Théorie du squelette humain: fondée sur la comparaison ostéologique de l'homme et des animaux vertébrés

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A. Bertrand, 1856 - 176 páginas

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Página 9 - Vicq-d'Azyr, comme dans l'anatomie comparée ordinaire, ces deux caractères que la nature paraît avoir imprimés à tous les êtres, celui de la constance dans le type et de la variété dans les modtfixations.
Página 9 - ... anatomie comparée , l'observation des rapports et des différences qui existent entre les parties analogues de l'homme et des animaux. M. Vicq d'Azyr donne ici un essai d'une autre espèce d'anatomie comparée, qui jusqu'ici a été peu cultivée et sur laquelle on ne trouve, dans les anatomistes, que quelques observations isolées : c'est l'examen des rapports qu'ont entre elles les différentes parties d'un même individu. » Condorcet ajoutait, d'après Vicq d'Azyr, que...
Página 2 - Comme ce n'est qu'en comparant que nous pouvons juger; que nos connaissances roulent même entièrement sur les rapports que les choses ont avec celles qui leur ressemblent ou qui en diffèrent, et que s'il n'existait point d'animaux, la nature de l'homme serait encore plus incompréhensible ; après avoir considéré l'homme en lui-même, ne devons-nous pas nous servir de cette voie de...
Página 9 - ... différentes espèces d'animaux. M. Vicq-d'Azyr donne ici un essai d'une autre espèce d'anatomie comparée qui jusqu'ici a été peu cultivée, et sur laquelle on ne trouve dans les anatomistes que quelques observations isolées : c'est l'examen...
Página 5 - La nature semble avoir formé les différentes espèces et leurs parties correspondantes sur un seul plan , mais qu'elle sait varier à l'infini , comme elle dirige tous les corps célestes par une seule force, dont l'effet variant avec les distances, produit toutes les apparences qu'ils nous présentent.
Página 14 - il ne s'agit nullement , dans les ressemblances des extrémités , d'une vaine loi de répétition que leurs différences réfutent suffisamment : c'est par cette facilité à généraliser sans examen des propositions qui ne sont vraies que dans un cercle étroit, que l'on est arrivé à l'établir. Ces ressemblances et ces différences sont également déterminées non par la loi de répétition, mais par la grande et universelle loi des concordances physiologiques et de la convenance des moyens...
Página 56 - ... en un seul os, soit que les doigts participent à cette réduction, comme chez les Pachydermes, les Ruminants, les Solipèdes , soit qu'ils restent séparés, comme dans les pieds postérieurs des Gerboises et des Oiseaux. Et remarquez que certaines de ces coalescences ne s'opèrent que par les progrès de l'âge, au canon des Ruminants, par exemple (1).
Página 80 - Qua« drumanes, même dans ceux qu'on nomme Anthropo« morphes. « Goethe (1) a dit que les anciens ont eu connaissance de « cet os, ce qui est exact ; il s'est toutefois mépris sur la « manière dont ils l'ont connu, s'il a voulu faire allusion « à son existence chez l'homme. Le célèbre poêle de « Francfort a d'ailleurs très-bien reconnu l'erreur dans « laquelle était tombé Camper, en voulant faire de Yab« sence des os incisifs un caractère distinctif entre les
Página 131 - C'est ce qui conserve à ces derniers la forme de rame qu'elle a toujours dans l'embryon. Cette enveloppe cutanée des doigts persiste d'ailleurs dans les parties métacarpienne et métatarsienne chez les différentes espèces. « La disposition ramiforme de la main et du pied qui caractérise les espèces auxquelles nous venons de faire allusion, parait donc tenir à la persistance plus au moins complète de l'état sous lequel ces parties se montrent d'abord chez l'embryon. Aussi les espèces aquatiques...

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