No doubt M. Taine is of those writers who provoke one to contradict them; but no contradiction will hinder the "History of English Literature from being, when all is said, one of the most considerable books which have appeared for the last ten years. 2. Translate the following passages from Corneille :— (a) Nous serons les miroirs d'une vertu bien rare : Mais votre fermeté tient un peu du barbare: Peu, même des grands cœurs, tireraient vanité D'aller par ce chemin à l'immortalité : (b) A quelque prix qu'on mette une telle fumée, Flatteuse illusion, erreur douce et grossière, Tu n'as frappé mes yeux d'un moment de clarté (c) L'air résonne des cris qu'au ciel chacun envoie; Albe en jette d'angoisse, et les Romains de joie. Comme notre héros se voit près d'achever, C'est peu pour lui de vaincre, il veut encor braver. 3. What is the position of Racine in French Literature? 4. Translate and explain-bourgeois gentilhomme, essuyer, rente, tintamarre, bailler, pour renfort de potage, galimatias, nonchalance, biseau, ma mie. 5. Translate, adding short notes, the following from Boileau : (a) Quelque sujet qu'on traite, ou plaisant, ou sublime, (b) Que toujours le bon sens s'accorde avec la rime; Lui-même en mesura le nombre et la cadence, (c) L'âge viril, plus mûr, inspire un air plus sage, Se pousse auprès des grands, s'intrigue, se ménage, Contre les coups du sort songe à se maintenir, (d) Et que craindre en ce siècle, où toujours les beaux-arts D'un astre favorable éprouvent les regards? 6. Write a short account of Pascal and his works; of the Art Poétique; and of the Encyclopédie. "I think him one 7. Dr. Johnson said of Rousseau :of the worst of men, a rascal who ought to be hunted out of society as he has been.' When Boswell asked-" Sir, do you think him as bad a man as Voltaire ?" Johnson replied, "Why, sir, it is difficult to settle the proportion of iniquity between them." Is your view of these two writers in accord with Dr. Johnson's? 8. Translate from Victor Hugo (a) Le roi ne voudrait pas! lui, roi sage et roi juste! Puis, choisissant les mots pour cette oreille- Il disait que les temps ont des flots souverains; Qui veut rompre de front et la vague et le vent. (b) Enfants! aimez les champs, les vallons, lesfontaines, (c) Les chemins que le soir emplit de voix lointaines, Et l'onde et le sillon, flanc jamais assoupi, Où germe la pensée à côté de l'épi. herbes ; la main et marchez dans les Regardez ceux qui vont liant les blondes gerbes; C'est le verbe, obscur ou vermeil, Qui se mêle au bruit des roseaux. Et qu'on sent vivre au fond des tombes ! (d) Il semblait grelotter, car la bise était dure. C'était, sous un amas de rameaux sans verdure, Une pauvre statue, au dos noir, au pied vert, Un vieux faune isolé dans le vieux parc désert, Qui, de son front penché touchant aux branches d'arbre, Se perdait à mi-corps dans sa gaîne de marbre. Et, comme toute chose immobile,―oublié ! 66 9. Translate from Taine, and add brief notes(a) Quand le renard s'approche du corbeau pour lui voler son fromage, il débute en papelard, pieusement et avec précaution, en suivant les généalogies; il lui nomme son bon père, don Robart qui si bien chantait," il loue sa voix qui est "si claire et si épurge." "Au mieux du monde chantissiez, si vous vous gardissiez des noix." (b) On y voit des francklins, pareils à celui que décrit Chaucer, "sanguin de complexion," libéral et grand mangeur comme ses ancêtres, amateur de repues franches, "chez qui le pain, la bière sont toujours sur la table; " dont la maison n'est jamais sans viande cuite au four, chez qui la mangeaille est si plantureuse "que chair et poisson neigent dans son logis; " qui "a maintes grasses perdrix en cage; qui a maintes brèmes et maints brochets dans son étang;" qui tempête contre son cuisinier "si la sauce n'est pas piquante et forte"; et "dont la table reste à demeure, prête et garnie toute la journée." (c) "Les Suisses sont du XVI. siècle, regardez leur fraise, leur plumet blanc, leur hallebarde, les raies rouges, jaunes et noires de leur justaucorps; on dit que le costume a été dessiné par MichelAnge.' "Michel-Ange a donc tout fait ici?" "Tout ce qu'il y a de meilleur." "Alors il aurait bien dû améliorer le gigot." habituerez." "Vous vous y "Pas plus qu'au vin, et les jambes commencent à me rentrer dans le corps." (d) Le postillon, bon homme, prend une pauvresse en route, et la met à côté de lui sur son siége. Quels gens gais! Elle chante en patois, le voilà qui chante, le conducteur s'en mêle, puis un des gens de l'impériale. Ils rient de tout leur cœur ; leurs yeux brillent. Que nous sommes loin du Nord! Dans tous ces méridionaux il y a de la |