Leçons de géologie: données au Collége de France, Volume 3

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Ve. Courcier, 1816 - 400 páginas
 

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Página 302 - On voit alors , pourquoi l'Océan a recouvert de hautes montagnes sur lesquelles il a laissé des marques incontestables de son séjour ; on voit comment les animaux et les plantes du midi , ont pu exister dans les climats du nord où l'on retrouve leurs dépouilles et leurs empreintes; enfin, on explique la nouveauté du monde moral dont les monumens certains ne remontent pas au-delà de quatre mille ans. L'espèce humaine réduite à un petit nombre d'individus et à l'état le plus déplorable...
Página 142 - Quoique les élémens du système des planètes, soient arbitraires ; cependant, ils ont entre eux, des rapports qui peuvent nous éclairer sur son origine. En le considérant avec attention, on est étonné de voir toutes les planètes se mouvoir autour du soleil, d'occident en orient, et presque dans...
Página 143 - Quelle que soit sa nature, puisqu'elle a produit ou dirigé les mouvemens des planètes, il faut qu'elle ait embrassé tous ces corps ; et vu la distance prodigieuse qui les sépare , elle ne peut avoir été qu'un fluide d'une immense étendue. Pour leur avoir donné dans le même sens , un mouvement presque circulaire autour du soleil; il faut que ce fluide ait environné cet astre , comme une atmosphère. La considération des...
Página 143 - ... sens un mouvement presque circulaire autour du Soleil, il faut que ce fluide ait environné cet astre comme une atmosphère. La considération des mouvements planétaires nous conduit donc à penser qu'en vertu d'une chaleur excessive, l'atmosphère du Soleil s'est primitivement étendue au delà des orbes de toutes les planètes, et qu'elle s'est resserrée successivement jusqu'à ses limites actuelles.
Página 207 - Cette chaleur peut bien durer depuis six mille ans, puisqu'il en faudrait cinquante mille à la comète de 1680 pour se refroidir, et qu'elle a éprouvé , en passant à son périhélie, une chaleur deux mille fois plus grande que celle d'un fer rouge. Autour de ce noyau...
Página 247 - ... d'occident en orient, elle forme des avances qui regardent, autant qu'il est possible , le nord et le midi : cette régularité admirable est si sensible dans les vallons , qu'il semble qu'on y marche dans un chemin couvert fort régulier ; car si , par exemple , on voyage dans un vallon du nord au sud, on remarque que la montagne qui est à droite forme des avances ou des angles qui regardent l'orient , et ceux de la montagne du côté gauche regardent l'occident; de sorte que néanmoins les...
Página 144 - ... que les planètes ont été formées aux limites successives de cette atmosphère, par la condensation des zones qu'elle a dû abandonner dans le plan de son équateur, en se refroidissant et se condensant à la surface de cet astre, comme on l'a vu dans le livre précédent.
Página 144 - ... avoir eu lieu dans le système' solaire, que relativement à Saturne. Elles se sont généralement réunies en plusieurs globes, et quand l'un d'eux, a été assez puissant pour attirer à lui tous les autres, leur réunion a formé une planète considérable.
Página 201 - ... voûte éclatante du ciel, si éloignée de notre globe, acquit une nouvelle densité. Les plaines s'abaissèrent pour la même raison, la cime des monts s'éleva, car les rochers ne pouvaient s'affaisser, ni la terre s'aplanir également sur toute sa surface. Le globe ainsi condensé acquit à la fois de la pesanteur et de la consistance; toute la vase du monde, s'il est permis de parler ainsi, se précipita en bas et y forma un dépôt, comme la lie. Audessus de la terre se placèrent d'abord...

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