Pierre Loti, Volume 7,Partes 1-3

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Sansot, 1909 - 53 páginas
 

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Passagens conhecidas

Página 11 - ...Croyez-moi, mon pauvre ami, le temps et la débauche sont deux grands remèdes... 11 n'ya pas de Dieu; il n'ya pas de morale ; rien n'existe de tout ce qu'on nous a enseigné à respecter; il ya une vie qui passe, à laquelle il est logique de demander le plus de jouissances possible en attendant l'épouvante finale qui est la mort...
Página 42 - Comme cet homme sent la nature! comme il la goûte en amoureux, et comme il la 3ao comprend avec tristesse ! Il sait voir mille et mille images des arbres et des fleurs, des eaux vives et des nuées. Il connaît les diverses figures que l'univers nous montre, et il sait que ces figures, en apparence innombrables, se réduisent réellement à deux, la figure de l'amour et celle de la mort. Cette vue simple est d'un poète et d'un philosophe. Pour ceux qui la comprennent bien, la nature n'a que ces...
Página 41 - . Certes, elle a trahi « les vieux génies de la cabane ». Telle qu'elle est, elle est adorable, mais ce n'est point un être primitif, ce n'est point une créature simple. Il était réservé à Pierre Loti de nous faire goûter jusqu'à l'ivresse, jusqu'au délire, jusqu'à la stupeur l'acre saveur des amours exotiques. Il est heureux pour lui et pour nous que M. Pierre Loti soit entré dans la marine et qu'il ait beaucoup voyagé ; car la natnre lui avait donné une âme avide et légère à...
Página 10 - Extrait des notes et lettres d'un lieutenant de la marine anglaise entré au service de la Turquie le 10 mai 1876, tué sous les murs de Kars le 27 octobre 1877.
Página 11 - ... en dépit de toute moralité, de toute convention sociale. Je ne crois à rien ni à personne, je n'aime personne ni rien ; je n'ai ni foi ni espérance. J'ai mis vingt-sept ans à en venir là ; si je suis tombé plus bas que la moyenne des hommes j'étais aussi parti de plus haut.
Página 25 - Ville impériale », pourtant, c'était un des derniers refuges de l'inconnu et du merveilleux sur terre, un des derniers boulevards des très vieilles humanités, incompréhensibles pour nous et presque un peu fabuleuses.
Página 13 - Oh! je me rappelle, je l'avais composé de mes larmes et de mon sang, ce dénouementlà, et, bien qu'il soit inventé, il a été si près d'être véritable, que je le relis ce soir, après tant d'années, avec un trouble que je n'attendais plus, un peu comme on relirait, outre tombe, la page suprême du journal de la vie.
Página 11 - ... en attendant l'épouvante finale qui est la mort. Je vais vous ouvrir mon cœur, vous faire ma profession de foi : J'ai pour règle de conduite de faire toujours ce qui me plaît, en dehors de toute moralité, de toute convention sociale.
Página 42 - Shakespeare, plus qu'une tragédie de Racine, plus qu'un roman de Balzac... Et c'est pour cela que je suis inquiet. Ont-ils donc un sortilège en eux, un maléfice, un charme qui ne s'explique point, ou qui s'explique par autre chose encore que par des mérites littéraires? Voici : ces romans ébranlent l'âme à la fois dans ce qu'elle a de plus raffiné et dans ce qu'elle a de plus élémentaire. Ils frappent, si je puis dire, les deux touches extrêmes du clavier sentimental. Car d'un côté...
Página 22 - ... façon plus dominante le sentiment que tout chancelle comme jamais, que, les dieux brisés, le Christ parti, rien n'éclairera notre abîme Et nous entrevoyons bien les lugubres avenirs, les âges noirs qui vont commencer après la mort des grands rêves célestes, les démocraties tyranniques et effroyables, où les désolés ne sauront même plus ce que c'était que la Prière...

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