enfans? De là deux chapitres. Chapitre 1". Mariage sans héritiers. Mort de l'épouse. Mort de l'époux. Droits de l'épouse sur sa dot. - Constatation de la dot.- Part de la femme. 1o Dans quelles proportions peut-elle être prise sur les biens de l'époux? 2° Quand l'épouse ne peut-elle la recevoir ? Suspension, pendant trente jours après la mort, de tous droits d'hérédité. Proportions des biens héréditaires. - Responsabilité de l'épouse pour les dettes de l'époux. — Chapitre 2o. Mariage avec héritiers. Formation de la communauté. - Parts du survivant et des enfans. Proportions des biens héréditaires. - Droit de possession du survivant.—Accroissement de la communauté.-Séparation des enfans, volontaire, légale. Changemens apportés par un second mariage du survivant, soit que les enfans demeurent dans la communauté, soit qu'ils y deviennent étrangers. - Partage des enfans au cas de second mariage. Droit moderne relatif aux redditions de comptes. - Effets du partage. - Droits Responsabilité de la veuve pour Renonciation de la veuve, garantie Cet ouvrage est divisé tout entier en quarante-deux paragraphes dont nous avons donné les titres les plus importans. Chacun de ces paragraphes, en forme de discussion, s'appuie sur des pièces originales, ou sur les jurisconsultes allemands. Les citations sont l'objet de notes nombreuses et étendues. SCIENCES ET ARTS. Francisci Baconis de Verulamio, summi Angliæ Cancellarii, Novum Organum. Opus diu integris suis partibus desideratum in usum studiosæ juventutis. Pars operativa. Lipsiæ venundatur apud C. P. Melzer. 1840. In-8° de CLX-286 p. Cette édition de l'Organum de Bacon s'annonce comme - destinée aux besoins de la jeunesse et à compléter les bibliothèques où de tels ouvrages deviennent rares. Le travail de l'éditeur se résume sous les titres suivans. Promium sive idolis destructis ad magnam instaurationem scientiarum januœ apertæ. Viventibus et posteris Verulamius. De Abecedario Naturæ in integrum restituto. De Coordinatione Instantiarum sive de Tabulis inveniendi formas contabulandis eorumque usu. — de Introductione operativæ partis Novi Organi apud nostrates et Academicos hujus generis et sæculi.De Filo Opusculi ad sublevandos labores studiosa juventutis.De Ordine operum Verulamii quoad Instaurationem Magnam et quæ desiderantur. La seconde partie du volume comprend le texte du Novum Organum. Le nouvel éditeur en a apprécié l'esprit et analysé les idées dans son travail d'introduction. Le texte est publié sans notes. Une table des matières (index rerum) de 84 pages termine ce volume, auquel est joint un tableau intitulé: Abecedarium Naturæ. Cette édition est due à Christian-Godefroy-Maurice Janj. Della economia politica del medio evo libri III che trattano della sua condizione politica, morale, economica, del cavaliere Luigi Cibrario, socio della Reale Academia delle Scienze e della R. Giunta d'Antichità e B. Arti, segretario della R. Deputazione di Storia patria.- Torino. 1839. Presso Giuseppe Bocca, libraio di S. M. In-8° de xx-614 p. Cet ouvrage remarquable, de M. Cibrario, remplit dans l'histoire un vide qui n'avait pas encore été comblé. Depuis quelque temps que le moyen âge est l'objet de tant d'études, on n'avait peut-être pas songé à l'envisager sous le rapport de l'économie politique, de cette science qui est la comparaison des causes et des effets de l'état politique moral et économique des nations, qui nous initie aux raisons du bien-être et du malheur des peuples, véritable expérience des gouvernemens et des gouvernés. Pour développer convenablement son dessin, l'auteur prend son commencement à la conquête des bar bares, il montre les modifications introduites par eux dans le régime romain, et apprécie cet amalgame des deux civilisations d'où est sortie l'organisation du moyen-âge. Le livre II est consacré à l'examen des conditions morales pendant cette dernière époque et envisage la puissance des idées religieuses, les institutions et œuvres de charité, les ordres religieux, les costumes, la vie privée, les fêtes, la littérature, les sciences et les arts. Le livre III contient ce qui a rapport à la condition économique dans la même période; l'orateur examine les effets des règlemens politiques et conditions de l'industrie et de l'agriculture; les règlemens de police sur la salubrité publique, les approvisionnemens, la sécurité publique, les jeux, les femmes de mauvaises vie; les différentes conditions de la propriété; la population; les impôts publics; le système monétaire et les bases pour rapporter les monnaies antiques aux monnaies modernes. Suivent cinq tables des prix des grains depuis 1289 jusqu'en 1597 et une revue des monnaies italiennes, françaises, allemandes, anglaises et orientales aux XII et xiv° siècles, avec leur valeur présente en métal et en grains. Dans un chapitre à part, on trouve réuni tout ce qui a rapport aux lois maritimes, aux consulats, à la navigation, aux découvertes géographiques, au commerce, aux arts, à la théorie du crédit, à l'usure, etc. Cet ouvrage remarquable est terminé par huit tables dont voici les titres : Tavola I. Commercio d'opere nobili. T. II. Commercio d' opere meccaniche. T. III. Commercio d' uomini e d'animali, e degli arnesi relativi. T. IV. Commercio di prodotti naturali. T. V. Commercio di prodotti dell' industria. T. VI. Commercio di gioie, d' oro e d'altri metalli. T. VII. Commercio delle monete cioè usura e cambio. T. VIII. Prezzi e spese varie. Actualités sociales, par M. L. Boullangé (d'Aytré), ex-officier de marine. - Paris, P. Baudouin. Librairie de A. Cherbuliez et comp. Genève, même maison. 1839. In-8° de 434 p. Cet ouvrage est partagé en trois parties. Dans la première l'auteur expose les principes de toute société, examine les maux que leur absence produit, et parle de la prostitution, du célibat, du mariage, des classes ouvrières, des pauvres, de la charité, du clergé, de la religion, du nécessaire, de l'individualisme, des associations, de l'instruction populaire et des abstractions politiques. La seconde partie est consacrée à la constitution civile, à la contrainte personnelle pour dettes, à l'expression: La loi est athée, aux juges, à l'équité dans les jugemens, à l'origine vicieuse de la propriété territoriale, à la question de propriété qui repose sur la justice et l'intérêt général, à la fortune commerciale, aux prohibitions et à l'esprit mercantile. La fortune territoriale y est considérée comme la véritable source de la prospérité des états, ainsi que les grandes propriétés comme nuisant à l'intérêt général. Cette section se termine par un chapitre sur les machines et leurs dangers. Dans la troisième partie il est traité des pays à grandes et à petites propriétés, de Lycurgue et de Moïse. L'auteur, venant ensuite à ce qu'il propose, examine et discute les objections, donne des exemples et établit les bases de son système. Théorie catholique de la société, ou Recherches sur l'identité morale de la liberté avec la religion, prouvée par les rapports des trois faits sociaux, Dieu, le Roi, la Liberté. Par l'abbé Baret, curé au diocèse de Périgueux. Paris, Adrien le Clerc et compagnie, imprimeurlibraire. 1839. In-8° de xxiv-332 p. Pour épigraphe : Non delectent verba nostra, sed prosint. Sénèq. Ep. 76. Après avoir parlé de la souveraineté du peuple et de la véritable souveraineté, l'auteur intitule son troisième chapitre : Dieu considéré comme fait social; point de jonction de la Monarchie et de la Liberté; chapitre qu'il divise en trois sections: De l'opposition du Pouvoir et de la Liberté; De la distinction de la Puissance et du Pouvoir; Caractères du pouvoir et de la Puissance. Le chapitre quatrième est consacré au Roi, con sidéré comme fait social; à l'examen du point de jonction de la Religion et de la Liberté, et traite de la Légitimité et de l'Usurpation, de l'opposition de la Liberté et de la Religion en dehors de la royauté, enfin de l'alliance de la Liberté et de la Religion par la Monarchie. Un cinquième et dernier chapitre est intitulé: La Liberté, considérée comme fait social; point de jonction de la Religion et de la Monarchie. I. De l'opposition de l'Empire et du Sacerdoce en dehors de la Liberté. 'II. De l'alliance du Sacerdoce et de l'Empire par la Liberté. M. l'abbé Baret termine ainsi ses conclusions: «< Que le progrès le sache il n'y a que le catholicisme qui explique les miracles de l'art, anoblisse ses découvertes, soutienne les dévouemens, enhardisse les courages, sanctifie les sacrifices, dirige les lumières, honore les vertus, anime les expériences et fasse réussir le génie. Merci donc au progrès : car, s'il a été écrit ailleurs que toute œuvre humaine, entreprise par des mains habiles, peut triompher de tous les obstacles mortels : Nil mortalibus arduum est, il a été écrit par le Saint-Esprit, que l'édifice le plus majestueux, commencé par les mains des hommes, est un temple à finir: Omnis ædificatio constructa crescit in templum. Merci encore; et c'est le secret du catholicisme. >> Mémoire sur l'état actuel des bagues en France, par M. Vénuste Gleizes, commissaire de la marine, chef du service des chiourmes. Paris, Imprimerie Royale, février 1840. In-8° de 43 p. Cet opuscule contient les renseignemens les plus exacts et les plus détaillés sur la situation physique et les dispositions morales des condamnés du bagne de Brest, que l'auteur, par la nature de ses fonctions, est à portée de bien connaître. C'est un ouvrage digne d'être examiné avec attention par les personnes qui s'occupent des améliorations à apporter à notre système pénitentiaire. Les Annales maritimes et coloniales, dont le Mémoire de M. Vénuste Gleizes est extrait, contiendront prochainement d'autres articles, où l'auteur se propose |