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écrivain une foule de succès obtenus sur nos théâtres secondaires, d'abord parce qu'une suite de succès et de vogues brillantes sont toujours un fait littéraire de quelque importance; parce que c'est à Béraud surtout qu'on dut les modifications ou plutôt la révolution qu'éprouva le genre qu'on exploitait aux boulevards. A partir des Aventuriers, de Cardillac, de Cagliostro, du Corregidor, des Prisonniers de guerre, etc., les tyrans, les niais et les princesses cessèrent de paraitre. Cependant disons, dans l'intérêt même de son avenir, que le vrai talent dramatique dont M. Béraud a fait preuve dans toutes ces pièces, doit surtout lui rappeler qu'il est une scène plus vaste, plus noble, plus digne de l'auteur de la Duchesse et de GuidoReni, et nous l'engageons à s'y faire de nouveau applaudir. En 1830, aux trois journées, M. Béraud, qui avait tant de fois combattu de sa plume le parti royaliste, ne fut pas des derniers à tirer l'épée contre lui. Il reçut la décoration de juillet, et, à la première organisation de la garde nationale, il fut élu à l'u nanimité chef du 3e bataillon de la 7e légion, grade qu'il conserva jusqu'en 1834, et dont il donna sa démission par suite des animosités d'opinion que souleva bruyamment contre lui la publication de son « Ode au soleil de juillet», où il attaque avec énergie le gouvernement. En 1830, le ministère eut l'idée de faire faire l'histoire des trois journées. Chaque arrondissement devait y avoir son histoire particulière, et Me Plougoulm_devait coordonner le tout. M. Béraud fut nommé historien de son arrondissement [le 7"]. En 1833 - 34, à l'époque du choléra, lorsque de toutes parts les gens aisés, les bourgeois quittaient la capitale pour échapper au fléau, M. Béraud resta au poste du danger. Les services éminents qu'il rendit alors à ses concitoyens lui méritèrent la médaille d'honneur que la ville de Paris fit frapper pour ceux [en bien petit nombre] qui bravèrent une mort presque certaine dans l'espoir d'être utiles. Voilà la seule récompense que M. Béraud ait tirée d'une conduite qui peut-être eût valu à d'autres des avantages plus positifs. Nous terminerons cette notice en rap

pelant à nos lecteurs que, nommé l'année dernière directeur du théâtre StMarcel, M. Béraud y a déployé de rares talents administratifs. Maintenant, M. Béraud est tout-à-fait rendu à ses travaux dramatiques, et l'on assure que cet hiver nous entendrons plusieurs fois parler de lui.

LITTÉRATURE.

Poesies.

I. Lettres à mon ami et à ma maitresse, suivies d'Opuscules en vers. Paris, Delaunay, 1816, in-8.

II. Champ d'Asile [le]. Metz, de l'impr. de la veuve Verronnais, 1818, in-8 de 4 pag.

III. Départ [le] du poète à M. de Jouy. Paris, Rosa, 1819, in - 8 de 16 p. IV. A Louis David, ode. Paris, Eymery, 1821, in-8 de 16 pag.

Cette ode est l'un des premiers essais d'un jeune poète, dont la muse est animée par de nobles inspirations.

V. Liberté [la], pièce lue à la loge des Artistes, le 19 juin 1821. Paris, de l'impr. de Dondey-Dupré, 1821, in-8

de 12 pag.

Imprimée par ordre du G.. O... de France. VI. Rappel [le]. A ceux de mes anciens camarades d'armes qui languissent dans l'oisiveté, ou qui volontaire ment ont quitté la France. Paris, MacCarthy, 1821, in-8 de 16 pag.

Opuscule réimprimé dans la même année. VII. Cri d'un vieux soldat à l'exgarde nationale. Paris, Ladvocat, 1827, in-8 de 16 pag.

VIII. Veilles poétiques. Première veille. A l'Europe. La guerre. Paris, Leroux, 1851, in-8 de 144 pag. Praga. Deuxième veille. Paris, Leroux, 1831, in-8 de 16 pag.

IX. Peuple [le], au Soleil de juillet. Paris, de l'impr. du Corsaire, 1834,

in-8.

Cet opuscule a été réimprimé dans la même année à Saint-Pons [Hérault], et publié à Beziers et à Toulouse. Saint-Pons, Franc, in-8 de 4 pag.; et encore, par les soins de l'auteur, avec les deux «Veilles poétiques». La réunion de ces trois opuscules a paru sous ce titre Veilles patriotiques. IIIe édit., ornée du portr. de l'auteur, avec une dédicace à son ami P.-J. de Béranger. Paris, Ernest Bourdin, 1834, in-8.

Romans, Contes et Nouvelles. X. Veillées [les] d'une captive. [ Nouvelles ]. Publiées par Mme ***.

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XIV. Avec Charles [Puisaye] : les deux Coups de sabre, drame en trois actes. Paris, Pollet, 1822, in-8 [1_fr.].

XV. Avec le même les Aventuriers, ou le Naufrage, mélodrame en trois actes. Paris, Bezou, 1824, in-8 [1 fr.].

XVI. Avec Léopold [Chandezon] : Cardillac, ou le Quartier de l'Arsenal, mélodrame en trois actes. Paris, Bezou, 1824, in-8 [1 fr. 25 c.]

Réimpr. dans la même année.

:

XVII. Avec le même la Redingote et la Perruque, ou le Testament, mimodrame en trois actes, à grand spectacle. Paris, Bezou, 1825, in-8 [1 fr. 50 c.1.

XVIII. Avec le même : Cagliostro, mélodrame en 3 actes. Paris, Bezou, 1825, in-8 [1 fr. 50 c.].

Cette pièce obtint une seconde édition dans l'année suivante.

XIX. Avec le même les Prisonniers de guerre, mélodrame en trois actes. Paris, Bezou, 1825, in-8 [1 fr. 25 C.].

XX. Avec le même le Corrégidor, ou les Contrebandiers, mélo drame en trois actes. Paris, Bezou, 1826,

in-8 [1 fr. 50 c.].

XXI. Avec M. J.-T. Merle le Monstre et le Magicien, mélodrame en trois actes. Paris, Bezou, 1826, in-8 [1 fr. 50 c.].

Réimprimé dans la même année.

XXII. Avec Léopold [Chandezon] le Vétéran, pièce militaire en deux actes. Paris, Baudouin frères, 1827, in-8 de 60 pag. [75 c.]; et Paris, Barba, 1827, in-8 de 40 pag. [50 c.].

XXIII. Avec le même : le Rôdeur,ou les deux Apprentis, mélodrame en trois

.

actes. Paris, Barba, 1827, in-8 [1 fr. 50 c.].

XXIV. Avec M. Saint-Hilaire : Irène, ou la Prise de Napoli, mélodrame en deux actes, à grand spectacle. Paris, Barba, 1827, in-8 [50 c.j.

Cette pièce a obtenu une seconde édition l'année suivante.

XXV. Siége [le] de Sarragosse pièce militaire en deux actes, à grand spectacle. Paris, cour des Fontaines, no 7, 1828, in-8 [50 c.].

XXVI. Avec M. *** [J.-T. Merle]: Faust, drame en trois actes, imité de Goethe. Paris cour des Fontaines, no 7, 1828, in-8.

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XXVII.Avec M. Anicet [Bourgeois]: Tom-Wild, ou le Bourreau, mélodrame en trois actes. Paris, cour des Fontaines, no 7, 1828, in-8.

Les quatorze pièces précédentes, à l'exception de Faust, ne portent que le prénom de l'auteur; mais, à partir de la suivante, toutes les compositions dramatiques de M. Béraud portent son nom de famille.

XXVIII. Duchesse [la] et le page,comédie en trois actes et en prose. Paris, cour des Fontaines, no 7, 1828, in-8. Pièce jouée au Théâtre-Français.

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:

XXX. Avec M. Valory [Ch. Mourier] Nostradamus, drame en trois actes et en six parties. Paris, galerie de Chartres, 1829, in-8.

XXXI. Avec M. de Saint-Georges: le Prêteur sur gages, drame en trois actes. Paris, Palais-Royal, galerie de Chartres, 1829, in-8.

XXXII. Avec M. Valory [Ch. Mourier]: Adrienne Lecouvreur, comédie en trois actes et en prose. Paris, PalaisRoyal, galerie de Chartres, 1850, in-8.

Pièce jouée sur le théâtre de l'Odéon.

XXXIII. Guido Reni, ou les Artistes, pièce en cinq actes et en vers. Paris, Mesnier, 1833, in-8, orné d'une lithogr. par Monvoisin [2 fr.].

Pièce représentée sur le Théâtre-Français : elle obtint un second tirage dans la même année. Reprise au théâtre de Versailles, en 1837, elle fut réimprimée par Ern. Bourdin, in-8.

XXXIV.Versailles et son musée. Apropos en vers, représenté sur le théâtre

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XXXVI. Avec M. Alboize: Lélia, drame en trois actes, en prose, précédé d'un prologue, et suivi d'un épilogue. Paris, de l'impr. de Dondey-Dupré. Marchant, 1838, in-8.

XXXVII. Verrerie [la] de la Gare, drame anecdotique et populaire en trois actes. Paris, Marchant, 1838, in-8 [40 c.].

XXXVIII. Avec M. Dumersan: Napoléon, drame historique en trois actes et cinq tableaux. Paris, de l'impr. de Dondey-Dupré. E. Michaud, 1839,

in 8, orné d'une gravure de M.Antony Béraud.

XXIX. Rivalité [la] filiale, comédie en un acte.

Pièce non représentée, et qui a été imprimée dans le « Journal de la Jeunesse ». Paris, 1839.

XL. Avec M. Alphonse Grout : Meurtre et dévouement, drame en trois actes. Paris, Gallet, 1840, in-8.

Fait partie de « Paris dramatique. »

XLI. Avec M. L. Huard [de l'île Bourbon]: Francesco Martinez, drame en trois actes. Paris, Mifliez, 1840, in-8 à deux colonnes [40 c.].

le

No 61 du « Répertoire dramatique. »> XLII. Avec M. Ch. Potier Maître à tous, comédie-vaudeville en deux actes. Paris, Miffliez, 1840, in-8 à deux colonnes.

Pièce faisant partie du « Répertoire dramatique ».

XLIII. Famille [la] Butler, drame en quatre actes. Paris, Marchant, 1840, in-8 à deux colonnes.

Pièce faisant partie du « Magasin théâtral ». A ces pièces imprimées, il faudrait en joindre d'autres qui ont été jouées et non imprimées.

Pièces de M. Antony Béraud, jouées et non imprimées, reçues, annoncées et non jouées: Norma, ou les Prisonniers du Caucase, drame en trois actes [avec M. Merle], au théâtre de la Porte-Saint-Martin, en 1827; l'Avocat et l'Officier, comédie en trois actes, à l'Odéon, en 1826; les Serranos, mélodrame en six tableaux [avec M. Ch. Mourier], au théâtre du Cirque-Olympique, en 1831; la Sœur de bon secours, comédie-vaudeville en un acte, au théâtre Saint-Antoine, 1838; reprise, sous le titre de l'Épreuve, au théâtre Saint-Marcel,

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en 1839; l'Allumeur, drame en trois actes [avec M. Hipp. Hostein], au théâtre SaintAntoine, en 1839; Chimpanzé, drame fantastique en trois actes [avec M. A. Monnier], au théâtre Saint-Marcel, en 1839; - Paris à Dieppe, vaudeville en un acte, joué à Dieppe,

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en 1829, etc., etc. D'autres pièces doivent prendre rang ici pour mémoire; ce sont celles dont la réception a été constatée et dont la représentation annoncée dans le temps a été ajournée pour des causes diverses. On verra, par ce détail, avec quel soin nos recherches sont faites la Sorcière de Verberie, reçue et annoncée, à l'Ambigu-Comique, en 1822; les Ruines de Pompéia [avec M. de Jouy], à l'Académie royale, en 1825; Gargantua, pièce fantastique en 12 tableaux [avec M. Léopold], devait être jouée, en 1837, au théâtre du Cirque-Olympique; le Manteau du dragon, au théâtre Saint-Antoine, en 1839; les OEufs de Pâques, drame en cinq actes [avec M. Alboize], au théâtre St-Martin, en 1838; Jean Second, opéra-comique en deux actes, en 1819, etc., etc.

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Ainsi qu'on le voit, M. Béraud a déjà beaucoup travaillé pour le théâtre; mais bien qu'il ait donné des preuvres qu'il pouvait prétendre à des succès sur les scènes de premier ordre dès qu'il le voudrait, son goût néanmoins lui a fait, le plus souvent, réserver son talent pour les théâtres secondaires pour ceux où le drame a accès, et où il est applaudi. Le drame n'est plus, pour M. Béraud, le genre bâtard de nos mélodramaturges d'il y a quarante ans il n'a pas peu contribué lui-même à cette réformation, et à ramener le public à des goûts plus sains. Voici, du reste, l'opinion de M. Béraud sur le drame, dénommé encore quelquefois mélodrame par la force de l'habitude. « On ne peut nier, nous » écrivait-il un jour, que le drame soit main» tenant une branche le plus et le mieux » exploitée de la littérature dramatique ; dire >> que cela vaut une comédie de mœurs ou de » caractère, serait absurde; mais, à la place » (aussi modeste qu'on voudra) que nous lui assignerions, un drame bien fait, bien pensé, passablement écrit, prend son rang tout » comme toute œuvre dramatique. Qu'importe » la scène sur laquelle on le représente! » Que m'importe à moi que... Gaspardo, par » exemple, ait été joué à l'Ambigu!.. Gaspardo » n'en est pas moins une œuvre fort distinguée, et de beaucoup au-dessus d'une foule » de pièces jouées au Théâtre-Français. Quant » à moi, s'il m'était permis de tirer vanité de » quelques succès, je dirais que j'avouerai » toujours au nombre de mes œuvres les moins >> mauvaises : Cardillac, Cagliostro, Faust. » le Rôdeur, le Fou, le Prêteur sur gages, » le Gars, Lélia, etc., etc. »

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Paris, Pillet aîné, 1819, in-8, avec gravures au trait [11 fr.].

Ce volume a paru par livraisons d'une feuille d'impression, avec une planche.

XLVI. Un Mot sur le tableau d'Iphigénie, refusé par le jury de peinture. Paris, de l'impr. de Mac-Carthy,1824, in-8 de 16 pag.

Imprimé sous le pseudonyme de T.-P. DU

PAVILLON.

Plus tard, M. Béraud a été l'un des rédacteurs des « Annales de l'école française des beaux-arts », continuation de l'ouvrage de Landon : l'année 1827 a été faite entièrement par lui, et il a donné un grand nombre d'articles pour 1833.

HISTOIRE.

XLVII.*Procès des prévenus de l'assassinat de M. Fualdès, ex-magistrat à Rodez. Metz, veuve Verronnais, 1818, in-8 [3 fr.].

XLVIII.* Mémoires [nouveaux] pour servir à l'histoire de l'empereur Napoléon et des Cent-Jours. Paris, MacCarthy, 1818, 2 vol. in-8.

M. Guyot de Fère nous dit dans sa Statistique des hommes de lettres, que « cet ouvrage, « arrêté par la police de France et de Belgi« que, fut envoyé à la Colombie; il paraît « qu'il n'en existe pas d'exemplaires dans le « commerce, en France: l'auteur n'en a même « pas un ». M. Guyot de Fère a bien fait d'ajouter dans le commerce en France. En Belgique, c'est différent, car l'ouvrage a été contrefait à Bruxelles, eú 1824, en un volume in-s.

:

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XLIX. Avec M. P. Dufay: Dictionnaire historique de Paris. Paris, MacCarthy, 1825, 2 vol. in-8, avec 2 plans et une feuille de vignettes.

L. Introduction à toutes les histoires de France, ou Histoire des peuples qui ont habité la Gaule depuis les temps les plus reculés jusqu'à Clovis. Paris, Hachette, 1832, in-12 [3 fr. 50c.]. Ouvrage placé par ordre de l'Université dans toutes les bibliothèques universitaires. - Il n'a point été annoncé par le « Journal de la librairie. »

LI. Histoire pittoresque de la révolution française, par M. Antony Béraud, publiée, avec cent dessins d'après Duplessis Berthaud, David, Girardet, Lecouvreur; remis en lumière, et augmentée de dessins originaux, par MM. Paul de Laroche, Eug. et Ach. Dévéria, etc. Paris, A. Mesnier, 1853 et ann. suiv., in-4.

Cet ouvrage devait former deux volumes qui eussent été distribués au public par livraisons d'une feuille de texte et deux dessins;

mais cette publication a cessé de paraître à la quatrième livraison, par suite de la faillite du libraire. Cependant ce qui a été publié est l'histoire complète des deux années qui ont précédé 89.

LII. Avenir [1] des peuples. Histoire contemporaine des mœurs, des arts, de l'industrie, du commerce, des voyages, etc., dirigée par M. Ant. Béraud. Paris, rue Saint-Martin, no 181, 1834, gr. in-4 de 16 pag.

Ouvrage périodique qui devait paraître tous les samedis, mais dont il n'a été publié que deux numéros, chacun de 8 pag.

Chaque livraison renfermait la valeur d'un fort volume in-8. Ces deux livraisons eurent le plus grand succès en province. Tous les journaux des départements en firent le plus grand éloge. La périodicité d'un tel ouvrage devait déplaire à toutes les polices : celle de l'époque ruina cette entreprise et l'auteur, en arrêtant les numéros à la poste et en exigeant des frais énormes de timbre.

LIII. Mémoires inédits de Henri Masers de Latude, détenu pendant trente-cinq ans à la Bastille et autres prisons d'état, écrits par lui-même; suivis de plusieurs lettres autographes, et précédés d'une Notice, par M. Antony Béraud. Paris, Bourdin, 1835, in-18, avec un portrait [60 c.].

Ajoutons enfin, pour compléter cette section, que M. Béraud, en société avec M. Baudouin père, a publié, comme éditeur, les Mémoires de l'abbé GEORGEL [Paris, A. Eymery, 1820, 6 vol. in-8]. Le Voyage à Saint-Pétersbourg, formant le sixième volume de cet ouvrage, est de M. Béraud. - Cet écrivain a aussi publié une édition des OEuvres de RACINE, avec des notes nouvelles et un commentaire, sur celles de La Harpe, Geoffroy, Luneau de Boisjermain. [ Paris, Mac-Carthy, 1824, 6 vol.

in-12].

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les imprimeurs et dessinateurs litho-
graphes, les libraires, auteurs, gra-
veurs, journalistes, éditeurs, crieurs
d'écrits, afficheurs et délits de la presse,
etc., etc., avec la jurisprudence de la
Cour de cassation. Versailles, Kléfer;
Paris, Deuzet, 1834, in-32 [1 fr. 25 c.].
Sec. édit. Versailles, Kléfer, 1856,
in-32.

BÉRAUD [J.-B.], de l'Allier.
I. Histoire des sires et des ducs de
Bourbon. 812-1831. Paris, Chaberi,
1834-36, 4 vol. in-8 [26 fr.].

II. Histoire des comtes de Champagne et de Brie. Paris, Pitois-Levrault, 1839, 2 vol. in-8 [15 fr.].

BÉRAUD [F.-A.], ex-commissaire de police de Paris, chargé spécialement du service actif de l'attribution des

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BÉRAULT jeune. Ode sacrée à l'Éternel. Orléans, Durand, 1859, in-4 de 8 pag.

BERAULT DE BILLIERS [l'abbé]. Nouveau Manuel du rosaire vivant. Paris, Vaton, 1835, in-18. — IVe édit. Paris, le même, 1836, in-18.

BERBRUGGER [Louis-Adrien], successivement professeur de langues, secrétaire du général Clauzel, lors de son gouvernement en Afrique, aujourd'hui bibliothécaire à Alger, et correspondant de l'Académie des inscriptions et belles-lettres.

I. Avec M. Aimé Paris : Résumé des diverses spécialités étudiées dans les cours de mnémotechnie, ou Memoire artificielle, dirigé par MM. Aimé Paris et Adr. Berbrugger. Paris, les Auteurs, 1823, in-8 [3 fr.] ment. 1825, in-8 de 24 pag.

Supplé

Dans six autres éditions, qui ont suivi celle-ci, M. Aimé Pâris a supprimé le nom de son collaborateur.

II. Curso de temas franceses, o Grammatica practica la obra consta de dos partes.Paris, Duplessis y Co, 1825,

TOM. I.

in-12. Segunda edicion, revista y notablemente enmendada. Paris, Lecointe, 1857, in-12 [2 fr.].

III. Observations critiques sur les vices de notre système d'écriture. Paris, de l'impr. de Sétier, 1827, in-8 de 24 pag.

IV. Histoire de France mnémonisée. Paris, Lévy, 1827, in-18 [5 fr.].— Seconde édition, précédée d'un Traité de mnemotechnie en général. Paris, Mansut, 1832, in-18 [4 fr.].

Cet ouvrage donne les moyens de retenir sultat, l'auteur remplace les chiffres des dates les époques historiques. Pour obtenir ce répar des articulations [ou consonnes effectives]. Ainsi, pour se rappeler que Charlemagne, en 1804, transplanta 100,000 familles saxonnes en Flandre, il traduit, par les articulations v, s, r, les trois chiffres 8, o et 4. Il forme un mot de ces trois articulations, en les combinant avec des sons [ou voyelles affectives], qui n'ont aucune valeur numérique pour les mnémonistes. Les mots visir, visière, véser, etc., seraient susceptibles de représenter 804. L'auteur choisit, parmi ces mots, celui qui a le plus de rapport avec l'événement dont il veut retenir la date. Véser doit être préféré à visir et à visière, si l'on considère que les Saxons transplantés en Flandre habitaient au-delà du Véser, fleuve qui séparait les Saxons-Ostphaliens des Westphaliens. Une fois ce rapport aperçu, il est facile de retrouver la date; car celui qui interroge met sur la voie sans le vouloir, lorsqu'il demande en quelle année Charlemagne a transplanté 100,000 familles en Flandre. Le moyen est fondé sur la liaison des idées. La méthode de mnemonique, qui présente de grands avantages, doit exciter l'attention des hommes éclairés qui s'occupent de ces matières; c'est le moyen de la conduire à sa perfection. Dans un temps où l'on ne dédaigne rien de ce qui est utile, il n'est point à présumer que l'on néglige un procédé dont on peut tirer un si bon parti pour les progrès de l'instruction particulière et publique. [Revue encycl., t. XXXIV, p. 492.]

V. Dictionnaire [nouveau] de poche Paris, Baudouin frères, 1829, et Paris, espagnol-français et français-espagnol. Thiériot, 1835, 2 vol. in-32 [5 fr.]; et Paris, Thiériot, 1837, in-18 [7 fr.]; et 1838, in-32 [6 fr.].

Il a été fait aussi à Hambourg, en 1835, une petite édition de ce Dictionnaire, un vol. in-18.

VI. Conférences sur la théorie sociétaire de Charles Fourier, faites au palais Saint-Pierre, salle de la Bourse, à Lyon, en septembre 1833. Lyon, Babeuf; Perret, 1854, in-8 [2 fr.].

VII. Relation de l'expédition de Mascara, par Adrien Berbrugger, secrétaire de M. le maréchal Clausel. Paris, veuve Le Normant; Delaunay, 1836, in-8 de 96 pag.

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