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eice de sévères fonctions. Tous les articles du Code pénal qui sont contraires à nos mœurs, au système d'une législation vraiment libérale, sont l'objet d une critique judicieuse, et les changements qu'il conseille méritent de fixer l'attention du législateur. Le Code d'instruction criminelle aurait aussi grand besoin de réformes; celles que M. de Berny voudrait introduire, ont pour but d'abréger les lenteurs de la procédure, et par conséquent les souffrances de l'accusé. Ceux mêmes qui n'adopteraient pas toutes les idées de l'auteur, rendront justice à ses intentions et à sa science éclairée. Les législateurs qui seront appelés à réformer nos lois criminelles, les jurisconsultes qui les étudient, liront, méditeront les pensées de M. de Berny; elles seront pour eux une source de lumières et d'innovations utiles; ce sont les pensées d'un vrai magistrat et d'un bon citoyen.

BERNY [Isidore], auteur dramatique. Voy. DÉCOUR.

BERR, de Turique [Michel]. [Voy. la France litter., tome Ier, pag. 297].

I. Discours prononcé le samedi 21 juillet 1827 dans une séance publique du Comité des écoles israélites de Nanei. Nanci, Bontoux; Metz, Gerson-Lévy; Paris, Dondey-Dupré, 1827, in-8 de 16 pag.

II. Lettre au rédacteur du « Progresseur » sur la loi d'élection municipale, en rapport avec le culte israélite; avec des Notes sur les Pays-Bas, la peine de mort, le duel, etc. Paris, de l'impr. de Pihan Delaforest-Morinval, 1829, in-8 de 16 pag.

III. Du passé, du présent et de l'avenir. Paris, Delaunay; Vimont, 1830, in-8 de 32 pag.

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IV. Du rabbinisme et des traditions juives, pour faire suite à l'article «Christianisme ", de Benjamin Constant, et à l'article Judaïsme », de M. de Kératry dans « l'Encyclopédie moderne », avec un avant-propos et des notes. Paris, Sétier; Treuttel et Würtz, 1832, in-8 de 72 pag.

V. Éloge de Benjamin Constant, prononcé le 12 juin 1833 dans la chaire de l'Athénée royal de Paris, avec une préface et des notes. Paris, Treuttel et Würtz, 1836, in-8 de 172 pages (*).

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BERR. Rosa, ou l'Héroïne filiale, trad. de l'allem. par Berr; suivi de Natalie, ou le Dévouement d'une sœur, nouvelle par J.-B.-J. de Chantal [Champagnac]. Paris, Le Huby, 1834, in-12 avec 4 grav. [3 fr.].

BERR [J.-Eunès] -Méthode [nouv.] de clarinette, à 6 et à 13 clés, d'après celle de Vanderhagen, augmentée de toutes les nouvelles tablatures des principes raisonnés de l'instrument; de trois nouveaux duos, et de 25 études mélodiques. Edition entièrement refondue et arrangée d'après les principes des écoles françaises et allemandes. Paris, Aulagnier, éditeur de musique, 1835, in-4 gravé.

BERR [Frédéric].-I. Traité complet de la clarinette à 14 clés. Manuel indispensable aux personnes qui professent cet instrument et à celles qui l'étudient. Paris, Duverger, 1836, in-4 de 104 et une planche [7 fr. 50 c.].

II. Nécessité [de la] de reconstituer sur de nouvelles bases le gymnase musical militaire, pour améliorer les musiques de régiment. Paris, de l'impr. de Mévrel, 1838, in-8 de 32 pag.

III. Méthode [nouv.] de clarinette à 6 et à 13 clés, par J.-Eunès Berr, aug mentée de 45 pièces faciles, études et duos progressifs. Paris, Meissonnier et Heugel, éditeurs de musique, 1839, in-4 [12 fr.].

BERRÉ [J.], à Bruxelles.

Projet de suppression de l'admission des accises en Belgique. Bruxelles, 1832, in-8.

BERRIAT [Jacques-Saint-Prix], connu aussi sous le nom de Berriat-SaintPrix (*), l'un de nos plus érudits jurisconsultes, docteur en droit, avocat à la Cour royale et professeur de procédure et de droit criminel à la Faculté de droit de Paris, membre de l'Institut, de la Société royale des Antiquaires de France et autres sociétés savantes,

est

(*) M. Berriat, dans l'origine, pour se distinguer de son frère, ajoutait à son nom de fainille son nom patronimique, et signait Berriat [Saint-Prix] entre parenthèses; les parenthèses ont eté supprimées avec le temps : depuis vingt ans les ouvrages du professeur portent Berriat Saint-Prix et Berrial-SaintPrix, ce qui a conduit ses fils à signer comme lui, bien que ni l'un ni l'autre n'aient les prénoms de leur père.

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né le 14 septembre 1769, à Grenoble, d'un père qui était procureur au bailliage de cette ville; sa mère, fille et sœur de procureurs au même tribunal. Il fit ses études dans sa ville natale, d'abord au college royal Dauphin, ensuite, pour le droit, au cours de Benoît Pal, depuis professeur à l'École de droit et recteur de l'Académie de Grenoble; et, pour les sciences naturelles et médicales, à l'hôpital de la Charité, dont a été prieur le P. Élysée, depuis chirurgien de Louis XVIII, et où enseignait Villars, auteur de « l'Histoire des plantes du Dauphiné ». Il n'est pas étonnant qu'avec d'heureuses dispositions M. Berriat ait fait de très rapides progrès sous des maîtres si habiles. Il fut gradué, dès 1787, à l'âge de dixhuit ans, et, peu d'années après, il fit son début dans une série de fonctions publiques, bien opposées les unes aux autres, qu'il a toutes remplies, néanmoins, avec distinction durant un demisiècle révolu. M. Berriat a été, de 1791 à 1795, successivement défenseur officieux au tribunal du district de Grenoble; chef des bureaux du clergé et des contributions à l'administration du district de la mème ville; archiviste du département de l'Isère; aide-commissaire des guerres nommé dans un concours ouvert en vertu de la loi du 6 octobre 1791; capitaine et commandant dans des compagnies franches, levées, en 1793, lors de l'invasion de l'armée piémontaise en Maurienne et en Tarentaise pendant le siége de Lyon; quartier maître-trésorier du 10e bataillon des volontaires de l'Isère. La tourmente révolutionnaire commençant à se calmer, M. Berriat reprit les hautes études, voulant s'adonner au professorat. Il fut nommé par le département de l'Isère, élève de cette grande pépinière où se sont formés tant d'hommes devenus depuis célèbres dans les sciences et l'instruction publique : l'ancienne École normale. Îl retourna ensuite à Grenoble, et fut appelé aux fonctions d'administrateur du district. Avec 1796, commença pour M. Berriat toute une carrière de droit scholastique cette même année il fut nommé professeur de législation à l'école centrale de l'Isère, et l'Académie de Grenoble l'admit dans son sein. Le

premier Mémoire que M. Berriat lut à cette Académie, le 20 septembre, sur la filature à froid de la soie, est aussi son premier ouvrage imprimé [ en 1797]; depuis lors, il s'est écoulé quarante huit ans, et M. Berriat n'a pas cessé d'écrire. On remarque, dans l'ensemble de ses productions, la même diversité que dans les fonctions que leur auteur a exercées, et ce sont vraisemblablement ces fonctions qui ont produit cette diversité. Outre le cours de législation professé par M. Berriat à l'école centrale de l'Isère, et dont il a publié les leçons sous le titre de Précis du cours de législation, etc. [Grenoble, 1803-1804, 2 vol. in-8], il fit encore un cours d'économie politique qu'il professa pendant trois ans. Un discours d'ouverture, prononcé le 14 février 1800, paraît être la seule partie de ce cours qui ait été imprimée. En 1805, M. Berriat fut nommé professeur de procédure et de législation criminelle à l'école de droit de Grenoble. En 1808 et 1809, il publia son Cours de procédure civile, et, en 1817, son Cours de droit criminel, deux ouvrages qui, améliorés et augmentés depuis, ont été honorés de traductions en diverses langues, et de contrefaçons en Belgique, et ont valu à leur auteur d'être considéré comme l'un de nos meilleurs professeurs. Le professorat n'absorbait pas tellement M. Berriat, qu'il ne pût être l'un des membres les plus assidus de l'Académie de Grenoble, à laquelle il a lu un assez grand nombre de Mémoires, de Dissertations et d'Éloges que nous rappelons dans notre notice bibliographique. Lorsque le gouvernement résolut de doubler les professeurs de l'École de droit de Paris, deux hommes qui enseignaient alors dans nos départements, avaient, avec des titres peu différents, droit à la chaire de procédure Carré [voyez ce nom], de l'école de Rennes, et M. Berriat, de celle de Grenoble; mais, de Carré, on ne connaissait à Paris que les ouvrages, tandis que M. Berriat y était souvent venu, et y avait laissé beaucoup d'amis influents. Chabot de l'Allier, mort en avril 1819, porta le dernier de ces professeurs sur sa liste de présentation, et, en 1819, il fut nommé. L'année suivante,

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un livre intitulé Jeanne d'Arc, ou Coup d'œil sur les révolutions de France au temps de Charles V1 et Charles VII, et surtout de la Pucelle [1817, in-8], et plusieurs Mémoires d'histoire et d'archéologie firent ouvrir les portes de la Société royale des Antiquaires de France à M. Berriat. Il retrouva pour elle cette même exactitude aux séances qui l'avait fait distinguer précédemment à l'Académie de Grenoble; de 1820 à 1840 il a lu à cette académie un assez grand nombre de mémoires et de dissertations. Une honorable carrière de plus de quarante ans dans l'instruction publique, un grand nombre d'écrits estimables, et plusieurs ouvrages capitaux donnaient des titres à M. Berriat à se présenter à l'Institut : l'Académie des sciences morales et politiques, rétablie seulement en 1832, était la classe à laquelle il croyait être plus utile; il s'y présenta, une première fois, d'abord sans succès; une seconde fois, en 1837; mais l'Académie avait pris des engagements vis-à-vis de M. Dutens, son doyen d'âge. Le duc de Bassano, mort le 13 mai 1839, laissait un nouveau fauteuil vacant à l'Académie; M. Berriat se présenta de rechef pour le remplacer, et le 25 janvier 1840, il fut élu dans la section de législation: parmi ses concurrents figuraient MM. Cormenin, Troplong, Hello, etc. Outre les corps savants dont nous avons parlé dans cette notice, l'honorable professeur, qu'elle concerne, est encore associé correspondant de la Société des sciences et des arts de Grenoble, de l'Académie des sciences et arts de Dijon, de la Société académique des sciences de Paris, de celle des Antiquaires de Normandie, séant à Caen, de celle des Lettres et des Arts de Seineet-Oise, séant à Versailles. M. Berriat est peut-être de tous les professeurs de l'École de droit celui dont les leçons soient suivies avec le plus d'assiduité. Le professeur doit cet entraînement à ses cours, à sa profonde connaissance des matières qu'il traite, à l'aplomb acquis par près de quarante-cinq ans d'enseignement, et aux soins qu'il apporte à entremêler ses leçons, naturellement un peu arides, de récits, d'anecdotes qui viennent à l'appui, et que son auditoire écoute avec plaisir. On a

souvent désiré que M. Berriat apportât plus de philosophie dans ses cours, et qu'il ne s'arrêtat pas où l'enseignement du passé et du présent finit, et où celui du progrès commence; quelques jaloux de sa réputation ont été même, d'après sa manière de professer, jusqu'à lui prodiguer l'épithète de « stationnaire »> ; mais il vient de faire paraître un Mémoire sur la durée et la suspension de la prescription, qui le justifie d'une semblable accusation. En 1797, M. Berriat a épousé mademoiselle Genève, nièce de Gaspard Bovier, avocat au parlement, le même dont il est question dans les œuvres de J.-J. Rousseau. De ce mariage sont issus deux fils, dont nous parlons plus bas. Un peu plus tard, une sœur de M. Berriat a épouse M. Champollion-Figeac ; il en résulte que, à elles seules, ces deux familles peuvent constituer, dans l'avenir, une petite république de lettrés.

OUVRAGES DE M. J. SAINT-PRIX BERRIAT (*). 1. Législation. Critiques

Jurisprudence. d'ouvrages de droit.

I. Précis du cours de législation, fait à l'école centrale de l'Isère. Grenoble, Allier, 1803-04, 2 vol. in-8.

Le tome Ier contient des notions préliminaires sur le droit et les lois, une histoire du droit romain et du droit français ancien et nouveau, etc. [les notions préliminaires ont été refondues et réimprimées en l'an x11, et successivement en 1809... et l'Histoire du droit romain, en 1821...] Le second volume contient le livre premier du Code civil [ le Traité des personnes].

« On y remarque le premier jet d'une histoire du droit romain, développé, plus tard, dans ouvrage ex professo, et d'un précis du droit français ancien et moderne, auquel l'auteur a beaucoup ajouté depuis, par de nouvelles recherches, mais qu'il n'a pas encore publié. »

II. Observations sur les citations

(*) Nous avons scrupuleusement suivi pour nos indications bibliographiques, celles qui ont été données par l'auteur lui-même dans un opuscule de 12 pages, qui ne porte en tête que Ouvrages divers de J.-B. S., qu'il fit imprimer en 1837, lorsque, pour la seconde fois, il se porta candidat à l'Institut. Cet opuscule éléve le chiffre des ouvrages, mémoires, dissertations et notices de M. Berriat à 62; si nous différons avec lui dans le chiffre total, c'est que, contre le strict usage de numérer admis en bibliographie, on a mis à chaque réimpression un nouveau numéro : ainsi, le « Cours de procédure» occupe sept numéros ayant eu six éditions, dont la première a été publiée en trois parties, l'une qui a paru en 1808, les deux autres en 1810.

des auteurs profanes et surtout d'Homère, dans les lois romaines. Paris, C.-H. Langlois, 1839, in-8 de 30 pag. Extrait de la « Revue étrangère et française de législation et d'économie politique », 2o série, tome II, pag. 292 et suiv.

C'est ici une nouvelle édition, corrigée et augmentée, d'une dissertation lue par l'auteur à l'Académie de Grenoble, le 14 juillet 1804, et imprimée dans le Magasin encyclopédique» de 1805, tome V, pages 78 et suivantes.

III. Recherches sur la législation criminelle et de police, au temps des Dauphins, lues à l'Académie de Grenoble, le 8 janvier 1803.

Imprimées dans le « Magasin encyclopédique », ann. 1805, tome VI, p. 341 et suiv.

Les mêmes, sous ce titre Recherches sur la législation criminelle et de police, en Dauphiné, au moyenage [au temps des Dauphins], revues, et lues à la Société des Antiquaires, le 29 mars 1836; suivies d'une Notice sur la vie et les ouvrages du président Valbonnais [édition augmentée d'une Dissertation sur des erreurs imputées à Voltaire] et d'une Description des repas d'Humbert II, dernier dauphin de Viennois. [ Edition revue ]. Paris, C.-H. Langlois, 1836, in-8; et Paris, de l'impr. de Paul Renouard, 1839, in-8 de 68 pag.

Réunion de nouvelles éditions de deux dissertations lues par l'auteur à l'Académie de Grenoble la première le 8 janvier 1805, et imprimée dans le « Magasin encyclopédique de 1805 [décembre], tome VI, pages 241 et suiv.; la seconde, la Description des repas, etc., qui avait été lue le 7 janvier 1802, et imprimée dans la vie année du même recueil, tome VI, p. 297 et suiv. La Notice sur Valbonnais avait été aussi imprimée dans le recueil de Millin, vie année, t. 1er, pages 354 et suiv.

IV. Observations sur les traductions de lois romaines [en particulier sur les traductions de Leduc, Ferrière, Lalaure et Hulot], lues en partie, à l'Académie de Grenoble, le 31 décembre 1806. Grenoble, Peyronnard; et Paris, Goujon, 1807, in-8.

«Elles ont été composées à l'occasion de la traduction du « Corpus juris », par Hulot, Berthelot, etc., 1803 à 1811, 17 vol. in-4, ouvrage annoncé avec emphase, rempli de grossiers contre-sens, et contre lequel il importait de prémunir les jeunes légistes assez naturellement disposés à y chercher un dangereux secours. Les remarques critiques de l'auteur s'appliqueraient, avec autant de justice, à la traduction publiée par M. Bréard de Neuville, 1817 et ann. suivantes, 24 vol. in-8. »

V. Cours de procedure civile. Gre

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« C'est le seul qui réunisse, à la procédure proprement dite, les règles sur la compétence, et les devoirs des magistrats composant les tribunaux, et des officiers ministériels; c'est aussi le seul qui, basé sur une comparaison exacte de toutes les lois existantes, ait, dans ses éditions successives, tenu le public au courant des modifications apportées par la jurisprudence et la législation.»

L'auteur a fait des additions à toutes les

éditions qui ont suivi la première.

La re édition avait, outre les préfaces, 572 pages; la 2, 633; la 3o, 672; la 4, 800; la 5". 834; la 6o, en a 888. Dans toutes, les notes occupent beaucoup plus de placé que le texte, et sont d'ailleurs imprimées avec un caractère fort menu. En un mot, on a calculé (voy. 6° édition, avis, note 3 b, page vj], que 635 pages de ces notes renfermeraient les 1613 pages contenues dans les trois premiers volumes du Droit civil de Toullier, 2e édition.

Le fils cadet de l'auteur [F. B. S.], a ajouté beaucoup de notes à cette édition; elles sont indiquées par ses initiales.

Une partie de la 6° édition, comprenant les titres à Ix de la section 11, livre 11, partie pages 575 à 712], a été extraite en 1836, dans la Sténographie des cours des facultés de Paris (section des cours de procédure, pages à 103, in-8. Paris, Ebrard, recueil supprimé bientôt par un arrêt, sur la poursuite de divers professeurs. Nous disons extraite, parce que plusieurs des leçons se réduisent à une simple reproduction du texte imprimé de la 6° édition, réuni à des fragments de quelques-unes de ses notes les passages peu nombreux, recueillis de l'explication orale ne l'ont pas toujours été avec exactitude).

Le Cours de procédure civile a été traduit trois fois en italien à différentes époques, et par trois personnes(*): la première traduction,faite sur la 3e édition, a été imprimée à Palerme, chez Fù Francesco Abbuck, en 1823, 2 vol. in-8; la seconde, faite sur la 4o édition, parul á Naples, chez Criscuolo, en 1826, 3 vol. in-8; la troisième, faite sur la 5e édition, par l'avo cat Giuseppe-Nicola Rossi. Naples, Tramater, 1826-27, 2 Vol. in-s. - Trois contrefaçons en ont été faites en Belgique : sur la troisième édition [publiée en 1813], sur la quatrième qui parut en 1821], et sur la 6o, de 1835. L'Allge mein Zeitung en annonçait, en 1839, une version allemande, faite sur la 6° édition de l'original, et un Grec, M. P. CYPARISON, S'OCcupait, à la même époque, d'une autre version dans sa langue.

VI. Discours sur les vices du lan

(*) Pour justifier notre assertion, nous n'a vons qu'à reproduire une note de l'avis préli minaire du tome II de l'une de ces traductions, celle de Naples, 1826-27 : « La nostra edizione, noi altamente il protestiamo, nulla ha di commune colla Siciliana del 1823, nè con quella non ha guari uscita da torchi del sig. Criscuolo. Fu fatta la prima sulla terza edizione francese; l'altra sulla quarta; la nostra e sulla quinta ed ultima. migliorata ed accresciuta dietro cure indefesse dell' egregio autore. »

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gage judiciaire, prononcé en 1807, à la séance de clôture de l'École de droit de Grenoble, publié dans le « Magasin encyclopédique de Millin, en 1809, et réimprimé dans le « Journal des avoués» en 1835. Paris, impr. et fonderie de Fain, 1835, in-8 de 28 p. Extrait du « Journal des avoués », juillet 1835, tome XLIX.

Une note placée au bas de la première page nous apprend que : « ce discours, lu le 24 août 1807, à la séance publique de clôture de l'École de droit de Grenoble, et au mois de mars suivant à l'Académie de la même ville, a été imprimé, en janvier 1809, dans le « Magasin encyclopédique » de Millin, mais avec quelques suppressions et avec beaucoup de fautes que l'auteur [il n'avait pu en revoir les épreuves] a corrigées ici. Il y a ajouté 1° les citations des ouvrages où l'on a commis les fautes de langue dont il parle [voy. page 9, note 1]; 2° l'indication de plusieurs autres fautes [elle est dans les notes]. >>

VII. Précis d'un cours sur les préliminaires du droit. Grenoble, Allier, 1809, in-8.

voy. le n° 1.

VIII. Recherches sur les divers mo

des de publication des lois, depuis les Romains jusqu'à nos jours. [Nouv. édition]. Paris, C.-H. Langlois, 1839, in-8 de 30 pag.

Extrait de la «Revue étrangère et française de législation et d'économie politique.>>

Ces recherches ont été lues, en 1808, à la séance publique de rentrée [2 novembre] de l'École de droit de Grenoble; et elles furent insérées en 1809 [tome V, pages 62 et suiv., cahier de septembre] dans le « Magasin encyclopédique». L'auteur les a fait réimprimer autant pour en faire disparaître les fautes assez nombreuses [il n'avait pu en revoir les épreuves] que pour y joindre plusieurs citations et plusieurs remarques utiles, entre autres des observations de M. Félix Berriat, son second fils, sur le mode actuel de publication des lois.

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L'auteur conclut de ses recherches « qu'il y >>a eu, dans la manière de publier les lois, des progrès continuels et sensibles, que le mode >> actuel est le plus parfait qui ait été pratiqué, » qu'il est cependant susceptible de quelques >> améliorations indiquées dans une note, page » 29 et 30» [qui est du fils de l'auteur].

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[Journ. des Savants, 1838, p. 254].

IX. Remarques sur les collections générales de jurisprudence française et principalement sur le Répertoire de M. le comte de Merlin....

Insérées dans le « Moniteur », du 19 septembre 1811.

X. Observations sur le divorce et l'adoption, et sur l'usage ou l'abus qu'en faisaient les grandes familles à Rome, et surtout celle des Césars;

suivies d'un tableau généalogique de la famille des premiers Césars, et de remarques sur les personnes comprises dans ce tableau, lues à la Société des Antiquaires de France, au mois de juin 1833.

Imprimées dans les « Mémoires de la Société royale des Antiquaires de France », tome X, pages et suiv.; 25 et suiv. [1834]. C'est la refonte d'un Mémoire portant le même titre, lu par l'auteur à l'Académie de Grenoble, le 26 juillet 1803, et inséré dans le Magasin encyclopédique de 1814, tome III, p. 14 et suiv. Le tableau et les remarques n'avaient pas été imprimés dans le recueil publié par Millin.

« C'est, dit M. de Golbéry, dans la « Revue » du XIXe siècle, sec. série, tome VI, p. 579, un » morceau remarquable sous le rapport gé» néalogique. Il s'agit de l'abus que les Ro>> mains faisaient du divorce au temps des >> Césars outre l'érudition juridique, le lec>>teur admirera l'excellence des notes et la justesse de critique dont l'auteur fait preuve. >> Nous ajouterons que ce Mémoire est presque » indispensable à la lecture de Suétone et de » Tacite. »

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XI. Cours de droit criminel. Grenoble, Peyronnard, 1817, gr. in-8. IVe édition, revue, corrigée et augmentée. Paris, Nève, 1836, gr. in-8 [6 fr.]

Autre ouvrage augmenté pour chaque édition.

» Il contient, sous un mince volume, un exposé complet des principes de législation et de procédure criminelles, avec toutes les décisions des cours souveraines sur les principales difficultés de la matière. »

La re édition avait, outre les préfaces, 167 pages; la 2o, 200; la 3, 216; la 4 en a 256 (mêmes observations qu'au No v, pour le texte et pour les notes].

Le fils aîné de l'auteur a ca part à cette 4e édition [ses notes sont signées Ch. B. S.]. Elle a également été reproduite, du moins pour les premières pages, dans les pages 101 à 144 de la Sténographie déjà citée [voy. N° V]. Le sténographe a cette fois beaucoup puisé dans l'explication orale, mais malheureusement avec encore beaucoup moins d'exactitude que pour le Cours de procédure.

Le Cours de droit criminel de M. Berriat a été traduit en plusieurs langues, et contrefait deux fois en Belgique. Deux traductions italiennes, faites sur la seconde édition de l'original, publié en 1821, furent imprimées en 1824 l'une intitulée Corso di dritto penale, Napoli, da torchi de Raffaele di Napoli, in-8, est due à M. Giuseppe MALTA; la seconde publiée sous le titre de Corso di dritto criminale, Palermo, della tipogr. del Fù Francesco Abbate, in-8, est due à l'avocat Giuseppe RISERVATO. La quatrième édition de l'original a été traduite en allemand par M. Christian Ernst de WENDT, vice-président de l'Université d'Erlangen, sous ce titre : Lehrbuch des Franzosischen Strafrechts und Strafverfahrens. Munich, 1840, in-8. Une version anglaise, faite sur la quatrième édition de l'original, annoncée en 1839, a dû paraître sous le titre suivant: A Course of criminal Law delivered from the chair of the faculty of law of Paris, by M. Berrial Saint-Prix. Les troisième et

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