Jocelyn: Épisode. Journal trouvé chez un curé de village, Volume 2C. Gosselin et Furne, 1836 - 231 páginas |
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... Pauvre ange , prise au piége à l'homme seul tendu , Tendre enfant , par toi - même à mon sein confiée , Que par mon amour même , ô Dieu , sacrifiée , Proscrite de ces bras ouverts pour la porter , Elle SIXIÈME ÉPOQUE .
... Pauvre ange , prise au piége à l'homme seul tendu , Tendre enfant , par toi - même à mon sein confiée , Que par mon amour même , ô Dieu , sacrifiée , Proscrite de ces bras ouverts pour la porter , Elle SIXIÈME ÉPOQUE .
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... bras ouverts pour la porter , Elle aille en retombant à mes pieds se heurter , Traîner dans les langueurs d'un éternel veuvage Du front qu'elle adora l'ineffaçable image ! Ou porter , jeune et morte , aux bras d'un autre époux , D'un ...
... bras ouverts pour la porter , Elle aille en retombant à mes pieds se heurter , Traîner dans les langueurs d'un éternel veuvage Du front qu'elle adora l'ineffaçable image ! Ou porter , jeune et morte , aux bras d'un autre époux , D'un ...
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... bras dont l'étreinte , ô ma fille ! ô ma sœur ! Vont en se refermant te sceller sur mon cœur ! Oh ! tu m'entends ! oh ! viens , oh ! viens vivante ou morte , Dans notre ciel à nous viens que je te remporte ! Renversons le rocher ...
... bras dont l'étreinte , ô ma fille ! ô ma sœur ! Vont en se refermant te sceller sur mon cœur ! Oh ! tu m'entends ! oh ! viens , oh ! viens vivante ou morte , Dans notre ciel à nous viens que je te remporte ! Renversons le rocher ...
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... bras convulsif , au lieu de ces froids marbres , J'embrassais , en pleurant , les racines des arbres , Et me collant au sol comme pour écouter , Je croyais sur mon cœur sentir Dieu palpiter ! Désert retentissant des bruits de la nature ...
... bras convulsif , au lieu de ces froids marbres , J'embrassais , en pleurant , les racines des arbres , Et me collant au sol comme pour écouter , Je croyais sur mon cœur sentir Dieu palpiter ! Désert retentissant des bruits de la nature ...
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... bras ouverts et la tête inclinée , Cette image de bois du maître que je sers , Céleste ami , qui seul me peuple ces déserts , Qui , lorsque mon regard le visite à toute heure , Me dit ce que j'attends dans cette âpre demeure , Et ...
... bras ouverts et la tête inclinée , Cette image de bois du maître que je sers , Céleste ami , qui seul me peuple ces déserts , Qui , lorsque mon regard le visite à toute heure , Me dit ce que j'attends dans cette âpre demeure , Et ...
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Palavras e frases frequentes
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Passagens conhecidas
Página 81 - ... Formaient autour des troncs des cités , des villages, Et les hommes épars sur des gazons épais Mangeaient leur pain à l'ombre et conversaient en paix. Tout à coup comme atteints d'une rage insensée Ces hommes se levant à la même pensée...
Página 151 - Vit la montagne fondre et baisser à sa vue , Et quand il eut atteint son horizon nouveau , A son œil confondu tout parut de niveau. — Eh bien ! dit le soleil , tu vois, oiseau superbe, Si pour moi la montagne est plus haute que l'herbe.
Página 109 - Je touche avec amour leurs branches de la main, Comme de vieux amis de cœur je les aborde : Car dans l'isolement mon âme, qui déborde De ce besoin d'aimer, sa vie et son tourment, Au monde végétal s'unit par sentiment; Et si Dieu réduisait les plantes en poussière, J'embrasserais le sol et j'aimerais la pierre!... Je caresse en rentrant sur le mur de ma cour, L'aile de mes pigeons tout...
Página 120 - Enfonce plus avant le glaive qui les tranche ; Le timon plonge et tremble, et déchire ses doigts. La femme parle aux bœufs du geste et de la voix : Les animaux, courbés sur leur jarret qui plie, Pèsent de tout leur front sur le joug qui les lie ; Comme un cœur généreux leurs flancs battent d'ardeur; Ils font bondir le sol jusqu'en sa profondeur. L'homme presse ses pas, la femme suit à peine; Tous au bout du sillon arrivent hors d'haleine ; Ils s'arrêtent : le bœuf rumine , et les enfants...
Página 121 - Au titnon les bœufs accouplés , Et les coteaux multiplièrent Les grands peuples comme les blés ; Et les villes, ruches trop pleines, Débordèrent au sein des plaines ; Et les vaisseaux , grands alcyons , Comme à leurs nids les hirondelles , Portèrent sur leurs larges ailes Leur nourriture aux nations...
Página 145 - Bien pins que leur raison j'instruis leur conscience : La nature et leurs yeux , c'est toute ma science ! Je leur ouvre ce livre , et leur montre en tout lieu L'espérance de l'homme et la bonté de Dieu.
Página 119 - En deux monceaux poudreux les ailes les renversent. Ses racines à nu, ses herbes, se dispersent ; Ses reptiles, ses vers, par le soc déterrés, Se tordent sur son sein en tronçons torturés ; L'homme les foule aux pieds et secouant le manche Enfonce plus avant le glaive...
Página 126 - L'enlève et , suspendu , l'emporte à sa mamelle , L'endort en le berçant du sein sur ses genoux , Et s'endort elle-même un bras sur son époux ; Et sous le poids du jour la famille sommeille Sur la couche de terre , et le chien seul les veille; Et les anges de Dieu d'en haut peuvent les voir , Et les songes du ciel sur leurs têtes pleuvoir...
Página 103 - Marthe filait, assise en haut sur le palier. Son fuseau de sa main roula sur l'escalier; Elle leva sur moi son regard sans mot dire, Et, comme si son œil dans mon cœur eût pu lire, Elle m'ouvrit ma chambre et ne me parla pas. Le chien seul en jappant s'élança sur mes pas, Bondit autour de moi de joie et de tendresse, Se roula sur mes pieds enchaînés de caresse, Léchant mes mains, mordant mon habit, mon soulier, Sautant du seuil au lit, de la chaise au foyer, Fêtant toute la chambre, et semblant...
Página 124 - L'homme passe la main sur son front, sa voix baisse, Le soc glissant vacille entre ses doigts nerveux ; La sueur, de la femme imbibe les cheveux. Ils arrêtent le char à moitié de sa course ; Sur les flancs d'une roche ils vont lécher la source, Et, la lèvre collée au granit humecté, Savourent sa fraîcheur et son humidité. Oh! qu'ils boivent dans cette goutte L'oubli des pas qu'il faut marcher! Seigneur, que chacun sur sa route...