Κλαῖον δὲ λιγέως, ἀδικώτερον ἤ τ ̓ οἰωνοί φῆναι, ἢ αἰγυπιοι γαμψώνυχες, οἷσί τε τέκνα ἀγρόται ἐξείλοντο, πάρος πετεεινὰ γενέσθαι. OD. XVI, v. 217. Ως δ' ὅτε Πανδαρέου κούρη, χλωρηίς ἀηδὼν, καλὸν ἀείδησιν, ἔαρος νέον ἱσταμένοιο, δενδρέων ἐν πετάλοισι καθεζομένη πυκινοῖσιν· * τε θαμὰ τρωπῶσα χέει πολυηχέα φωνὴν, παῖδ ̓ ὀλοφυρομένη Ἴτυλον φίλον, ὅν ποτε χαλκῷ κτεῖνε δι ̓ ἀφραδίας, κοῦρον Ζήθοιο ἄνακτος. OD. XIX, v. 518. On trouve encore dans l'Iliade une image analogue (II. ΙΙ, v. 315), développée par Moschus dans l'Idylle de Mégare: Ως δέ τ ̓ ὀδύρεται ὄρνις ἐπὶ σφετέροισι νεοσσοῖς ὀλλυμένοις, οὔςτ ̓ αἰνὸς ὄφις, ἔτι νηπιάχοντας, Θάμνοις ἐν πυκινοῖσι κατεσθίει· ἡ δὲ κατ ̓ αὐτοὺς πωτᾶται κλάζουσα μάλα λιγὺ πότνια μήτηρ οὐδ ̓ ἄρ ̓ ἔχει τέκνοισιν ἐπαρκέσαι· ἡ γάρ οἱ αὐτῇ ท ἆσσον ἴμεν μέγα τάρβος ἀμειλικτοιο πελώρου. Moschus, Idylle IV, v. 21. les La mort d'Orphée rappelle celle de Penthée déchiré par Bacchantes (Euripide, Bacchantes, v. 1095) (Théocrite, Idylle XXVI); mais les derniers accents de son amour n'ont point de modèle. Ovide, qui a fait de l'épisode entier une imitation généralement médiocre, a été inspiré par ce touchant passage dans lequel il a presque égalé Virgile (Metam. ch. X, v. 1 à ch. XI, v. 53). Pope l'a également reproduit dans sa belle Ode à Ste.-Cécile, qui n'a été surpassée que par celle de Dryden sur la Fête d'Alexandre. Hæc Proteus et se jactu dedit æquor in altum ; Ducit, et intactâ totidem cervice juvencas. Aristée est frappé comme Ménélas de l'affligeante révélation du devin : Ως εἰπὼν, ὑπὸ πόντον ἐδύσατο κυμαίνοντα. αὐτὰρ ἐγὼν ἐπὶ νῆας ἅμ ̓ ἀντιθέοις ἑτάροισιν ἤϊα· πολλὰ δέ μοι κραδίη πόρφυρε κιόντι. OD. IV, v. 570. L'explication que Cyrène donne de l'oracle, et le sacrifice expiatoire qu'elle prescrit à son fils, offrent une exacte analogie avec les préceptes de Circé à Ulysse se rendant aux royaumes des ombres. Ces superstitions, nées d'une source commune, régnoient également en Egypte, en Grèce et en Italie: Αὐτὸς δ ̓ εἰς Ἀΐδεω ἰέναι δόμον εὐρώεντα· ἔνθα μὲν εἰς Ἀχέροντα Πυριφλεγέθων τὲ ῥέουσι, τὸ τρίτον αὖθ ̓ ὕδατι· ἐπὶ δ ̓ ἄλφιτα λευκὰ παλύνειν. OD. X, v. 512 Les vœux d'Ulysse sont exaucés comme ceux d'Aristée (Od. XI, v. 25). L'image pittoresque des abeilles suspendues en essaim rappelle ces deux vers de l'Iliade: Βοτρυδὸν δὲ πέτονται ἐπ ̓ ἄνθεσιν εἰαρινοῖσιν· αἱ μέν τ ̓ ἔνθα ἅλις πεποτήαται, αἱ δέ τε ἔνθα. IL. II, v. 89. Hæc pecorumque canebam, cultu super arvorum 560Et super arboribus, Cæsar dùin magnus ad altum Fulminat Euphraten bello, victorque volentes Per populos dat jura, viamque affectat Olympo. Illo Virgilium me tempore dulcis alebat Parthenope, studiis florentem ignobilis otî; Carmina qui lusi pastorum, audaxque juventâ Tityre, te patulæ cecini sub tegmine fagi. Enfin, après avoir glorieusement achevé sa tâche, Virgile se consacre quelques vers dans ce modeste épilogue qu'il paroît avoir composé long-temps après les Géorgiques, au moment où la publication de l'Enéide venoit de l'élever au-dessus de tous ses rivaux et de lui assurer la faveur spéciale d'Auguste. Cette modération est d'autant plus louable qu'elle n'étoit pas commune parmi les auteurs de son temps; témoin le fastueux épilogue d'Horace : Exegi monumentum ære perennius Quod non imber edax, non aquilo impotens Annorum series, et fuga temporum. Non omnis moriar; multaque pars meî Vitabit Libitinam. Usque ego posterâ Crescam laude recens, dùm Capitolium Livre III, ode 30. Ovide a terminé dans le même style son poëme des Métamorphoses (ch. XV, v. 846). La Fontaine au contraire, dont l'aimable naïveté sympathisoit si bien avec celle de Virgile, n'a cru pouvoir mieux finir le 11me, livre de ses fables qu'en traduisant l'épilogue des Géorgiques. |