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THE CRUCIFIX.

I.

Thou whom from her expiring lips I mov'd, When past her last farewell, her latest sigh, Symbol twice blest-the gift of her I lov'd, And sign of God on high!

II.

How many tears have bath'd thy holy feet Since that sad hour when, from the arms of

death,

These trembling hands receiv'd thee, glowing Warm with her latest breath!

III.

[yet,

The holy lights burn'd low amid the gloom: The priest sigh'd forth those death-psalms, soft and mild,.

Sweet as the plaintive songs fond mothers hum To lull a sleepy child.

I.

Toi que j'ai recueilli sur sa bouche expirante,
Avec son dernier souffle et son dernier adieu,
Symbole deux fois saint, don d'une main mourante,
Image de mon Dieu!

II.

Que de pleurs ont coulé sur tes pieds que j'adore Depuis l'heure sacré, où, du sein d'un martyr, Dans mes tremblantes mains tu passas, tiède encore De son dernier soupir!

III.

Les saints flambeaux jetaient une dernière flamme Le prêtre murmurait ces doux chants de la mort, Pareils aux chants plaintifs que murmure une femme A l'enfant qui s'endort.

IV.

Her pious hope still mark'd her placid face; Strange beauty o'er each feature seem'd to lie, Where fleeting pain had mark'd its languid grace,

And death its majesty.

V.

The wind that rustl'd 'mid her loosen'd hair Now show'd me, now conceal'd, her pallid

brow;

As fall, across a tomb of marble fair,
Shades of the cypress bough.

VI.

One arm beside her bed fell languidly;
The other, bent her heaving bosom o'er,
Seem'd still to seek the cross, to bear it nigh
Her pallid lips once more.

IV.

De son pieux espoir son front gardait la trace;
Et sur ses traits, frappés d'une auguste beauté,
La douleur fugitive avait empreint sa grâce,
La mort sa majesté.

V.

Le vent qui caressait sa tête échevelée

Me montrait tour à tour ou me voilait ses traits, Comme l'on voit flotter sur un blanc mausolée L'ombre des noirs cyprès.

VI.

Un de ses bras pendait de la funèbre couche;
L'autre languissament replié sur son cœur,
Semblait chercher encore et presser sur sa bouche
L'image du Sauveur.

VII.

Her lips half op'd to press the image dear... But fled, in that blest kiss, her soul away; As some sweet perfume all too faint to bear The sun's meridian ray.

VIII.

Her icy mouth now slept without a moan; Her sleeping breast heav'd not another sigh; Her heavy darkling lid fell half way down Across her sightless eye.

IX.

And I-I stood o'erwhelmed with secret fear!
I dar'd not move, nor on my lov'd one call;
As if death's majesty, so mute and drear,
Had consecrated all.

VII.

Ses lèvres s'entrouvraient pour l'embrasser encore;
Mais son âme avait fui dans ce divin baiser,
Comme un leger parfum que la flamme dévore
Avant de l'embraser.

VIII.

Maintenant tout dormait sur sa bouche glacée;
Le souffle se taisait dans son sein endormi,
Et sur l'œil sans regard la paupière affaissée
Retombait à demi.

IX.

Et moi, debout, saisi d'une terreur secrète,
Je n'osait m'approcher de ce reste adoré,
Comme si du trépas la majesté muette

L'eût déjà consacré.

X.

I dar'd not.... but the priest my feelings knew; And loos'ning, from her ice-cold hand, the

Cross,

"Keep this, my son," he said; "memorial true Of all thy hope and loss."

XI.

Yes, I will keep thee, sad heirloom of grief! Seven times, since then, the tree I planted

near

Her tomb without a name has chang'd its leaf: But thou, still thou art here.

XII.

Plac'd near this heart, whence grief all feeling wears,

Time cannot win forgetfulness of thee; And, drop by drop, mine eyes have worn with The soften'd ivory.

X.

[tears

Je n'osais....mais le prêtre entendit mon silence,
Et de ses doigts glacés prenant le crucifix:
"Voilà le souvenir, et voilà l'espérance;

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Oui, tu me resteras, ô funèbre héritage!

Sept fois depuis ce jour l'arbre que j'ai planté Sur sa tombe sans nom a changé son feuillage Tu ne m'as pas quitté.

XII.

Placé près de ce cœur, hélas! où tout s'efface,
Tu l'as contre le temps défendu de l'oublie;
Et mes yeux goutte à goutte ont imprimé leur trace

Sur l'ivoire amolli.

P

XIII.

Oh, friend that made her parting soul rejoice, Come, rest upon my heart! speak; tell to me All that she told thee when her feeble voice Reach'd only unto thee.

XIV.

At that dread hour of doubt when inwardly The soul shrinks back thick-veil'd, and shuns our view,

When less and less it heeds our useless sigh, Deaf to our last adieu;—

XV.

When hanging doubtfully 'twixt life and death, Like ripe fruit dropping when the branches wave,

The anxious soul feels every flickering breath, Trembling above the grave;—

XIII.

O dernier confident de l'âme qui s'envole,
Viens, reste sur mon cœur! parle encore, et dis moi
Ce qu'elle te disait quand sa faible parole

N'arrivait plus qu'à toi.

XIV.

A cette heure douteuse où l'âme recueillie,
Se cachant sous le voile épaissi sur nos yeux,
Hors de nos sens glacés pas à se replie,

Sourde aux derniers adieux.

XV.

Alors qu'entre la vie et la mort incertaine,

Comme un fruit par son poid détaché du rameau, Notre âme est suspendue et tremble à chaque haleine Sur la nuit du tombeau;

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