles décrites par M. le D. Grateloup. Nous avons mis sous les yeux de nos lecteurs, dans l'un des derniers numéros de la Revue Zoologique, quelques observations tendant à faire ressortir l'erreur dans laquelle M. Grateloup s'était, selon nous, laissé entraîner en considérant,

comme définitifs pour la science, des noms spécifiques donnés par lui, sans description, à des coquilles nouvelles qu'il n'a réellement fait connaître que plus tard, et postérieurement à M. Sowerby.

Depuis que notre article a paru, nous avons reçu plusieurs lettres constatant l'adhésion de différentes personnes à ces principes, dont l'adoption générale leur paraît tout-à-fait indispensable pour mettre un terme à cette confusion: wich is constantly increasing in the nomenclature of species, nous écrit un de nos correspondans,

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L'Académie des sciences vient de sanctionner aussi l'opinion que nous avons émise sur ce sujet, et voici à quelle occasion :

Au moment même où nous nous élevions contre la marche suivie par M. le docteur Grateloup, les officiers de santé des corvettes l'Astrolabe et la Zélée, communiquaient à l'Institut des descriptions succinctes d'oiseaux, d'insectes, de mollusques,etc., recueillis par eux dans le cours de leur expédition, croyant ainsi faire prendre date à leurs travaux. C'était procéder absolument de la même manière que M. Grateloup, si les descriptions communiquées n'étaient pas insérées textuellement dans le compte rendu des séances de l'Académie des sciences.

Cette insertion. n'a pas été autorisée, et l'on s'est borné à l'annonce de l'envoi du document, en y joignant une simple liste de noms spécifiques; ce mode de publicité a donc été repoussé par l'Académie; mais elle a fait mieux encore un naturaliste, habitant Paris, a voulu prendre personnellement connaissance des descriptions ainsi déposées dans les archives de l'Institut; il a adressé à cet égard une demande à M. le secrétaire perpétuel, qui n'a pas jugé convenable de l'accueillir. Voici ce qu'on lit à ce sujet dans le compte rendu de la séance du 27 septembre 1841, p. 666.

« M. Allibut demande qu'il lui soit permis de prendre com>> munication des notes adressées par MM. Jaquinot, Hombron » et le Guillou, concernant des observations d'histoire natu»relle faites pendant le voyage de l'Astrolabe et de la Zélée. » M. Allibut devra s'adresser aux auteurs pour obtenir » communication de leurs travaux, ou bien attendre

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que ces

» travaux aient été rendus publics par la voie de l'impression.»> Ainsi, il est bien établi par l'Académie des sciences que les communications faites par MM. Le Guillou, Jaquinot et Hombron, ne sauraient constituer une publication, et que leurs travaux resteront inédits, à l'état de manuscrit, jusqu'à ce qu'ils aient été rendus publics par la voie de l'impression.

Au surplus, un de ces officiers de santé, M. le Docteur Le Guillou, a compris tout ce qu'avait d'insignifiant le dépôt qu'il avait fait à l'Institut, dépôt autorisé par pure courtoisie : il s'est empressé de faire insérer dans la Revue de la société Cuviérienne, dont il est membre, un assez grand nombre des descriptions qu'il avait envoyées à l'Académie des sciences, et, par cette publicité réelle, il a donné une date authentique à ses travaux : ainsi font les anglais dans leur proceedings: ainsi a fait M. d'Orbigny à l'occasion de son voyage en Amérique. C'est la marche que MM. Jaquinot et Hombron adopteront probablement aussi : ce ne sont pas les moyens de publication qui leur manqueront à Paris, et, s'il le fallait, l'éditeur du der. nier voyage de M. Dumont Durville ne refuserait pas de consacrer une centaine de francs à la publication d'un synopsis de ce qu'ils ont rapporté de nouveau.

Ces deux messieurs reconnaîtront aussi la nécessité de ne pas se séparer de leur laborieux collègue M. le Guillou : ils ne voudront pas lui laisser tout le fardeau et tout l'honneur du travail; encore moins pourraient-ils regarder comme non avenu ce qui aurait été décrit avant eux et rendu public par la voie de l'impression. Il n'y aurait qu'un seul cri pour repousser cette manière de traiter la science, et ils arriveraient, sans s'en apercevoir, à un triste résultat : ce serait de discréditer à jamais des publications pour lesquelles l'état fait d'énormes sacrifices. S. PETIT.

M. ARTHUS BERTRAND, libraire, rue Hautefeuille, 23, nous prie d'annoncer qu'il a détaché l'Histoire des Lépidoptères de la Faune d'Andalousie de M. Rambur, et que cette partie se vend séparément. Chaque livraison de 4 planches et 4 feuilles de texte se vend 6 fr. La première livraison paraît.

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