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J.-B. BAILLIÈRE et FILS,

LIBRAIRES DE L'ACADÉMIE IMPERIALE DE MÉDECINE,
Rue Hautefeuille, 19, à PARIS.

AOUT 1863

ICONOGRAPHIE

OPHTHALMOLOGIQUE

OU DESCRIPTION, AVEC FIGURES COLORIÉES,

DES MALADIES DE L'ORGANE DE LA VUE COMPRENANT L'ANATOMIE PATHOLOGIQUE, LA PATHOLOGIE ET LA THÉRAPEUTIQUE MÉDICO-CHIRURGICALES

PAR M. SICHEL

Docteur en médecine et en chirurgie des Facultés de Berlin et de Paris, Officier de la Légion d'honneur, commandeur et chevalier de plusieurs ordres, Médecin-oculiste des Maisons impériales d'éducation de la Légion d'honneur, du Burean de bienfaisance du 11e arrondissement, et de plusieurs Sociétés philanthropiques,

OUVRAGE COMPLET

2 vol. in-40, dont 1 vol. de 840 pages de texte et 1 vol. de 80 planches dessinées d'après nature, gravées et coloriées avec le plus grand soin, accompagnées d'un texte descriptif. 172 fr. 50 c. Demi-reliure des deux volumes, dos de maroquin, tranche supérieure dorée.

15 fr.

L'ouvrage que publie aujourd'hui M. le docteur Sichel, sous le titre d'Iconographie ophthalmologique, est le résultat de plus de vingt années de pratique et d'observation. Presque entièrement terminé il y a douze ans, s'il paraît seulement aujourd'hui, c'est que l'auteur n'a voulu le publier qu'après avoir rassemblé un assez grand nombre de dessins originaux qui lui permissent de choisir les figures caractéristiques pouvant servir de types, et en même temps s'être assuré les moyens d'arriver, sous le rapport de la bonne exécution et du fini des planches, à un degré de perfection qui n'a pas été atteint par ses prédécesseurs.

L'auteur et les éditeurs ont pensé que, par la gravure au burin, procédé parfait et permettant d'exprimer avec précision une infinité de détails importants, ils parviendraient à présenter un ouvrage sans analogue dans la science. Les planches, imprimées en couleur, sont retouchées au pinceau, et, comme moyen d'exécution irréprochable, nous avons eu recours pour les détails plus minutieux, tels que les injections vasculaires si caractéristiques des membranes internes, à l'emploi de planches doubles, l'une de fond, pour la partie principale des figures, l'autre de repère, pour les parties accessoires et plus fines. C'est aidé par d'habiles graveurs, fidèles interprètes des dessins de M. Émile Beau, que nous espérons mettre ce livre à la hauteur de l'état actuel de la science et de l'art.

Sous le rapport des dessins originaux, nous pouvons dire qu'il sera difficile, pour ne pas dire impossible, d'atteindre à un plus haut degré de perfection. Pendant un grand nombre d'années, M. Émile Beau a mis son talent exclusivement à la disposition de l'auteur; il n'a cessé jusqu'à ce jour de peindre pour lui tous les cas remarquables qui se sont présentés à sa clinique ou dans sa pratique particulière, et qui ont paru à M. Sichel dignes d'être offerts comme types. En s'occupant si longtemps de la représentation des maladies oculaires, M. Beau a acquis une rare facilité à saisir et à reproduire la vérité pathologique dans ses nuances les plus délicates. Si l'expression n'était pas trop ambitieuse, nous dirions qu'on peut regarder les figures qui composent cet ouvrage non-seulement comme la fidèle représentation, mais presque comme l'équivalent de la nature. Partout le modèle a été conscien

cieusement, servilement copié dans ses formes, ses dimensions, ses teintes. Rien n'est inventé, rien n'est embelli, exagéré ni fait à peu près. Les points, les moindres stries, ont été comptés. De cette manière, rien de faux, rien d'imaginaire n'a pu se glisser dans ces reproductions graphiques, qui, par conséquent, peuvent avoir la prétention d'expliquer, d'éclairer et de contrôler non-seulement les descriptions de l'auteur, mais encore celles de tous ceux qui ont traité la même matière.

Le texte, à part une explication sommaire des figures, se compose de deux parties, l'une pratique, l'autre théorique.

La première partie est formée par les observations qui servent de description aux dessins. Ces observations remontent, pour la plupart, à dix, quinze et vingt ans : nouvelle garantie pour la valeur des idées, déduites de faits aussi anciens, et que l'expérience, depuis lors, a si fréquemment ramenés sous les yeux de M. Sichel. C'est là une partie essentielle dans laquelle il faudra chercher tous les exemples, tous les préceptes de la thérapeutique, qu'on ne trouvera pas dans la partie théorique. Ici, comme dans son enseignement clinique, l'auteur a cru devoir toujours rattacher ces préceptes aux observations particulières dont ils découlent, afin de les présenter comme des conséquences logiques de faits bien avérés, et non comme des théories préconçues.

La seconde partie a pour but de relier les observations par une exposition méthodique et concise destinée à unir les planches et leurs descriptions en un tout plus homogène, à les présenter dans un ordre plus logique, à les coordonner en une série systématique et non interrompue, enfin, à en faire en quelque sorte un Traité clinique des maladies des yeux, commenté et rendu pratique par une série de figures.

Comme on le voit, le but de l'auteur est en même temps pratique et scientifique : enseigner la partie de l'ophthalmologie qu'on n'apprend pas dans les livres, le diagnostic, base de tout traitement rationnel, auquel on n'arrive qu'en se familiarisant avec les formes et l'aspect des maladies par un examen répété. C'est cet examen qui manque aux jeunes praticiens; car malheureusement la clinique ophthalmologique n'a pas encore trouvé en France une assez large place dans l'enseignement officiel de la médecine. Cette lacune, M. Sichel a cherché à la combler par un long enseignement libre et par la publication de cette Iconographie. Il a voulu qu'un médecin, en comparant les figures et la description, pût reconnaître et guérir la maladie représentée, quand il la rencontrerait dans sa pratique.

L'ordre qui a paru le plus rationnel à l'auteur a été de commencer par l'étude des Ophthalmies et des Cataractes, ces deux parties principales de l'ophthalmologie qui représentent le mieux, l'une la médecine, l'autre la chirurgie, et sur lesquelles il a le plus souvent à revenir. L'ouvrage est terminé par deux tables, l'une des matières, l'autre alphabétique.

Il est peu de médecins français ou étrangers qui, venant étudier à Paris, n'aient suivi la clinique ophthalmique de M. le professeur Sichel, où chaque jour se pressent les faits les plus curieux sur les diverses maladies qui peuvent affecter l'organe de la vue. Tous savent avec quel soin et quel scrupule M. Sichel interroge et examine les malades, avec quelle exactitude et quelle sûreté il caractérise le diagnostic et formule le mode de traitement de ces maladies souvent si compliquées.

L'Iconographie ophthalmologique est complète en vingt-trois livraisons, dont vingt composées chacune de vingt-huit pages de texte grand in-4o, de quatre planches dessinées d'après nature, gravées, imprimées en couleur et retouchées au pinceau avec le plus grand soin, et trois livraisons (17 bis, 18 bis et 20 bis) de texte complémentaires. Quelques planches représentant les instruments sont seules imprimées en noir.

On peut se procurer séparément les dernières livraisons.

Prix de la livraison, ? fr. 50.

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LEÇONS

SUR

LE STRABISME ET LA DIPLOPIE

OUVRAGES DU MÊME AUTEUR

CHEZ LES MÊMES LIBRAIRES.

Physiologie et pathologie fonctionnelle de la vision binoculaire, suivies d'un Aperçu sur l'appropriation de tous les instruments d'optique à la vision avec les deux yeux, l'ophthalmoscopie et la stéréoscopie. Paris, 1861. In-8, avec figures. 9 fr.

De l'influence, sur la fonction visuelle binoculaire, des verres de lunettes convexes ou concaves. 1860.

Théorie de l'ophthalmoscope, avec les déductions pratiques qui en découlent, indispensable à l'intelligence du mécanisme de l'instrument. Paris, 1859. In-8, figures. 1 fr. 50 Deux Mémoires sur la cause et le mécanisme des images multiples, ou de la Polyopie monoculaire, présentés l'un à l'Académie des sciences (Comptes-rendus, mars 1862), l'autre, à l'Académie impériale de médecine, 6 janvier 1863 (Bulletin de l'Académie impériale de médecine).

Note sur la grandeur apparente des objets vus au moyen des instruments d'optique, et les conditions qui doivent présider à l'appréciation de leur pouvoir amplifiant. (Mémoires des concours des savants étrangers publiés par l'Académie royale de médecine de Belgique, 6 juillet 1862). Bruxelles. In-4.

Principes de mécanique animale, ou Étude de la locomotion chez l'homme et les animaux vertébrés. Paris, 1858. 1 vol. in-8 de 484 pages, avec 65 figures intercalées dans le texte. 7 fr. 50

Ouvrage couronné par l'Académie des sciences.

Note relative à une théorie nouvelle de la cause des battements du cœur, lue à l'Académie des sciences, le 15 août 1855 (Gazette médicale de Paris), 25 du même mois. Lettre au rédacteur de la Gazette médicale de Paris sur le même sujet, 6 septembre 1856. Considérations géométriques propres à préciser les rapports de situation du fémur avec le bassin, dans les états morbides de l'articulation coxo-fémorale (Gazette médicale de Paris), 1854, et chez l'auteur.

Application de la même méthode à l'étude des rapports de l'humérus avec le scapulum, dans les maladies de l'articulation scapulo-humérale (Gazette médicale de Paris), 1856, et chez l'auteur.

Recherches sur l'hypnotisme, ou Sommeil nerveux (en collaboration avec le docteur Demarquay). 1860.

CORBEIL, typ. et stér. de CRETE

SUR

LE STRABISME ET LA DIPLOPIE

PATHOGÉNIE ET THÉRAPEUTIQUE

PAR

F. GIRAUD-TEULON

DOCTEUR EN MÉDECINE DE LA FACULTÉ DE PARIS,
ANCIEN ÉLÈVE DE L'ÉCOLE POLYTECHNIQUE,

LAURÉAT DE L'INSTITUT (ACADÉMIE DES SCIENCES),
MEMBRE DE LA SOCIÉTÉ DE MÉDECINE DE LA SEINE,

MEMBRE CORRESPONDANT DE L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE TOULOUSE,
DE L'ACADÉMIE DU GARD, ETC.

AVEC FIGURES INTERCALÉES DANS LE TEXTE.

PARIS

J. B. BAILLIÈRE ET FILS,

LIBRAIRES DE L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DE MÉDECINE,

Rue Hautefeuille, 19.

LONDRES

HIPP. BAILLIÈRE, 219, REGENT-STREET.

NEW-YORK

BAILLIERE BROTHERS, 440, BROADWAY.

MADRID, C. BAILLY-BAILLIÈRE, PLAZA DEL PRINCIPE alfonso, 11

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