quer Priam. Les Etats-Généraux des Achéens s'assem- bloient encore du temps de Pausanias (1) en cette ville, ou plutôt à Ænarium (2), lieu consacré à Jupiter dans son territoire, de même que le conseil des Amphictyons se tenoit aux Thermopyles et à Delphes. Elle devoit être considérable, puisqu'elle étoit formée de sept (3) bour- gades qu'on y avoit réunies. M. d'Anville pense que c'est ÆGLES. Si ces peuples sont les mêmes que ceux que lo Géographe Etienne nomme Ægeles, il faut les placer sur les frontières de la Médie, du côté du pays des Bactriens. ÆGOS POTAMOS, petit fleuve, avec (4) une ville et une rade de même nom, vers le milieu de la côte de la Ce lieu (5) devint fameux par le combat des Athéniens et des Lacédémoniens, où la déroute des Athéniens fut si grande qu'il leur en coûta leurs biens et leur liberté. L'Abbé Gédoyn l'appelle Egepotame (6), et il ajoute en note, que c'est une ville de l'Hellespont, contrée de My- sie, dans l'Asie mineure. Voilà bien des absurdités en peu ÆNIA, ville de la Crossæa, contrée de la Macédoine : de Therme, et à l'opposite de Pydna. Herodot. lib. vit, ÆNIANES, Peuples qui habitoient la partie de la Thes- saliotide la plus méridionale, qui s'enfonce dans la Grèce, entre les Dryopes ouest et la Trachinie est. Ils étoient entre le mont Othrys nord et le mont Eta sud, autour du Sperchius qui traverse leur pays pour aller se jeter dans le golfe Maliaque. Ils étoient autrefois situés vers Datos (1) et le mont Ossa, avec les Perrhæbes orientaux, d'où ayant été chassés sans doute par les Lapithes dans le même temps qu'ils (2) chassèrent les Perrhæbes, ils allè rent habiter différens cantons; par exemple, dans le voisi- nage des Etoliens en Epire, au nord des Etoliens et autour du Sperchius. Il paroît que ces Peuples n'étoient point compris dans la Thessalie du temps d'Hérodote, puisqu'il les distingue des Thessaliens. ANOS, ville de Thrace, située au bord est de l'embou- chure de l'Hèbre, près d'un enfoncement de la mer Egée des Thraces signifioit ville. Callimaque et Euphorion Les Grecs ont distingué Ænos d'avec Ænéia ou Ænéa; Cette ville s'appelle aujourd'hui Eno, et le petit golfe ÆNYRES, canton on lieu de l'île de Thasos, quHésy- chius (3) nomme Ænnyres avec deux n, et non Αινουροι, comme le prétend la Martinière, dans son Dictionnaire AGATHYRSES (les). Ces Peuples habitoient au nord- ouest des Scythes; c'étoient du côté de l'ouest les premiers Peuples qui bornoient la Scythie vers le nord. Ils avoient pris vraisemblablement leur nom (4) d'Agathyrsus, fils AGBATANES, ville capitale de la Médie, fondée par Déjocès, premier roi des Mèdes. Les rois de Perse y fai- de l'air. Diodore de Sicile (1) la met à douze stades do On la nomme communément Ecbatanes. Il y avoit aussi AGBATANES de Syrie. Cette ville, ainsi nommée Etienne de Byzance dit que c'étoit une petite ville de AGORA. Cette ville devoit être entre Cardia et Pactye, (1) Diodor. Sicul. lib. 1, §. xIII, pag. 127; Polyb. lib. x, p. 832. (3) Herodot. lib. VII, §. LVIII. (4) Demosth. de Haloneso, pag. 52, segm. 45. n'avoit avancé qu'elle servoit de limite à ce pays, Démos- du nord au sud; puis tournant vers l'ouest après avoir reçu le Contadesdus, il va de l'est à l'ouest se jeter dans l'Hèbre, un peu au-dessous du coude que fait l'Hèbre pour AGRIANES (les) étoient des Peuples de Thrace, qui habitoient vraisemblablement vers le fleuve appelé Agria- nès. Il y a apparence, ou que le fleuve avoit pris son nom de ce Peuple, ou que ce Peuple avoit pris son nom du fleuve. Herodot. lib. v, §. xvI. AGRIGENTE, ville de Sicile, sur le mont Acragas, à dix-huit (1) stades de la mer. Elle est arrosée au sud par AGYLLÉENS, habitans d'Agylle, ville de Tyrrhénie. |