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ou Paris, Marchant, 1856, in-8 à longues lignes [2 fr. 50 c. ].

LXXVII. Avec M. Varner: l'Oiseau Bleu, pièce en trois actes, mêlée de chants. Paris, de l'impr. de DondeyDupré,1836, in-8 à deux colonnes;-ou Paris, Marchant, 1836, in-8 à longues lignes [ 2 fr. ].

LXXVIII. Avec M. Scribe: Sir Hugues de Guilfort, comédie-vaudeville en deux actes. Paris, de l'impr. de veuve Dondey-Dupré, 1836, in-8 à deux colonnes ; ou Paris, boulevard SaintMartin, no 12, 1856, in-8 à longues lignes [3 fr.].

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LXXIX. Avec M. Dumanoir : Marion carmélite, comédie-vaudeville en un acte. Paris, de l'impr. de DondeyDupré, 1836, in-8 à deux colonnes; ou Paris, Marchant, 1837, in 8 [ 2 fr. ].

LXXX. Avec MM. Davesne et Bouffé le Muet d'Ingouville, comédie-vaudeville en deux actes. Paris, de l'impr. de Dondey-Dupré, 1836, in-8 à deux colonnes ; ou Paris, Marchant, 1857, in-8 [2 fr. 50 c. J.

LXXXI. Avec M. Duvert le Mari de la dame de chœurs. Paris, de l'impr. de Dondey-Dupré, 1837, in-8 à deux colonnes; ou Paris, Marchant, 1837,

in-8 [2 fr. ].

LXXXII. Avec M. Deslandes: Théodore, ou Heureux quand même, vaudeville en un acte. Paris, boulevard Saint Martin, no 12, 1837, in-8 [2 fr. 50 c. ].

LXXXIII. Avec M. Mathon: les deux Manières, comédie-vaudeville en deux actes. Paris, Barba, 1837,in-8[2 fr.50 c.].

LXXXIV. Avec M. de Courcy: l'Année sur la sellette, revue en un acte mêlée de couplets. Paris, de l'impr. de Dondey-Dupré, 1837, in-8 de 16 pages à deux colonnes; - ou Paris, Marchant, 1837, in-8 [2 fr. 50 c. ].

LXXXV. Avec M. Dumanoir : le Chevalier d'Eon, comédie en trois actes, mêlée de chants. Paris, Nobis, 1837, in-8 [40 c.].

LXXXVI. Paul et Jean, vaudeville en deux actes. Paris, Barba; Marchant, 1837, in-8 [2 fr. 50 c. ].

LXXXVII. Avec M. Dumanoir : Judith, comédie-vaudeville en deux actes. Paris, Barba, 1837, in-8 [2 fr. 50 c. ].

LXXXVIII. Avec M. Anicet Bourgeois : Un Retour de jeunesse, vaude

ville fantastique en un acte. Paris, Barba, 1837, in-8 [1 fr. 50 c. ].

LXXXIX. Résignée, ou deux Ménages, comédie en deux actes, mêlée de couplets. Paris, Barba, 1837, in-8 [2 fr. 50 c.].

XC. Avec M. de Biéville: De l'Or, ou le Rêve d'un savant, comédie en un acte, mėlée de couplets. Paris, Barba, 1837, in-8 [1 fr. 50 c.].

XCI. Avec MM. Dumanoir et d'Ennery: Suzette, coméd.-vaudeville en deux actes [et en prose]. Paris, J.-N. Barba, 1837, in-8.

XCII. Avec M. Théaulon: le Père de la débutante, vaudeville en cinq actes [et en prose]. Paris, J.-N. Barba, 1837, in-8.

:

XCIII. Avec MM. Dumanoir et Dennery Madame et Monsieur Pinchon, comédie-vaudeville en un acte. Paris, de l'impr. de Dondey-Dupré, 1858 in-8.

XCIV. Monsieur Gogo à la Bourse, vaudeville en un acte et un tableau. Paris, de l'impr. de Dondey - Dupré, 1838, in-8.

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XCV. Avec M. Léon Picard [ Ant. Bayard]: Mathias l'Invalide, comédievaudev. en deux actes. Paris, de l'impr. de Dondey-Dupré, 1838, in-8.

XCVI. Avec M. Victor Doucet [Vict. Reveillère]: Léonce, ou Propos de jeune-homme, comédie-vaudeville en trois actes. Paris, de l'impr. de Dondey-Dupré, 1838, in-8.

XCVII. Trois [les] sœurs, drame en un acte, mèlé de couplets. Paris, Marchant, 1839, in-8 à deux colonnes [30 c.].

XCVIII. Trois [les] bals, vaudeville en trois actes. Paris, Marchant, 1839, in-8 à deux colonnes [40 c. ].

XCIX. Remarques et Commentaires sur les pièces de théâtre d'Alberto Nota et du comte Giraud.

Imprimés avec un Choix des meilleures pièces de ces deux auteurs, traduit par M. Bettinger. [Paris, A. André, 1839, 3 vol. in-8.]

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Cette pièce fait partie de la «France dramatique au XIXe siècle. »

:

CII. Avec M. Dumanoir les Avoués en vacances, comédie-vaudev. en deux actes. Paris, Miffliez, 1839, in-8 à deux colonnes [ 50 c.].

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CIII. Avec M. T. Sauvage : les trois Beaux - Frères, comédie en un acte, mêlée de couplets. Paris, Marchant,1859, in-8 à deux colonn. [50 c.].

CIV. Avec M. E. Vanderburch : Fragoletta, comédie-vaudeville en deux actes. Paris, Miffliez, 1839, in-8 à deux colonnes [50 c. ].

CV. Avec M. Dumanoir: les Premières armes de Richelieu, comédie en deux actes, mêlée de couplets. Paris, Miffliez, 1839, in-8 [ 50. ].

CVI.Avec M. Varner: C'est Monsieur qui paie, vaudeville en un acte. Paris, Bezou; Barba, 1839, in-8.

CVII. Avec M. de Biéville: Phœbus, ou l'Écrivain public, comédie-vaudeville en deux actes. Paris, Bezou; Barba, 1839, in-8.

Ces deux dernières pièces font partie de la «France dramatique au XIXe siècle.

CVIII. Avec le même : les Enfants de troupe, comédie en deux actes, mêlée de chants. Paris, Marchant, 1840, in-8, [40 c.].

CIX. Avec M. de Saint-Georges : la Fille du régiment, opéra-comique en deux actes. Paris, Miffliez; Tresse, 1840, in-8 de 20 pages à deux colonnes [50 c. ];- ou Paris, Tresse, 1840, in-8 de 60 pages [2 fr.].

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Pièce formant le 47° numéro d'un « Répertoire dramatique. »

CX. Avec M. Dumanoir : Indiana et Charlemagne, vaudeville en un acte. Paris, les mèmes, 1840, in-8 de douze pages à deux colonnes [30 c.].

59o numéro de la collection précitée.

:

CXI. Avec M. Léon Picard [Ant. Bayard] la Marchande à la toilette, comédie-vaudeville en deux actes. Paris, 1840, in-8.

CXII. Avec M. Xavier [ X. Boniface] et Masson: la Servante du curé, vaudeville en un acte. Paris, 1840, in-8.

Bien que cette liste des productions dramatiques de M. Bayard soit déjà longue, elle le serait plus encore si nous y avions compris les pièces qui, n'ayant eu que quelques représentations, n'ont point été imprimées, et alors nous arriverions, pour jusqu'à la fin de mai 1840, au chiffre de 117 que nous avons

énoncé dans notre notice: 1° [Avec M. A. Dufau], Mon ami Listrac, comédie en 3 actes, en prose, jouée à l'Odéon, en 1823; cette pièce ne réussit point, et pourtant on y trouve un caractère bien tracé et des intentions comiques; -2° [Avec M. Romieu], le Dernier jour de folie, comédie en 3 actes et en prose; 3° le Veuvage interrompu, comédie en un acte et en prose, 1823, marivaúdage spirituel, mais qui ne réussit point; 4° les Trois époques, comédie-vaudeville en 3 actes; 5° [Avec M. Varner], les Martyrs, comédie-vaudeville en un acte ces deux dernières pièces furent défendues par la censure au moment de la représentation;-6° [Avec M. Scribe],le Paysan amoureuх 1832; 7o l'Hérétique, 1836; 8o le Remplaçant, 1837.

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BAYARD [Antoine], frère du précédent, auteur dramatique,qui n'est guère connu en littérature que sous le pseudonyme de Léon Picard; né à Paris, le 13 novembre 1807.

I. Bonheur [le] dans la retraite, comédie-vaudeville en un acte. Paris, Barba, 1858, in-8 [1 fr. 50 c.],

II. Avec M. J.-F.-A. Bayard [ son frère]: Mathias l'Invalide, comédievaudeville en deux actes. Paris, de l'impr. de Dondey-Dupré, 1838, in-8.

III. Avec le même la Marchande à la toilette, comédie - vaudeville en deux actes. Paris, 1840, in-8.

M. Ant. Bayard a, sur ces trois pièces, déguisé son nom sous celui de Léon PICARD.

BAYARD [Henri-L. ]. Examen microscopique du sperme desséché sur le linge, ou sur les tissus de nature et de coloration différentes. Paris, J.-B. Baillière, 1839, in-8 de 48 pages, plus une planche [2 fr. ].

BAYARD DE LA VINGTRIE (*), le même que M. Ferdinand - Marie Bayard, cité dans le tome 1er, page 229 de la France littéraire. Ajoutez: M. Bayard suivit la carrière des armes, et devint capitaine d'artillerie; aujourd'hui membre de l'Athénée des beaux-arts. Depuis l'impression de l'article qui, dans la France littéraire le concerne, M. Bayard a publié :

I. Mémoire sur le système des barrages du canal maritime de Paris au Havre, leur influence sur le régime de la Seine et les propriétés riveraines, la position à leur assigner, leur mode de

(*) La « France littér. » fait naître M. Bayard le 28 février 1763; M. Guyot de Fère, dans sa « Statistique des gens de lettres et des savants,» le fait naître en 1767, et les auteurs de la «Biographie univ. et portat, des contemporains » le 28 février 1768.

construction et leur exécution. Paris, de l'impr. de F. Didot, 1832, in-8 dé 52 pages.

II. Notice nécrologique sur Pierre Alexandre Lemarre [du Jura]. Paris, de l'impr. de Fournier, 1836, in-8 de 8 pages.

BAYEUX, avocat-général. ́

- Réquisitoire [son] dans le procès de séparation de corps entre M. et Mme de Troye [Cour royale ]. Paris, de l'impr. de Dezauche, 1834, in-8 de 16 pages.

BAYLE [Antoine-Laurent - Jessé ], docteur-médecin, professeur agrégé, et sous-bibliothécaire de la Faculté de médecine de Paris, etc. [ Voyez la France littéraire, tome 1er, page 229].

I. Notice historique sur la vie et les ouvrages de G.-L. Bayle, médecin de l'hôpital de la Charité et de l'empereur Napoléon. Paris, de l'impr. de Béthune, 1834, in-8 de 52 pages et un portrait.

Imprimée aussi en tête du « Traité des maladies cancéreuses »; ouvrage posthume de G.-L. Bayle, publié par M. A.-L.-J. Bayle, son neveu [1834].

II. Bibliothèque de thérapeutique, ou Recueil de monographies originales et des travaux anciens et modernes sur le traitement des maladies et l'emploi des médicaments. Paris, Baillière, 1828-1837, 4 vol. in-8 [28 fr.].

Aux recueils de médecine cités par la « France littéraire » et auxquels M. Bayle a fourni soit des articles, soit des mémoires, il faut ajouter encore la Bibliothèque médicale, la Revue médicale, etc. M. Bayle est encore, avec M. Gibert, l'auteur du «Dictionnaire dé médecine usuelle » [1835, 2 vol. in-8], et le rédacteur en chef de «l'Encyclopédie des sciences médicales. »

BAYLE [F.-H. ]. - I. Traité sur la population, le commerce et les arts de la ville de commerce de Marseille, à l'époque où cette Athènes des Gaules fut assiégée par Jules César. Marseille, de l'impr. de Feissat ainé, 1838, in-8 de 52 pages.

II. Nouvelle mnemonique, appliquée aux avènements des rois de France au trône. Marseille, de l'impr. de Feissat aîné, 1839, in-8 de 16 pages.

BAYLE ainé [J. - Ch.1.- Exposé pour la ville de Riom, siége de Cour royale, à l'appui de la demande qu'elle a formée de la création d'une école de droit, et de son établissement dans ce

TOME I.

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médecin.

I. Rapport sur les travaux de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Clermont-Ferrand, depuis le 19 août 1833 jusqu'au 19 juin 1834, lu en séance publique. Clermont-Ferrand, de l'impr. de Thibaud-Landriot, 1835, in-8 de 32 pages.

II. De l'Emprisonnement pour dettes. Considérations sur son origine, ses rapports avec la morale publique et les intérêts du commerce des familles, de la société, suivies de la statistique de la contrainte par corps. Paris, Roret, 1836, in-8 [7 fr. 50 c. ].

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Cet ouvrage a été couronné, en 1835, par l'Académie des sciences morales et politiques. BAYLE-MOUILLARD [ Élisabeth CANARD, dame], femme du précédent, connue en littérature sous le nom d'É lisabeth CELNART. [ Voyez ce dernier nom ].

BAYSSIERE [ Pierre ], sellier, à Montaigut [Tarn-et-Garonne ].

Lettre à mes enfants au sujet de ma conversion à la véritable religion chrétienne et des motifs qui m'ont fait passer de la communion romaine, où je naquis, dans la communion protestante, où je désire et j'espère mourir. Nérac, Galup; et Paris, Servier, 1827, in-8 de 48 pages [50 c.]. — Seconde édition. Paris, Servier; Montaigut, l'Auteur, 1827, in-12 de 48 pages.

Cette lettre fut encore réimprimée deux fois en 1828, et une fois en 1830.

BAYVET, raffineur. - Observations présentées à la Commission de l'examen de la loi sur les sucres. Paris, de l'impr. de Dondey-Dupré, 1835, in-8 de 32 pages.

BAZAINE [Pierre-Dominique ], lieutenant-général français au service de la Russie, directeur de l'institut des voies de communication [ école des ponts-etchaussées], membre de l'Académie impériale des sciences de Saint-Pétersbourg et d'autres académies et sociétés savantes, est né à Scy [ Moselle },

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de l'ambassadeur de France, il se préparait à rentrer dans sa patrie. Le gouvernement russe, au contraire, se décida à le retenir, quoiqu'il eût cessé tout service, et la guerre ayant éclaté, on le transporta ainsi que les trois autres ingénieurs français, successivement à Iaroslaf, à Pochekone, et de là, dans la Sibérie centrale, à Irkoutsk où ils passèrent deux ans et quatre mois dans une étroite captivité. Ce qu'il eut à souffrir alors par les privations, l'isole

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pêcha pas de se livrer à des travaux utiles et sérieux. Il s'occupa d'un traité de calcul infinitésimal, indépendant de toute métaphysique; de divers mémoires sur l'application et la géométrie plane de plusieurs propriétés, de la géométrie dans l'espace, enfin, d'une traduction de la Russiade, le principal poëme épique de Khéraskoff. Rappelé à Saint-Pétersbourg au mois de février 1815, il y reprit son service comme ingénieur des voies de communication, et fut attaché à l'Institut de ce corps en qualité de professeur de haute analyse et de mécanique. En 1816, il reçut le grade de colonel, et la direction du canal qui devait unir les parties supérieures et inférieures de la Newa, et servir d'enceinte aux quartiers sud de la capitale. Les travaux qu'il a fait exécuter sur ce canal pendant plusieurs années, sont très-nombreux, et la plupart présentaient de grandes difficultés. On cite surtout la consolidation des berges, qui avait été deux fois inutilement tentée avant lui,et qu'il opéra à l'aide de revête

le 13 janvier 1786. Sa famille étant venue s'établir à Paris, il y suivit ses études, daus lesquelles il montra autant d'application que de facilité naturelle. En 1802, il obtint un grand prix de mathématiques au concours général qui avait lieu alors entre les élèves les plus distingués des écoles centrales de Paris. Admis l'année suivante à l'École Polytechnique, dans le service de l'artillerie, auquel ses goûts l'appelaient, les instances de sa famille le déterminèrent à entrer dans le corps des ponts-et-chaus-ment et la rigueur du climat, ne l'emsées; il y fut le second de sa promotion. Son zèle pour les sciences l'avait si bien fait remarquer, qu'on le nomma répétiteur d'analyse à l'École Polytechnique, tandis qu'il poursuivait ses études à l'École d'application des pontset-chaussées. — Des missions en Italie et dans le midi de la France lui avaient déjà fourni l'occasion de mettre en pratique ses connaissances acquises, lorsqu'au commencement de 1810, l'empereur Alexandre fit à Napoléon la demande de quelques ingénieurs français, pour créer en Russie le corps des voies de communication. Le jeune Bazaine et trois autres ingénieurs furent désignés pour remplir cette mission honorable pour eux, honorable aussi pour la France, fière de voir ses enfants appelés à répandre au loin les bienfaits des sciences et de la civilisation. Les deux gouvernements convinrent alors que les ingénieurs ainsi détachés ne cesseraient pas d'appartenir au corps des ponts-etchaussées de France et qu'ils y recevraient un avancement proportionné à celui qu'ils obtiendraient en Russie.—ments combinés de manière à ce que la Le lieutenant-colonel Bazaine [c'est le grade qui lui fut accordé à son arrivée à Saint-Pétersbourg] voyait s'ouvrir devant lui une vaste et belle carrière: on jugera s'il a su la parcourir avec succes; mais, dès le début, de grandes tribulations lui étaient réservées. était occupé d'importants travaux dans la Russie méridionale, sous les ordres du duc de Richelieu, lorsque se manifestèrent les premiers symptômes d'hostilités entre les empereurs de France et de Russie. De retour à Saint-Pétersbourg, en avril 1812, il y reçut la décoration de Sainte-Anne, seconde classe, comme récompense de ses services; mais en même temps, sur l'invitation

Il

mobilité du sol concourût à la solidité de l'ouvrage. Les eaux du Ligova traversèrent le nouveau canal sur un pont aquéduc en granit, dont la voûte, de 84 pieds d'ouverture sur 6 pieds de flèche seulement, peut être regardée comme une des constructions les plus hardies qu'on ait exécutées dans ce genre. Peu après, il fit imprimer un Traite élémentaire du calcul différentiel, Saint-Pétersbourg, 1817, in-4, et plu sieurs mémoires scientifiques, en même temps qu'il exécutait de nombreux tra vaux d'art, tant dans la capitale qu'à la résidence impériale de Tsarskoë Sélo. Il remplissait une mission scientifique à Paris, lorsque, le 1er avril 1820, il fut

promu au grade de général-major. Presqu'aussitôt, l'empereur le nomma chef du premier arrondissement des communications par eau, et c'est à ce titre qu'il a fait exécuter, sur toute l'étendue du système Vonichni-Volotckok, un foule d'ouvrages importants, parmi lesquels se distinguent les nouvelles écluses de Schlisselbourg, l'une des plus grandes constructions des temps modernes. C'est à cette occasion qu'il a composé son Mémoire sur l'établissement des bassins d'épargne, publié dans le recueil de l'Académie imp. des sciences de Saint-Pétersbourg et dans plusieurs recueils scientifiques. Par une heureuse application des résultats déduits de ce mémoire, le général Bazaine parvint à économiser, sur la consommation du canal de Ladoga, un volume d'eau qui n'est pas moindre des 517 de la dépense qui se faisait précédemment. La construction de ces écluses a exigé douze années de soins non interrompus. La première partie de cet immense travail, aussi recommandable par la grandeur de l'ensemble que par le fini des détails, a été ouverte à la navigation en 1826, et la seconde a été terminée au mois de juin 1832. Parmi les autres travaux qui occupèrent en même temps le général, et qu'il serait trop long d'énumérer, on peut citer le projet de la reconstruction de la cathédrale de SaintIsaac, qui donna lieu à la présentation d'un mémoire fort étendu sur la construction des dômes en général, et le pont jeté à l'embouchure de la rivière Noire, à l'extrémité du parc d'Ékatéringoff. Ce pont en charpente et à trois arches, de 273 pieds de longueur totale, a été construit presque miraculeusement, en un mois. Chaque pile est composée de deux rangs de colonnes creuses en fonte, suivant un système imaginé par le général Bazaine, et qui réunit l'élégance à l'économie. C'est aussi lui qui, dans le parc d'Ekatéringoff, suspendit le premier pont en chaînes de fer qui ait été construit en Russie. Dès 1823, le général Bazaine fut appelé au Conseil des voies de communication, et commença à exercer les fonctions d'inspecteur-général c'est en cette qualité qu'il remplit plusieurs missions importantes et qu'il contribua à la jonction des deux capitales, Saint-Pétersbourg

:

et Moscou, par une nouvelle voie navigable, et à la réunion de la Vistule au port de Vindeau, au moyen d'un double canal qui se trouve presque entièrement achevé. Au mois de janvier 1824, l'empereur le nomma directeur de l'Institut des voies de communication; il en était déjà directeur-adjoint depuis plusieurs années. Cet établissement,qui n'avait d'abord été fondé que pour soixante ou quatre vingts élèves, reçut entre ses mains un accroissement rapide. Une réorganisation complète, opérée par ses soins, sous la direction du duc Alexandre deWurtemberg, dirigeant en chef les voies de communication de l'Empire, a porté le nombre des élèves à près de quatre cents, et donné au cours d'études un degré d'extension qui place cet Institut immédiatement à côté de l'École polytechnique de France. Cette nombreuse pépinière a déjà formé une foule de jeunes ingénieurs qui dirigent aujourd'hui avec un rare succès tous les travaux d'utilité publique, et qui se distinguent autant par leur honorable conduite que par l'éclat de leurs talents. Vers cette époque, le général Bazaine fut encore chargé de la présidence du Comité des bâtiments et constructions hydrauliques de Saint-Pétersbourg. Ces nouvelles fonctions lui fournirent l'occasion de faire exécuter dans cette capitale un grand nombre d'ouvrages d'art, qui réunissent un caractère particulier d'élégance à toutes les conditions d'une rigoureuse solidité. On peut citer, comme exemples bien dignes de remarque sous ce double point de vue, le pont en fonte qu'il a construit près du jardin d'Été, le pont biais en granit, qu'il a jeté sur un canal voisin du palais du Génie, et le pont en charpente par lequel il a joint les deux îles de Kamennai et de Krestarski. · La Russie lui doit la réédification de la poudrière d'Okta. Ce vaste établissement présente maintenant un ensemble de bâtiments et de machines hydrauliques qui peuvent rivaliser avec tout ce que la France et l'Angleterre possèdent de plus complet sous ce rapport. L'inspection faite avec le duc de Wurtemberg, de tous les travaux des provinces occidentales de l'empire et du royaume de Pologne, d'importantes missions et de nombreux.

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