Nouvelle biographie générale depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours: Nic-Oze

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Hoefer (M., Jean Chrétien Ferdinand)
Firmin Didot Frères, Éditeurs, Imprimeurs-Libraries de l'Institut de France, Rue Jacob, 56, 1862

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Página 815 - Il entra dans toutes les affaires, parce qu'il n'avait pas la force de résister à ceux qui l'y entraînaient pour leurs intérêts; il n'en sortit jamais qu'avec honte, parce qu'il n'avait pas le courage de les soutenir.
Página 137 - ... ecclésiastiques , n'eurent pas honte de grossir la cour du cardinal de Noailles , et il y en eut d'assez impudents pour essayer de lui vouloir persuader qu'ils l'avoient toujours aimé et respecté , et que leur conduite avoit été innocente.
Página 135 - M. de Paris craint M. de Cambrai et me craint également. Je le contrains; car sans moi tout irait à l'abandon, et M. de Cambrai l'emporterait ... Madame de Maintenon ... n'a de bonne volonté que par rapport à M.
Página 133 - Ses connoissances sont étendues, variées, et peu profondes. Il accueille fort les gens de lettres , et s'en est servi utilement pour des Mémoires. Dévot ou libertin, suivant les circonstances, il se fit disgracier en Espagne , en proposant une maîtresse à Philippe v. Il suivit ensuite madame de Maintenon à l'église, et entretint une fille d'Opéra au commencement de la régence, pour être au ton régnant. Le désir de plaire à tous les partis lui a fait jouer des rôles embarrassans, souvent...
Página 411 - ... terme furent interdites , et comme il était le plus riche capitaliste de la Servie, on crut que cette mesure avait pour but de mettre dans ses mains tous les intérêts du commerce, en empêchant les associations qui ne peuvent se soutenir que par le crédit. Investi de l'autorité par un bérat du sultan , il parut croire qu'il était , au même titre que le Grand Seigneur, maître du sol, du peuple et de tout ce que ses sujets pouvaient posséder. « Ne suis-je pas le maître? disait-il souvent...
Página 233 - XLVlll chants, grec et français, précédé d'une introduction, suivi de notes littéraires, géographiques et mythologiques, d'un tableau raisonné des corrections et de tables et index complets, rétabli, traduit et commenté par le comte DE MARCELLUS, ancien ministre plénipotentiaire.
Página 133 - ... adopter ses idées , quand ils croient lui communiquer les leurs. Une imagination féconde et vive, toutefois plus fertile en projets qu'en moyens. Sujet à s'éblouir luimême, il conçoit avec feu, commence avec chaleur , et quitte subitement la...
Página 167 - ... sérieuses; on voudrait qu'il eût moins sacrifié à des goûts fugitifs, et, si j'ose m'exprimer ainsi, à des modes littéraires. Si l'on se rappelle, enfin, ce que vous savez, Messieurs, mieux que personne, à quel degré M. Nodier possédait la connaissance grammaticale de notre langue, ses origines et ses transformations, on déplore amèrement qu'il n'ait pas laissé après lui quelqu'un de ces grands ouvrages dans lesquels la science du passé devient la règle du présent et le guide...
Página 133 - Ions fut nommé à son insu et à l'insu du père de la Chaise. Le camouflet était violent , aussi les jésuites ne l'ont-ils jamais pardonné à ce prélat. Il était pourtant si éloigné d'y avoir part, que, malgré les mesures qu'il avait prises pour s'en éloigner , lorsqu'il se vit nommé il ne put se résoudre à accepter, et qu'il ne baissa la tête sous ce qu'il jugeait être un joug trop pesant qu'à force d'ordres réitérés auxquels enfin il ne put résister. Il...
Página 135 - On proposa' enfin, en 1701, un problème théologique , qu'on appela le cas de conscience par excellence : « Pouvait-on donner les sacrements à un homme qui aurait signé le formulaire, en croyant, dans le fond de son cœur, que le pape et même l'Eglise peut se tromper sur les faits?

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