Imagens das páginas
PDF
ePub
[graphic]
[graphic][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][ocr errors][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed]

nija

[ocr errors]

5-29 NOTICE HISTORIQUE
17085

SUR

LA SOCIÉTÉ LITTÉRAIRE

DE LYON,

Lue en séance, les 15 juillet et 12 août 1857
et 12 mai 1858,

PAR ANTOINE-GASPARD BELLIN,

Secrétaire-adjoint.

MESSIEURS,

Dans votre séance du 5 mars 1856, vous avez décidé, sur le rapport d'une Commission (1), qu'à l'avenir la Société ferait paraître dans la Revue du Lyonnais, avec l'agrément du directeur de ce recueil, des comptes-rendus de nos séances, reproduisant les lectures d'après des extraits rédigés par les auteurs eux-mêmes. En prenant cette résolution, vous avez voulu suppléer, autant qu'il était possible, à la publication de Mémoires à laquelle l'état de vos finances vous interdisait de songer. C'était, en effet, la meilleure combinaison pour consigner, à peu de frais, la trace de vos travaux, toujours si variés,

(1) Cette Commission était composée de MM. Martin - Daussigny, Vingtrinier et Pezzani et des membres du bureau, MM. Chastel, président, d'Aigueperse, vice-président, Fraisse, secrétaire perpétuel, Bellin, secrétaire adjoint, et Rousset, trésorier.

quelquefois si importants, dans un recueil périodique auquel on pourrait en tout temps recourir. Désormais donc il sera facile, lorsque les années auront passé sur nos études, sur nos communications, d'évoquer avec certitude les souvenirs imprimés de notre existence littéraire, plus fidèles que les récits souvent inexacts de la tradition, toujours plus complets que les résumés incolores d'un procès-verbal, laconique témoin de la séance qu'il ne doit pas juger, mais constater seulement.

Toutefois, avant que de songer à perpétuer, par la voie de la presse, la mémoire de nos travaux, n'avons-nous pas à remplir envers nos devanciers quelque devoir de piété filiale? Nous ne saurions inaugurer plus dignement, à mon avis, la publication de nos comptes-rendus, qu'en les mettant sous l'invocation de nos prédécesseurs et en les représentant comme la continuation de leurs œuvres. Appelé par vos suffrages à consigner quelquefois les actes de votre vie littéraire, nos attributions nous ouvraient le dépôt de vos archives et mettaient à notre disposition tout ce qui reste des cinquante années d'existence de notre Société. Permettez-nous donc, Messieurs, de vous offrir, aujourd'hui, le résumé d'un demi-siècle de procès-verbaux promis dans le premier Numéro de nos Archives (1),

(1) Lyon, Louis Perrin, 1847.

[ocr errors]

et de dérouler à vos yeux les pages oubliées de vos fastes domestiques: nos aînés y salueront quelques souvenirs de succès ou d'amitié, nos jeunes confrères y apprendront les titres de leurs anciens, de leurs prédécesseurs, à la renommée locale, tous nous serons fiers de quelques grands noms qui, du moins, ont reçu parmi nous ces premiers encouragements, faute desquels trop souvent le talent se méconnaît et avorte dans le silence.

La première séance officielle, car il dut y avoir plusieurs réunions pour arriver à une constitution définitive, eut lieu le 2 juillet 1807: on s'assembla, rue Pizay, 124, (1) chez M. Molard, professeur de belles-lettres (2).

Le sommaire de cette séance ouvre le premier registre des procès-verbaux. Sur la proposition de M. Segaud, le Cercle adopta un réglement provisoire et organisa son bureau.

Il fut composé de MM. Amard, président, Gay, vice-président, Butignot, secrétaire, AchardJames, secrétaire adjoint, Péricaud aîné, trésorier, Molard, conservateur des archives.

Le 30 eut lieu l'installation du bureau ainsi constitué. M. Amard, en sa qualité de président, paya le premier tribut dans son discours d'ou

(1) Actuellement no 6, hôtel de France.

(2) Plus tard on se réunit dans une salle de l'ancien hôtel de l'Intendance, occupé aujourd'hui par l'état major général de la division du Sud-Est.

« AnteriorContinuar »