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née à résumer les conséquences qui résultent de la première, à dépouiller ces conséquences des formules qui les enveloppent, et à rendre usuels les emplois les plus importans que l'on peut faire des caux artésiennes. Cette partie pratique n'exige point l'étude de tous les numéros, qui sont distingués par de petits caractères et par des astérisques, ni même celle de plusieurs autres numéros des chapitres II et III, de la première partie, auxquels M. Viollet n'a pas donné ces signes d'exception, parce qu'ils lui ont paru faciles. Les personnes étrangères à l'analyse pourront donc, si elles le jugent convenable, omettre totalement, sans inconvénient, la lecture des deux chapitres que nous venons d'indiquer.

LITTÉRATURE ANCIENNE.

The New Cratylus, or contributions towards a more accurate knowledge of the greek language, by John William Donaldson, M. A. fellow of Trinity College, Cambridge, and member of the Royal Asiatic Society, etc.

Cambridge J. and J. J. Deighton. London: John W. Parker. 1839. In-8° de x-598 p.

Cet ouvrage est divisé en quatre livres. Dans le premier l'auteur s'occupe de l'utilité des études philologiques, trace l'histoire et l'état présent de cette science, analyse la philosophie du langage, examine la position relative de la langue grecque dans la famille indo-germanique, ainsi que la théorie de l'alphabet grec, donne quelques extraits des manuscrits de Bentley sur le digamma, et détaille les parties du discours. Le livre second est consacré aux pronoms personnels et autres, aux noms de nombre, aux prépositions, à la négation et aux autres particules. Dans le troisième livre il est traité du nom comprenant l'étymologie des noms et des verbes, la désinence des noms, la terminaison pronominale entre l'étymologie et la désinence, les noms employés comme prépositions, les adjectifs et les mots composés. Le quatrième et dernier

livre traite spécialement des personnes, des temps, des modes et participes, des conjugaisons, et se termine par un chapitre sur l'emploi des verbes auxiliaires en grec.

Specimen onomatologi græci. Scripsit Carolus Keilius adjunctus Portensis. Lipsiæ, sumtu Reichenbachio

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Cette brochure est exclusivement consacrée à l'examen du système onomatologique des Grecs. Après s'être occupé d'abord des noms de dieux donnés aux hommes, l'auteur passe aux noms qui viennent des chevaux et de l'art de l'équitation. Le chapitre suivant traite des noms raccourcis, tels que Σoxkās pour Σωσικλής, Σώπατρος pour Σωσίπατρος, etc. Viennent ensuite les noms réputés suspects, les noms mal écrits et les noms rétablis en entier. Dans les trois derniers chapitres, l'auteur cxamine l'origine particulière de certains noms, les variantes dans l'orthographe, certaines formes assez rares, et termine par l'explication et la restitution de trois inscriptions grecques, tirées du grand recueil de M. Beckh, v. II. n. 2880, 2881 et 2882. Une table de matières complète ce volume.

An essay upon the versification of Homer, and his digamma; in reference chiefly, but not exclusively, to the system of professor Dunbar. By James M'Ivor, scholar of Trinity College. Dublin William Curry, Jun. et company. 1839. In-8° de xv-135 p. Pour épigraphe : Cur nescire, pudens prave, quam discere malo. Prix :

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L'auteur commence par exposer la doctrine générale du digamma, ainsi que les règles établies par le professeur Dunbar. 1 règle longue finale, voyelle ou diphthongue; hiatus. 2 règle rencontre des voyelles au milieu des mots. 3: voyelle finale dans l'apostrophe. 4 et 5° : concernant l'Arsis. 6: monosyllabes dans l'Arsis devant une voyelle. Il examine ensuite les objections au digamma, ainsi que l'hiatus dans les autres

poètes, puis il parle du digamma dans les formes adoptées par Homère et dans la langue de son temps, et du point de départ graduel du digamma depuis le langage épique. Les chapitres suivans traitent des règles de Dunbar d'après une nouvelle version, du digamma qui ne doit pas être inséré dans le présent texte, des preuves qui restent pour l'examen de l'hiatus, des syllabes brèves dans la Thesis, de la Synizèse, de la Césure et de l'Arsis. L'appendice comprend les mots ayant le digamma dans les écrivains autres qu'Homère et la liste de ceux qui ont été employés par ce poète.

De Eschyli, Sophoclis, Euripidis interpretibus græcis. Scripsit Julius Richter, Ph. Dr. AA. LL. M. Berolini, 1839. Sumtibus Guilelmi Besser. In-8° de 118 p.

I. Introduction. - Différentes récensions des tragédies. Interpolations faites par les tragiques eux-mêmes.-Anciennes interpolations faites par les acteurs et par les copistes. -Sophocle sur le chœur tragique. Glaucus Rheginus.

- ThéoAristoxène.

II. Loi de Lycurgue. Aristote. Didascales. phraste. Dicéarque. Héraclide de Pont.

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-Chaméléon. Hieronymus de Rhode. Praxiphane.
Asclepiade. Philochore. Duris. Sosibius.

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Néanthe.

-Alexandre d'Étolie. Callimaque. - Ister. - Ératosthène. -Apollonius de Rhode. - Timarque et Timachidas de Rhode. Démarate.

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III. Aristophane de Byzance. Callistrate. Aristarque. Crates. Euclide. Parmenicus.

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Denys de Thrace. Satyrus. Carystius. Asclepiade de Myrlea. Apollodore de Tarse. - Apollodore de Cyrène. Apollodore d'Athènes. Amarante. Pius. Alexandre de Cotyée. Horapollon.- Philostrate d'Alexandrie. - Ptolémée Pindarion. Sur le nombre des pièces expliquées et sur les exemplaires qui ont été consultés par les grammairiens

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Épaphrodite. Épitherses. - Palamède.

-Héphestion. —

Eugenius. Hérodien. - Phrynicus. Philostrate de Lem

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-Scholies d'Eschyle. Scholies de Sophocle. Scholies d'Euripide. Lexicographes; ce qu'ils ont conservé des ex-. plications des anciens. Demetrius Triclinius.

Apistogans. Aristophanis comœdiæ. Accedunt perditarum fabularum fragmenta ex recensione G. Dindorfii. Tomus IV. Scholia græca ex codicibus aucta et emendata. Oxonii, e typographeo academico. 1838. I tome en trois parties de xvII-582, 543 et 496 p.

N'ayant pas encore reçu les trois premiers volume de cet ouvrage important, qui comprennent le texte d'Aristophane et les notes, nous rendrons compte seulement du quatrième, qui, divisé en trois parties, contient une collection complète des scholies du célèbre comique grec. Les manuscrits dont M. Dindorf a fait usage pour cette édition sont: R. le manuscrit de Ravenne, du xe siècle et en parchemin; V. man. de la bibliothèque Saint-Marc à Venise; n° 474; G. man. de la même bibliothèque, n° 475; . man. de la. Laurentienne de Florence, n° 2779; г. même bibl. plut. 31, 15; M. man. de l'Ambroisienne de Milan, L, 39. Ces différens manuscrits ont été collationnés par M. Miller, de la Bibliothèque Royale à Paris, pendant les deux voyages qu'il fit en Italie, dans les années 1835 et 1836. Dans la préface, M. Dindorf donne des détails précieux sur chacun de ces manuscrits, et en discute le mérite et l'importance. Puis, après s'être occupé des éditions des scholies, qu'il décrit par ordre chronologique, il traite la question de l'origine et de la composition des scholies, qu'il partage en trois classes, contrairement à Kuster, qui n'en reconnaît que deux. La première classe appartient aux grammairiens de l'école d'Alexandrie, qui s'attachèrent, les uns à. éclaircir certains passages d'Aristophane, les autres à compulser dans le même but un grand nombre d'auteurs anciens. De tous

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ces commentaires, les plus célèbres sont ceux de Lycophron et d'Eratosthène Tapi zapadias. Une seconde classe de scholiastes ne fit simplement qu'extraire leurs prédécesseurs en ajoutant à leurs transcriptions quelques notes et éclaircissemens tirés de leur propre fonds; ces dernières rédactions remontent à peu près au iv ou au v° siècle de notre ère. Enfin la troisième classe comprend les travaux des grammairiens byzantins, jusqu'au x siècle, tels que Jean Tzetzès, Thomas Magister, Moschopule et d'autres écrivains du même genre, qui ne se sont guère occupés que des trois premières comédies d'Aristophane. Leurs commentaires et leurs notes ont si peu d'importance, que ce serait perdre son temps que de chercher à fixer la part qui revient à chacun d'eux. En tête de ses scholies sur le Plutus, Jean Tzetzès paraît avoir mis une histoire abrégée de la poésie grecque, histoire répétée au commencement de ses commentaires sur Hésiode, et par son frère Isaac en tête de son Lycophron. Tel est du moins le sens qu'on doit attacher, selon M. Dindorf, à un passage sur Cæcius (c. a. d. Tzetzès), et trouvé à Rome, par M. Meineke (quæst. scen. 3. p. 3), dans un manuscrit de Plaute : Ex Cæcio in commento comœdiarum Aristophanis in Pluto, quam possumus Opulentiam nuncupare. « Alexander Etolus et Lycophron Chalcidensis et Zenedotus Ephesius impulsu regis Ptolemæi Philadelphi cognomento,- artis poetices libros in unum collegerunt et in ordinem redegerunt, Alexander tragœdias, Lycophron comoedias, Zenodotus vero Homeri poemata. » Tout en rendant justice à ce rapprochement ingénieux, M. Cramer, dans ses Anecdota Parisiensia (vol. I, p. 13), propose une autre conjecture; il pense que le nom de Cæcius pourrait bien être une corruption de Cæcilius Calactianus, écrivain qui a fait beaucoup d'ouvrages, au rapport de Suidas qui n'en donne pas le détail.

Le travail de M. Dindorf est accompagné d'un commentaire placé au bas des pages, et dans lequel il a fondu les notes des éditeurs précédens. A la fin de la troisième partie des scholies on trouve trois tables des auteurs, des mots grecs et des matières.

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