Précis d'une histoire de la littérature néo-hellénique, Volumes 1-2

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S. Calvary, 1877 - 289 páginas
 

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Palavras e frases frequentes

Passagens conhecidas

Página 228 - de Thomas A Kempis, par l'évêque AVERKIOS ; » le jugement de J. Ch. de Dupin par NESTORIDE; les «ascétiques» d'Isaac le Syrien, par C allinique PANTOCRATORINOS ; les « Etudes > de Guizot sur la religion chrétienne dans ses rapports avec l'état actuel de la société et des esprits, par A.
Página 6 - Pressophobe» (ù è^pëptàoyôjioç) et *la famille questionneuse» (f/ èpwnjficmx)] olxoyéveta) dont le mérite est nul. Le style, tout en s'élevant audessus de l'idiôme vulgaire, est incolore, sans caractère et dépourvu en même temps de cette rigueur grammaticale et de cette élégance pour lesquelles dans ses autres productions en prose, dans quelques pièces oratoires par exemple, Rizo est sans rival. Froides et banales, ces comédies ne rappellent pas non plus le talent du poète qui...
Página 253 - Grèce, bien qu'elle contienne aussi certaines tournures et quelquefois des mots qu'on a de la difficulté à comprendre lorsqu'on n'est pas très-familiarisé avec les chants populaires. Elle se permet aussi, bien que rarement, l'usage de quelques mots turcs, que le poète eût mieux fait d'éviter. Ses vers, n'abusant pas de la Synizèse des voyelles, sont sonores et harmonieux, et l'on ne trouverait à leur reprocher que quelques oublis, peu fréquents, d'exactitude dans la rime, qui en général...
Página 257 - Achille PARASCHOS de Smyrne, frère de G. Paraschos, que nous avons cité plus haut. Quelque langue qu'il emploie, quelque corde qu'il tende à sa lyre , il en sait toujours tirer les accents les plus mélodieux. Il semble cependant se complaire d'avantage dans les tons simples et pittoresques de l'idiôme du peuple; il y est plus à son aise, et en obtient les plus beaux effets. Il possède au plus haut point toutes les qualités les plus charmantes et les plus réelles du poète lyrique. Qu'il...
Página 48 - Lorsqu'il voyait la frêle barque de sa patrie voguer au milieu des écueils et loin du port, lui aussi, il savait pleurer. » O vous, mes rares contemporains, dont j'ai pu tourner la sympathie vers les malheurs de la patrie, ô vous, protecteurs de ma lyre, ne laissez pas tomber dans l'oubli ce rôle tragique que j'ai joué. Dites à vos enfants que moi aussi j'ai souvent donné des louanges et des larmes à notre malheureuse patrie.
Página 46 - La guerre de Crimée, ses causes et ses conséquences. M. Roussy s'exprime sur cet ouvrage poétique en ces termes: «Le côté descriptif et pittoresque n'ya pas été la principale visée du poète, quoiqu'il ait peint des couleurs les plus vives les grandes batailles et tous les incidents de cette lutte formidable. Le point de vue a été plus élevé, plus moderne en quelque sorte, que le point de vue ordinaire des poèmes héroïques. Il a voulu exprimer, avec le prestige de la poésie, l'action...
Página 47 - Allez, tristes échos d'une lyre mélancolique! Dites adieu, mes enfants, et pour toujours, à la patrie, à mes amis, à la gloire et aussi à l'espérance. Si avec le temps vous trouvez par hasard quelque ami fidèle, désireux de connaître quel était le cœur de votre père, montrez-lui seulement son zèle incommensurable pour la liberté. C'était un poète comique, diront quelques gens, qui s'est permis de railler tout, même Dieu, le poète de la création! il a répandu toute la bile d'Archiloque...
Página 67 - Tu étais là, ô rejeton d'une illustre race byzantine, Démétrios! Tu avais été élevé dans l'indolence et la mollesse; mais, dès que tu as entendu le bruit précurseur des guerres, tu as quitté avec joie ta demeure dorée ; tu es allé dans la montagne, porté sur les ailes du vent. L'amour de la patrie gonflait ton noble cœur; des emblèmes de mort couvrent tes armes; tes yeux lancent des flammes et tes regards comptent déjà tes ennemis. «Ses compagnons s'arrêtent. Ont- ils peur?
Página 47 - II était ennemi du mal et non dés hommes». «Son âme, ajouteront-ils, eut-elle donc une pensée généreuse? Tant de sarcasme avait-il un but utile? Ce railleur impitoyable at-il donc eu pitié de quelqu'un?» Répondez: «Lorsqu'il voyait la frêle barque de sa patrie voguer au milieu des écueils et loin du port, lui aussi, il savait pleurer.

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