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Aurantium striis aureis distinctum : Aranzo fiam

mato. VoLc. p. 195, t. 196.

Bonte Orange appel. COMMEL. Hesp. Belg. 5.
Aurantium virgatum. FER, p. 397, t. 399.
Oranger suisse ou Rega: Oranger à feuille et fruit
tranché de blanc. ENCYCL. Méth. art. Oranger.

L'oranger à fruit panaché est une hybride du limonier; sa feuille est bordée d'un liseré blanc jaunâtre, qui est dû au mélange de cette espece; son fruit, avant la maturité, est blanchâtre, coupé par quelques lignes verdâtres qui deviennent jaunes lorsque le fruit approche de sa maturité, tandis que le fond blanc se change en couleur d'orange; sa pulpe est douceâtre, et a peu de parfum,

Cette hybride n'est cultivée en Ligurie que chez les amateurs et chez les pépiniéristes: elle est très propre à l'ornement des jardins; mais elle ne s'éleve guere, et ne donne pas beaucoup de fruits, Les pépiniéristes de Nervi en portent à Paris, où j'en ai vu quelques pieds assez beaux.

N° XL.

Citrus aurantium Turcicum folio angusto maculato, fructu oblongo, cute albida striis variata virentibus, evanuentes in maturitate, cortice crasso, medulla amara.

Oranger turc à feuille et fruit panaché : Lime à feuilles panachées.

Arancio listato.

Aurantium striatum. FER. p. 397, t. 401.

Aurantium striis argenteis variegatum : Aranzo rigato con folia stretta: Italis Aurantium striatum cum folio angusto, vel Turcicum, nostris Aurantium cum folio argenteo. VOLCAM. p. 197, t. 198.

Aurantium virgatum angustifolium. TOURNef.
Inst. Rei Herb.
P. 620.

Malus aurantia angustioribus foliis et fructu variegatis. H. L. BAT.

L'oranger à fruit rayé est une sous-variété de. l'oranger turc à feuilles de saule; il en a le port et la feuille, qui est un peu moins longue et étroite, et qui est de plus bordée irréguliérement d'un liséré jaune blanchâtre. Le fruit est jaunâtre, rayé de plusieurs lisérés verdâtres qui le coupent dans sa longueur. Sa pulpe est amere, et le jus insipide. Je le crois une hybride du limonier; car il paroît en avoir reçu la couleur jaune dont il est rayé. 11 est cultivé en Ligurie chez les amateurs et chez les pépiniéristes.

quent dans les races monstrueuses, telles que les plantes à fleurs doubles, et paroissoit tenir à des modifications dans le germe analogues à celles qui produisent le changement des parties sexuelles en pétales.

Ces deux observations ne peuvent être que la base de deux conjectures qu'il ne seroit pas impossible de concilier; mais l'Expérience VI paroît donner lieu à des conséquences qui offrent plus de fondement, et qui se trouvent en contradiction avec le systême reçu.

Dans cette expérience, j'ai obtenu une modification dans la nature de l'ovaire d'une fleur d'oranger par le moyen de l'action forcée et multipliée du pollen de limonier: ce résultat paroît indiquer que la partie masculine fait quelque chose de plus que de donner le mouvement à l'embryon, et de lui imprimer le principe de vita lité nécessaire à son développement; il paroît indiquer aussi que ces principes concourent, par leur mélange ou leur combinaison, à la formation du fruit qui en résulte.

Je n'oserai pas entrer dans la discussion de ce problême trop délicat ; je me borne pour le moment à l'exposé des observations que j'ai faites sur cette matiere, et je desire que des physiologistes plus habiles veuillent les approfondir et suivre les expériences que j'ai ébauchées avec la pa

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Le tableau que nous venons de tracer est sans doute suffisant pour les cultivateurs; mais il est imparfait pour les amateurs de la botanique.

Le citrus d'Europe forme peut-être lui seul un genre isolé, dont toutes les especes nous sont connues; mais depuis quelque temps on l'a confondu avec d'autres genres analogues qui appartiennent sans doute à la même famille, mais qui en forment, à mon avis, des branches particulieres: il est donc nécessaire d'avoir connoissance de tous ces êtres que l'on a crus lui appartenir.

L'Inde présente un grand nombre de végétaux qui ont beaucoup d'analogie avec nos agrumes, et principalement sous le rapport de la forme et de l'acidité des fruits : leurs caracteres varient à l'infini, et s'étendent graduellement à des especes qui appartiennent sans doute à des genres très différents; mais l'analogie qu'ils conservent avec nos agrumes paroît avoir formé, principalement chez les indigenes, un point de comparaison, et on a ajouté presque par-tout à leur nom particu

lier et distinctif le nom générique de lemoen ou de naregam.

Ainsi on a appelé lemon goela, à Amboine, le bilacus taurinus de Rumphius (crateva marmelos. LIN.), comme au Malabar on connoît, sous les noms de isjeroa-katou-naregam, de katou-naregam, et de mal-naregam, trois plantes que les Européens ont appelées du nom de limon, et que Linnée a classées dans le genre limonia (malus limonia indica fructu pusillo. RAY. Hist. 1658; malus limonia malabarica fructu umbilicato. RAY. K. 1463; et malus limonia pumila sylvestris zeyla nica D. HERMANI, t. 12; VAN-REEDE, t. 4, p. 27, 29 et 31.)

Toutes ces especes cependant forment des genres qui approchent de nos especes d'Europe, et qu'on pourroit peut-être réunir dans la même famille sous le nom commun d'agrumes.

En général, ils se ressemblent dans la vivacité d'une végétation continuelle qui offre en tout temps des fleurs et des fruits au milieu d'un feuillage toujours verd, dans un arome piquant qui est épars dans toutes les parties de la plante, dans la blancheur de la fleur qui est odorante, et dans la nature du fruit qui est toujours une baie arrondie portant une écorce jaunâtre aromatique, contenant un certain nombre de loges et un jus tantôt doux, tantôt amer, et presque toujours acidule.

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