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Kleines etymologisches Warterbuch der franzosischen Sprache von Dr J. Risch.-Leipzig, W. Einhorn. 1840. In-8° de v-374 p.

Ce dictionnaire de la langue française par familles de mots n'est pas un dictionnaire complet, mais, comme l'auteur le déclare lui-même, un recueil de ce qu'il y a de plus important dans la langue. Les mots sont rangés en radicaux, dérivės et composés, distingués chacun par un caractère d'impression différent le radical en caractère ordinaire, les dérivés en caractère petit-romain, et les composés en nompareille, le tout suivi de la traduction allemande. Quand le radical latin n'est point passé en français, ou bien a subi une trop forte altération, comme latus pour latitude, dilater ou ferre, dont les dérivés et composés sont nombreux, et fides (foi) pour les dérivés, fidélité, etc., l'auteur a rangé la famille sous ce radical. Chaque mot est accompagné du mot étranger dont il est tiré toutes les fois que la relation est sensible.

De Hrosuitha poetria. Scripsit et commœdiam Abraham inscriptam adjecit Ad. Gustavus Freytag.-Vratislaviæ, Aderholz. 1839. 42 p.

A la fin on lit les thèses suivantes : L'origine de la poésie dramatique en Allemagne est nationale, et ne dérive pas des modèles de l'antiquité. — Avant Erosvithe, il n'y avait en Allemagne aucune trace de composition théâtrale. Le poème des Niebelungen a été formé de plusieurs chansons populaires. La fable de Tristan et d'Iseult, embellie au moyen âge par des poètes célèbres, est d'origine celtique. - Le vers épique employé par les Allemands, dans les temps les plus reculés, est le tétramètre à huit longues (tetrameter octo anses continens.)

Beiträge zur Etymologie und vergleichenden Grammatik der Hauptsprachen des Indogermanischen Stammes von Dr Albert Hoefer. I. Band; et pour sous titre ; Zur

Lautlehre. Sprachwissenschaftliche Untersuchungen. Berlin, in der Voss'schen Buchhandlung. 1839. In-8° de xx-471 p.

Ce volume, qui intéresse vivement les linguistes et les philologues, est la première partie d'un traité sur les langues mères d'origine indo-germanique; il est consacré à la théorie des sons, et se divise ainsi :

I. Introduction. De l'étude de l'étymologie et de la grammaire comparée en général. Dans cette introduction, l'auteur examine ce que c'est que le langage, sa formation, son développement, la philologic, son objet, sa méthode, ce qu'on doit faire et ce qu'on a fait pour cette science.

II. Premier mémoire. De la théorie des voyelles. Recherches sur le Guna et le Vriddhi sanscrits et sur les formes de la déclinaison de cette langue. Dans ce mémoire, l'auteur s'occupe des voyelles fondamentales a, i, u; passe aux diphthongues sanscrites, ou théorie du Guna et du Vriddhi; et s'occupe de la formation et des propriétés de la déclinaison sanscrite, pour revenir enfin à conclure sur le Guna et le Vriddhi, et terminer par des rapprochemens avec les langues latine, allemande et gothique.

III. Second mémoire. Histoire des liquides, ou les sons liquides dans leur rapport avec les voyelles et les consonnes. L'auteur examine ici la formation, l'essence, les relations réciproques des sons liquides et leur classement dans le sanscrit; il passe de là à l'histoire générale, c'est-à-dire à l'examen des phénomènes qui s'y lient et auxquels ramène l'essence même des sons, et termine par indiquer la marche générale de ses récherches sur la théorie des sons liquides, objet de la troisième partie. Cette théorie se divise en cinq sections. Où, et dans quelles circonstances voit-on les sons liquides prendre un développement nouveau ?- Transformation des sons liquides. Disparition totale des liquides. Les liquides considérées comme sons vocaux. — Les liquides en tant qu'esprits ou sons aspirés.

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Тpaycudia Popazz. Neugriechische Volksgesænge. Original und Uebersetzung. In Zusammenstellung mit den uns aufbewahrten altgriechischen Volksliedern. Von Dr. J. M. Firmenich. - Berlin, 1840. Verlag von K. Heymann. In-8° de 164 p.

C'est un recueil de poésies populaires des Grecs modernes. L'objet principal de l'ouvrage est le parallèle des chants populaires des anciens Grecs qui nous ont été transmis, soit intégralement, soit en fragmens, et de ceux des habitans actuels du pays où l'usage de la langue grecque n'a point péri. L'auteur débute par une introduction historique sur le genre de vie de ces Clephtes et de ces Palicares que la domination turque avait réduits à errer dans les montagnes, et à vivre de pillage. Cette introduction se termine par des considérations sur la tournure et le caractère des idées dominantes chez ces peuplades. M. Firmenich passe ensuite en revue les différens genres de poésie populaire des Grecs modernes, procédant ainsi il choisit dans chaque espèce quelques morceaux qu'il donne dans le texte original, accompagné de la traduction en vers allemands. A la suite de chaque morceau, il se livre à des rapprochemens avec des poésies ou des fragmens de l'antiquité, et souvent à des considérations de critique historique et grammaticale, sur le peuple moderne et sur la langue parlée. Enfin il établit la prosodie de chaque genre. Entre autres morceaux on trouve le chant de guerre de Rhigas (Piya Soupeos), mis en parallèle avec les chansons d'Harmodius et Aristogiton de Callistrate. A la suite du chant de Despo la Souliote, M. Firmenich remarque que le vers le plus en usage chez les Grecs modernes est l'iambique de quinze syllabes, et qu'il tient la place du vers hexamètre de l'antiquité. Ce petit volume est terminé par un appendice contenant différens morceaux, mais sans traduction, et destinés à l'usage de ceux qui étudient le grec moderne.

Histoire de la langue et de la littérature des Slaves,

Russes, Serbes, Bohèmes, Polonais et Lettons, considérées dans leur origine indienne, leurs anciens monuments, et leur état présent; par F. G. Eichhoff, docteur ès-lettres, bibliothécaire de S. M. la reine, auteur du Parallèle des langues de l'Europe. Paris, DondeyDupré. Ab. Cherbuliez et comp., libraires, Genève, même maison. 1839. In-8° de IV-360

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p.

Origine et croyances.

Princi

Division des

paux événemens. II. Langue des Slaves.

idiomes. Alphabet comparé. Vocabulaire comparé.

III. Littérature des Slaves. - Lit

- IV. Poèmes nationaux.

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Victoire de Zaboï.

Grammaire comparée. tératures esclavonne, russe, serbe, bohémienne, polonaise et lettonne. Prière d'Adalbert. Expédition d'Igor. Bataille de Kosovo. Légende des Astres. Hymne à Dieu. -Remarques sur ces poèmes.

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LITTÉRATURE ORIENTALE.

KITAB WAFAYAT AL-AIYAN. Vie des hommes illustres de l'Islamisme, en arabe, par Ibn Khallikan, publiées par le baron Mac Guckin de Slane, membre du conseil de la Société Asiatique de Paris, associé correspondant de l'Académie des sciences de Turin. Troisième partie. - Paris, typographie de Firmin Didot, frères. 1840. In-4° de 180 p.

Il n'est pas besoin de faire connaître l'importance historique et littéraire de l'ouvrage d'Ibn Khallikan. On sait qu'il s'y trouve, dans l'ordre de l'alphabet arabe, la vie des princes, des guerriers, des historiens, des poètes, des docteurs et des autres personnages illustres de l'islamisme, qui ont fleuri depuis Mahomet jusqu'au milieu du treizième siècle de notre ère.

Les manuscrits du dictionnaire biographique d'Ibn Khallikan offrent de grandes différences, tant dans le nombre que

dans la rédaction des articles qu'ils renferment, et au milieu de ces variations, il était facile de s'égarer dans la recherche du véritable texte de l'auteur; aussi n'est-ce qu'après un long et minutieux examen que l'éditeur est parvenu à distinguer, parmi les différentes rédactions qui sont entre ses mains, celle qui méritait d'être regardée comme authentique. Dans la préface qui doit être placée en tête du premier volume, l'éditeur fera connaître les secours qu'il a eus à sa disposition et la marche qu'il a suivie.

Les noms propres d'hommes et de lieux, ainsi que les morceaux de poésie que comprend cet ouvrage, sont très-souvent rapportés d'une manière fautive dans les manuscrits; pour les rétablir, l'éditeur s'est fait un devoir de recourir à toutes les sources accessibles où Ibn Khallikan a puisé; ainsi les divans des poètes, les anthologies, les traités historiques et géographiques, tant arabes que persans, ont été consultés dans tous les cas où la moindre incertitude pouvait rester sur la vraie leçon. Les trésors du riche dépôt de la Bibliothèque du Roi ont été mis, par l'obligeance des conservateurs, à la disposition de M. de Slane, et les plus illustres savans de la France et de l'étranger ont bien voulu l'aider de leurs lumières et de leurs conseils. L'ouvrage, avec l'index, se composera de neuf livraisons formant deux volumes. Chaque livraison renferme 180 pages, la quatrième est sous presse.

M. de Slane fait imprimer dans ce moment une traduction de l'ouvrage, sous le patronage de la société des traductions orientales de la Grande-Bretagne. Le premier volume, formant le quart de l'ouvrage entier, paraîtra vers la fin de l'année.

Journal Asiatique, ou Recueil de mémoires, d'extraits et de notices relatifs à l'histoire, à la philosophie, aux langues et à la littérature des peuples orientaux, rédigé par MM. Bianchi, Ed. Biot, Eug. Burnouf, Caussin de Perceval, Louis Dubeux, d'Eckstein, Garcin de Tassy, Grangeret de Lagrange, de Hammer-Purgstall, Hase,

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