L'espadon satyrique

Capa
Librairie du bon vieux temps, J. Fort, 1922 - 205 páginas
 

Outras edições - Ver tudo

Palavras e frases frequentes

Passagens conhecidas

Página 22 - De mes habitz (en efFect) il pilla Tous les plus beaux, et puis s'en habilla Si justement, qu'à le veoir ainsi estre, Vous l'eussiez prins (en...
Página 15 - Sert au peuple de fable, aux plus grands de risée; Si les gens de latin des sots sont dénigrés...
Página 17 - Tous ces beaux suffisans dont la cour est semée |Ne sont que triacleurs et vendeurs de fumée, Ils sont beaux, bien peignez, belle barbe au menton : Mais quand il faut payer, au diantre le teston! Et faisant des mourans, et de l'ame saisie, Ils croyent qu'on leur doit pour rien la courtoisie.
Página i - Première édition complète et critique d'après l'édition originale de 1618, augmentée des éditions suivantes, avec une notice, une bibliographie, un glossaire, des variantes et des notes par Fernand Fleuret et Louis Perceau.
Página 15 - Mais quoi ! me diras-tu, il t'en faut autant faire. Qui ose a peu souvent la fortune contraire. Importune le Louvre, et de jour et de nuit; Perds, pour t'assujettir, et la table et le lit ; Sois entrant, effronté, et sans cesse importune : En ce temps l'impudence élève la fortune.
Página 18 - Et ne vous doit soucier ni de qui ni combien. Prenez à toutes mains, ma fille, et vous souvienne Que le gain a bon goût, de quelque endroit qu'il vienne. Estimez vos amants selon le revenu : Qui donnera le plus qu'il soit le mieux venu.
Página 15 - Pourvu qu'on soit morguant, qu'on bride sa moustache, Qu'on frise ses cheveux, qu'on porte un grand panache, Qu'on parle baragouin et qu'on suive le vent, En ce temps du jourd'hui l'on n'est que trop savant.
Página 147 - Et telle est au sermon tant que le jour nous luit, Que j'ay veue au bordeau tout le long de la nuit. Or, une j'en cognois de semblable farine, Qui est une Laïs et fait de la Pauline...
Página 25 - En rimeront un air nouveau. Souris, en leurs tendres cassines, Pitois, belettes, martes, foynes, Et les chats en leur miaou, Les oyseaux en leur tirelire, Nous entendrons chanter et bruire Tes prouesses sur le filou. Tu es plus fine, vieille drogue, Que Moregard, cet astrologue Qui fit jadis un Roy en l'air ; Tu es plus fine que la Brousse, Et que Cesar, qui va en housse, Dans le Sabat, comme un esclair (2).
Página xlvii - SIÈCLE. A Paris, chez Anthoine de Sommaville, au Palais, en la gallerie des Libraires près la Chancellerie.

Informação bibliográfica