1854, in-8 de 72 pag. [1 fr. 25 c.]. Cet ouvrage a obtenu, l'année suivante, un second tirage auquel est joint la Table alphabétique, etc.

- Le même ouvrage. IIIe édit., revue et considérablement augmentée par l'auteur et accompagnée de 24 cartes et plans. Paris, J. Renouard, 1837-38, in-8 à deux colonnes [21 fr.].

Cette édition a été publiée en douze livraisons. A l'aide de titres ad hoc, on peut diviser le volume en deux tomes, dont le premier renferme alors la géographie de l'Europe. Elle diffère beaucoup de la première par de grandes suppressions faites dans l'introduction.

:

Le même ouvrage, en portugais, sous ce titre Tractado de geographia universal, physica, historica e politica, redigido segundo hum novo plano e conforme aos ultimos tractados de paz; por Adr. Balbi, com addicionamentos, etc., por huma Sociedade de litteratoros portuguezes. Paris, Aillaud, 1838, 2 vol. in-8 et Atlas in-4 de 9 cartes [40 fr.].

X. Essai statistique sur les bibliothègues de Vienne, précédé de la statistique de la bibliothèque impériale comparée aux plus grands établissements de ce genre, anciens et modernes, et suivi d'un Appendice offrant la statistique des archives de Venise et de la collection technologique formée par S. M. l'empereur Ferdinand Ier, un coup-d'œil sur les progrès de la civilisation, de l'industrie, du commerce et de la population dans la monarchie autrichienne; terminé par le tableau statistique de ses grandes divisions administratives, rédigé d'après les derniers recensements. Vienne [Autriche ]; et Paris, J. Renouard, 1855, in-8 [5 fr. 50 c.].

Pages 202 et suivantes se trouve la liste des œuvres de Balbi.

Des Études littéraires sur M. Adr. Balbi, par M. L. Reybaud, ont paru dans la «Revue des Deux-Mondes » [IVe série, tome XVII, 1839]. BALBI (Spiridion], de Missolonghi.

Grèce [la] régénérée, ou Description topographique du nouvel état indépendant de la Grèce et des frontières qui lui conviennent, suivie de notes justificatives et historiques. Paris, de l'impr. de F. Didot, 1833, in-8 de 106 pag. [2 fr. 50 c.].

BALBIS [Jean-Baptiste], D. M., savant naturaliste, d'abord professeur de médecine et de botanique et membre de l'Académie royale des sciences de

Turin, plus tard, de 1820 à 1829, directeur du Jardin des plantes à Lyon, et membre de l'Académie des sciences belles-lettres et arts de la même ville; né à Moretta, dans le Piémont, le 17 novembre 1765, mort à Turin, le 13 février 1831.

I. Observations sur les œillets, avec la description de trois nouvelles espèces de diantus, avec 3 planches.

II. Sur trois nouvelles espèces d'hépatique à ajouter à la flore du Piémont, avec 2 planches.

Ces deux Mémoires sont imprimés dans le tome XII du recueil de l'Académie des sciences de Turin [1804].

l'Académie des sciences, belles-lettres III. Compte-rendu des travaux de et arts de Lyon, pendant l'année 1826, lu dans la séance publique du 30 août 1826. Lyon, de l'impr. de Coque, 1827, in-8 de 12 pag.

IV. Flore lyonnaise, ou Description des plantes qui croissent dans les environs de Lyon et sur le Mont-Pilat. Lyon, de l'impr. d'Ayné, 1827-28, 2 vol. in-8.

Supplément à la Flore lyonnaise publiée par le docteur J.-B. Balbis en 1827 et 1828, ou Description des plantes phanérogames et cryptogames découvertes depuis la publication de cet ouvrage; suivi d'un tableau général contenant la nomenclature méthodique des espèces agames décrites dans la Flore lyonnaise, conjointement avec celles qui ont été trouvées depuis la même époque dans les environs de Lyon. Lyon, de l'impr. de Perrin, 1835, in-8 de 92 pag.

On doit à Balbis plusieurs ouvrages importants, mais comme ils sont écrits en latin et en italien, et imprimés hors de France, leur nomenclature serait ici déplacée.

L'Annuaire biographique de M. Henrion 'contient un article sur Balbis.

Histoire

BALDASSARI [ l'abbé ]. de l'enlèvement et de la captivité de Pie VI; trad. de l'italien et augm. d'un Précis historique des vingt-une premières années du Pontificat, par l'abbé de Lacouture. Paris, Ad. Leclère, 1839, in-8 [6 fr.].

BALDWIN [E.]. Short history of England, for the use of children from 4 to 8 years of age. A new edit. Paris, Truchy, 1836, in-32.

BALDY [A.-G.], régent de rhétorique au collège de Beauvais.

Protidas, ou Fondation de Marseille par les Phocéens. Paris, Hachette, 1832, in-8 [6 fr.].

BALENCIE [Antoine], D. M., à Paris; né à Arrens [Hautes-Pyrénées], en 1792, auteur de divers travaux de science médicale.

:

BALIGER [P.-Stephen], D. M., éditeur d'un opuscule intitulé D'une pugnition divinement envoyée aux hommes et aux femmes pour leurs paillardises et incontinences désordonnées [en 1493], avec notes amples, fructueuses et trés-congruantes au sujet, par P. Stephen Baliger, D. M. Naples et France; Paris, Techener, 1836, in-8 de 76 pag. [3 fr. 50 c.], papier vélin, tiré à 15 exempl. [6 fr.].

BALLAINVILLIERS [le baron de], ancien intendant de Languedoc, depuis conseiller d'état; né en 1760, mort le 24 septembre 1855.

*

I. Traduction des Odes et de l'Art poétique d'Horace, en vers français ; par M. de ***. Paris, Migneret, 1812, in-12.

II. *Montaigne aux Champs-Élysées, dialogue en vers, et les Soirées de campagne, conte en vers. Paris, Delaunay, 1822, in-8.

III.* Discours sur Jacques-Auguste de Thou, conseiller d'état. Paris, de l'impr. de Gratiot, sans date [1824], in-4 de 36 pag.

IV. OEuvres [ses] diverses, précédées d'une Notice sur l'auteur. Paris, de l'impr. de Proux, 1837, in-8."

Ce volume contient des traductions en vers de divers écrits d'Horace; huit dialogues en vers, et deux écrits en prose.

BALLANCHE [Pierre-Simon], philosophe moraliste, écrivain très-distingué de ce siècle, membre de l'Académie de Lyon, né le 4 août 1776, dans la ville de Lyon. Après avoir fait d'excellentes études, il y dirigea une maison de librairie et une imprimerie qu'il tenait de sa famille. Un journal, le « Bulletin de Lyon, dont il était éditeur-propriétaire, recevait en même temps de lui divers articles de littérature; mais son goût pour les arts et les lettres lui fit désirer une indépendance nécessaire d'ailleurs pour les travaux auxquels il se sentait appelé. Il céda d'abord son journal, puis, en 1813, il renonça en

tièrement aux affaires commerciales. Il fit alors un premier voyage en Italie, d'où il se rendit à Paris. En 1814, après avoir visité rapidement la Suisse, il franchit de nouveau les Alpes, et ne revint que la troisième année. Il revit encore l'Italie en 1823, mais se fixa ensuite à Paris. On suppose naturellement que les habitudes d'un écrivain, et ses voyages surtout, influent sur sa pensée. Nul doute que le séjour de M. Ballanche au milieu des anciens monuments de la grandeur romaine, et des pompes modernes d'un culte dont les fêtes ont captivé tant d'imaginations, n'ait puissamment contribué à donner à ses ouvrages cette élévation de pensée, ces formes antiques, cette féconde exaltation religieuse qui les caractérisent. Dès sa jeunesse, il avait commencé une sorte d'épopée sur l'insurrection lyonnaise, en 1793: il supposait chez la postérité un homme curieux de recueillir, en visitant les ruines futures de la ville du Rhône, quelques-unes de ces vieilles traditions encore passionnées peut-être, mais confuses ou incertaines, dont tous les systèmes s'arrangent, et dont les poëtes savent ordinairement tirer de grands avantages. Il a composé plus tard une réfutation des principes du

Contrat Social » de Rousseau, et une nouvelle dont Inès de Castro était le sujet. Ces divers essais sont restés inédits, et le plan d'un poëme de Jeanne d'Arc n'a pas reçu d'exécution. M. Ballanche a publié :

I. Du sentiment considéré dans ses rapports avec la littérature et les arts. Lyon, 1801, in-8 [3 fr.].

Ce livre fit avantageusement connaître l'auteur, et lui valut, l'année suivante, d'être admis à l'Académie de sa ville natale; mais il n'a pas cru l'ouvrage digne de la réimpression.

II. Antigone. Paris, 1814, in-8. Sec. edit. Paris, A.-A. Renouard, 1819, in-8, orné de 6 gravures [10 fr.]; sur pap. vélin, figures avant la lettre [20 fr.]; et sur gr. raisin, dont il n'a été tiré que peu d'exemplaires [40 fr.].

Il s'en faisait aussi une édition à Lyon; les événements de 1814 l'ont interrompue.

Antigone est une épopée en prose, divisée en six livres. L'idée dominante de cette production est la fatalité, la loi secrète et inexorable, telle que, d'après les orientaux, la Grèce l'admettait, du moins au théâtre. Les Grecs, si ingénieux dans le choix de leurs emblêmes, ne connaissaient eux-mêmes que

par tradition la fable plus sévère développée dans Antigone. L'énigme du sphinx est devinée, la destinée générale de l'humanité est accomplie par OEdipe. Dans le cercle étroit de sa famille est comprise la trilogie mystérieuse, l'épreuve, l'initiation, l'expiation. Tous les maux accablent OEdipe, et la peine du crime qui l'atteignit s'attache à ses descendants; mais la tendre Antigone le suit dans l'exil, et, afin de satisfaire à la vengeance divine, elle voue au supplice sa tête innocente.

III. Essai sur les institutions sociales dans leur rapport avec les idées nouvelles. Paris, A.-A. Renouard, 1818, in-8 [6 fr.].

C'est une sorte d'introduction au grand ouvrage de l'auteur.

IV. Fragments. Paris, le même, 1819, in-18 [2 fr.].

Tirés à 100 exemplaires seulement, ils ne sont connus que d'un très-petit nombre de lecteurs : l'un de ces fragments avait été inséré dans le « Keepsake français » publié dans la même année.

Ces morceaux sont relatifs à diverses circonstances de la vie de l'auteur: il y a un Voyage à la Grande-Chartreuse, en 1804; des Adieux à Rome, en 1813, etc.

V. Vieillard [le] et le Jeune homme. Paris, Renouard, 1819, in-8 [2 fr.]. VI. Homme (l' sans nom. Épisode de 1793. Paris, de l'impr. de Didot aîné, 1820, et 1827, in-8.- Autre édition [IV]. Paris, Le Normant, 1832, 2 vol. in-12 [7 fr.].

Ce n'est point ici la fatalité des anciens, mais une pensée analogue. Tout un peuple a été livré aux suites redoutables des desseins de la Providence, et de royales victimes ont accompli naguère les mystères du dévouemeut. Un acteur de ce drame sombre, l'Homme sans nom, en raconte la plus terrible scène, et il a lui-même trempé sa main dans le sang du sacrifice. Les douleurs de la conscience ne sauraient être exprimées avec une énergie plus déchirante: c'est une grande verve d'amertume et une forte conviction religieuse qui serait plus entraînante encore si l'écueil naturel, l'emphase du style, avait été évité avec plus de bonheur.

VII. Élégie. [En prose]. Paris, vers 1822, broch. in-8.

Cette pièce, inspirée par l'assassinat du duc de Berri, et publiée vers cette époque, a été réimprimée, en 1827, avec une préface.

VIII. Eloge de Camille Jordan. 1826. En tête des Discours de cet orateur, publiés dans la même année et réimprimés dans les œuvres de l'auteur, au moins dans celles de format in-18.

IX. Essais de Palingénésie sociale. Tomes I et II. Paris, 1827-28,2 v. in-8.

Ces deux volumes, qui n'ont été tirés qu'à un très-petit nombre d'exemplaires et qui ne furent point destinés au public, renferment les Prolégomènes de l'ouvrage, et Orphée,

livres VI à IX. Ils forment dans la collection des œuvres de l'auteur les tomes III et IV.

Cet ouvrage est dédié à une femme célèbre par sa beauté et les grâces de son esprit : l'auteur ne la nomme pas, mais on la devine aisément.

L'idée d'Orphée a été inspirée, en premier lieu, par le souvenir «de l'Atlantide» de Platon, et c'est sous ce titre même que l'auteur voulait d'abord écrire une épopée des temps antérieurs à l'histoire. Il suffit de lire ce second volume de la Palingénésie sociale pour sentir tout ce que supposent de connaissances acquises, de pénétration et d'idées généreuses ou philosophiques les travaux de M. Ballanche, tous liés d'ailleurs, et formant un grand ensemble.

X. Notice sur Mme Mennessier-Nodier [Marie-Antoinette-Elisabeth], née à Quintigny [Jura], le 22 avril 1811.

Notice de six pages, impr. dans la « Biographie des femmes auteurs contemporaines françaises, etc. » [1836, in-8].

Cet écrivain, ainsi que nous l'avons dit plus haut, a fourni un assez grand nombre d'articles au « Bulletin de Lyon», journal dont il a été propriétaire. Dans ces derniers temps, il s'est fait l'éditeur des Lettres écrites en 1786 et 1787 par la princesse Louise-Adélaïde de Bourbon [1834, in-8], de l'ouvrage intitulé Emilie Plater, sa vie et sa mort, par Jos. Straszewicz, auquel il a joint une préface 11834, in-8], et des Chants du psalmiste, odes,

:

hymnes et poëmes, par séb. Rhéal, qu'il a

fait précéder d'une Introduction de sa composition [1839, in-8].

XI. OEuvres [ses]. Tomes I à IV. Paris, Barbezat, 1830 et ann. suiv., 4 vol. gr. in-8, pap, vélin [36 fr.].

Cette édition devait former neuf volumes; mais les mauvaises affaires du libraire suspendirent cette remarquable publication à la mise en vente du quatrième. Les quatre volumes qui ont paru renferment les ouvrages suivants :

Tome 1er, Antigone; - l'Homme sans nom;
Elégie;

Fragments.

En tête de ce premier volume, l'auteur a placé une Préface générale, dans laquelle il a fait entrer le commencement de l'ouvrage qui devait être intitulé: la Foi promise aux Gentils, et dont le but avait été de peindre l'état social, à l'époque de l'établissement du christianisme. Aux Fragmeuts, M. Ballanche a ajouté un morceau de haute politique sur le ministère du 8 août, considéré comme contraire à la sûreté de la monarchie. Les événements ont assez justifié l'opinion de l'auteur.

Tome II. Essai sur les institutions sociales; - le Vieillard et le jeune homme. L'auteur n'a rien changé à ces deux ouvrages seulement il les a fait précéder de considérations générales.

Tomes III et IV. Essais de palingénésie sociale; tome I et II contenant, le premier, les Prolegomènes, le second, Orphée, livres VI à IX, et Réflexions diverses.

Les ouvrages compris dans ces quatre volumes n'avaient pas, pour la plupart, été mis dans le commerce, quoique imprimés. Le prospectus des OEuvres de M. Ballanche nous apprend qu'en 1827 et 1828 l'auteur fit impri

mer,

petit nombre, et sans les livrer non plus au public, les deux premiers volumes de la Palingénésie sociale. Le dépót n'en fut point fait à la direction de l'imprimerie et de la librairie, car nous en avons en vain cherché l'annonce dans le Journal de M. Beuchot. Les cinq autres volumes, qui n'ont point été imprimés, devaient être ainsi composés :

Tome V. Palingénésie sociale. Tome III. Formule générale de l'histoire de tous les peuples, appliquée à l'Histoire du peuple romain. Volume entièrement inédit. Quelques fragments de la Formule générale ont paru dans la « Revue de Paris. » Le tableau de la première sécession plébéienne y a été inséré tout en entier.

Tomes VIII et IX. Preuves. Sous le titre général de Preuves, sont comprises des recherches et des remarques de tous genres. L'auteur traite, dans ces deux volumes, des questions de philosophie, de philologie, d'histoire et même de haute littérature, auxquelles donnent lieu les sept volumes précédents.

Ces Preuves, qui sont quelquefois des dissertations, quelquefois des textes importants, quelquefois des indications d'analogies lumineuses, sont donc un complément nécessaire. Elles s'appliquent, le plus souvent, à toutes les compositions. Des préfaces particulières pour chacune d'elles auraient été insuffisantes. Ainsi, par exemple, si, dans la Préface d'Antigone, l'auteur eût voulu traiter la question de la fatalité chez les anciens, il n'aurait pu le faire qu'en appuyant sur des faits contenus dans les volumes suivants. Ainsi le Tirésias de l'Antigone ne pouvait être développé que dans l'Orphée. Ainsi la fondation des villes primitives, considérées comme l'hieroglyphe des institutions, ne devait être parfaitement expliquée qu'après l'Orphée et là Formule générale. Ainsi l'OEdipe devinant, sur le mont Sphingius, l'énigme de l'humanité, deviendra Junius Brutus devinant l'énigme aristocratique du Capitole; et, dans l'Orphée, nous aurons entendu cette même énigme présentée comme celle des races royales. Ainsi l'Erigone d'Orphée et la Virginie du mont Sacré sont deux personnages identiques. Ainsi l'Essai sur les Institutions est une introduction à la Palingénésie, comme l'Homme sans nom est une introduction à la Ville des expiations. Ainsi l'Orphée est toute palingénésie primitive, et la Formule générale toute palingénésie historique. Ainsi enfin l'Antigone est une épopée domestique et l'Orphée une épopée générale; et ces deux épopées sont identiques, en ce sens que l'homme collectif et l'homme individuel sont identiques.

Il résulte de tout cela que ces deux volumes de Preuves feront sentir aussi combien toutes les compositions de M. Ballanche sont en harmonie entre elles, et se rappellent toutes les unes les autres.

cédemment, lequel, si nous ne nous trompons, n'est point dans l'édition in-8.

XII. Vision d'Hébal, chef d'un clan écossais, épisode tiré de la « Ville des expiations.» Paris, de l'impr. de Jules Didot, 1831, in-8 de 124 p. [2 fr. 50 c.].

Cet épisode devant reprendre sa place dans l'ouvrage dont l'auteur le détache pour le moment, sur papier et format différents, ne doit point, dit un avertissement, être à la charge des souscripteurs aux OEuvres de M. Ballanche, qui recevront cet opuscule sans avoir rien à payer.

XIII. Ville [la] des expiations: trois épisodes. Paris, de l'impr. de Pinard, 1832, in-8 de 24 pag.

Extrait de la Ive livraison de la France littéraire, recueil publié alors par M. Ch. Malo.

La réunion de ces deux derniers opuscules peut former un cinquième volume provisoire des OEuvres de M. Ballanche.

Le tome y de la «Biographie universelle et portative des contemporains, de Rabbe, Boisjolin et Sainte-Preuve, renferme une Notice -sur M. Ballanche : cette Notice, qui est terminée par une appréciation impartiale de la Palingénésie sociale, a été mise à profit par nous pour cet article.

BALLARD [J.-G.-J.], D. M. [Voy. la France littér., tome Ier, p. 162.]

I. Précis sur les eaux thermales de Bourbonne-les-Bains, département de Ja Haute-Marne. Bourbonne-les-Bains, Leclerc; et Paris, Lecointe et Pougin, 1831, in-8.

II. Essai sur les eaux thermales de Baréges. Paris, Levrault, 1834, in-8 avec une carte [4 fr.].

BALLARI [Gustave], alors imprimeurcompositeur, et depuis comédien.

* France [la] jugée par les ordonnances, ou Esprit des conseils-d'état sur les principaux règnes des rois de France. Par Gustave B***... Paris, Chaigneau fils aîné, 1831, in-8 de 102 pag. [D. M.]

mort

BALLET [Jean], jurisconsulte, à Limoges le 30 avril 1852, était avocat avant la révolution. Nommé, en 1791, juge au tribunal civil d'Evreux, il fut bientôt député à l'Assemblée législative, où il fit partie du comité des finances. Décoré, sous l'Empire, de la croix de la Légion-d'Honneur; fait, en 1805, procureur-général près la cour d'assises de Limoges, il devint, en 1811, avocat général près la cour d'appel de la même ville, et conserva cette place sous la Restauration. Ballet, élu membre de la