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Hermesianactis poetæ elegiaci Colophonii fragmentum notis et glossario et versionibus tum latinis tum etiam anglicis instruxit Jacobus Bailey A. M. e coll. Trin. Cant. Appendicis loco subjiciuntur Archilochi ac Pratinæ fragmenta duo similiter instructa. Accedit Georgii Burgesii epistola critica. Londini excuderunt R. et J. E. Taylor. Veneunt apud Whittaker et socc. Londinenses J. H. Parker Oxoniensem et T. Stevenson Cantabrigiensem. 1839. In-8° de xx-176 p. Prix : 7 schel.

Le texte du fragment d'Hermésianax est tiré de l'édition d'Athénée donnée par M. G. Dindorf, à Leipzig, en 1827. M. Bailey y a introduit quelques innovations, en s'abstenant toutefois de toucher aux passages trop difficiles. La préface, qui est assez détaillée, rend compte de ces changemens, donne la varietas lectionis des éditions de Schweighæuser et de M. Dindorf, et parle des différens travaux qui ont été faits sur notre poète élégiaque. Le célèbre fragment d'Hermésianax est composé de quarante-neuf distiques. Des notes très-détaillées, dans lesquelles sont comprises et discutées celles des éditeurs précédens, suivent le texte. On trouve ensuite un Glossarium in Hermesianactem, glossaire qui ne procède pas par ordre alphabétique, mais bien par vers, et en prenant chaque expression à mesure qu'elle se rencontre. Ce titre de glossaire nous semble beaucoup trop modeste et pourrait induire en erreur; c'est plutôt un long commentaire où l'auteur a eu soin de rapprocher une foule de passages, servant à éclaircir le sens du mot dont il s'occupe. Souvent M. Bailey donne les correspondans en anglais. La lettre critique, qui suit immédiatement, est adressée à M. Bailey, par M. Georges Burges, et porte principalement sur les passages d'Hermésianax, regardés jusqu'à ce jour comme désespérés. Une autre lettre, qui traite du poète et de son élégie, est extraite de Ruhnkenius. Vient ensuite un extrait de la Revue de Porson, intitulé: Hermesianax, sive Conjecturæ in Athenæum atque aliquot Poetarum

Græcorum Loca, quæ cum corriguntur et explicantur, tum carmine donantur. Autore Stephano Weston, S. T. B. Coll. Exon. in Acad. Oxon. Soc. etc..... pp. 124. Les versions latines sont au nombre de deux; l'une est de Schweighauser, et l'autre est de M. Bailey, avec ce titre : Eadem Versio reformata, et partim ad textum Dindorfianum, partim etiam ad emendationes propositas, accommodata. Des deux versions anglaises, la première est signée Cumberland, et la seconde est du nouvel éditeur. Dans l'appendice, ainsi que le titre l'annonce, on trouve un fragment d'Archiloque, et un autre de Pratinas, tous deux tirés d'Athénée et accompagnés de notes, d'un Glossarium ou commentaire philologique, et de quatre versions, dont deux latines et deux anglaises. Deux addenda assez considérables, l'un de M. Bailey et l'autre de M. Burges, sur quelques passages travaillés de nouveau par ces deux philologues. Le volume se termine par cinq tables: index in glossaria, græcus, latinus, auctorum emendatorum, auctorum a Burgesio emendatorum.

Platonis opera quæ feruntur omnia. Recognoverunt Jo. Georgius Baiterus, Jo. Caspar Orellius, Aug. Guilielmus Winckelmannus. Accedunt integra varietas lectionis Stephanianæ, Bekkerianæ, Stallbaumianæ, scholia et nominum index. Fasciculus tertius. Turici, impensis Meyeri et Zelleri, successorum Ziegleri et filiorum. Ex officina Zürcheri et Furreri. 1839. In-4° p. 213320.

Ce fascicule comprend les dialogues intitulés Gorgias, Io, Philebe, Menon et Alcibiade I. Le texte est imprimé sur deux colonnes, et à la marge on trouve l'indication des pages correspondantes des éditions d'Étienne, de Lyon, et de M. Bekker. Les variantes sont placées au bas des pages.,

Platonis Theatetus. Recensuit et prolegomenis atque commentariis illustravit Godofredus Stallbaum.- Gothæ

et Erfordiæ, sumptibus Guil. Hennings. Londini, apud Black et Armstrong. In-8° de 289 p.

Ce volume est le VIII, sect. I de la collection des œuvres complètes de Platon, publiées par M. Stallbaum. Au-dessous du texte grec on trouve les variantes; les notes et commentaires, entièrement de l'éditeur et disposés sur deux colonnes, occupent le bas des pages. Le volume se termine par deux index, l'un grec et l'autre latin.

Dissertatio Platonica, qua tum de causa et natura mythorum platonicorum disputatur, tum mythus de Amoris ortu, sorte et indole, a Diotima in convivio narratus, explicatur. Accedunt scholia et enarratio eorum, quæ inde a Plutarcho ad illustrandum mythum allata fuerunt. Scripsit Alb. Jahnius, Bernas Helvetius. - Bernæ, apud C. A. Jennium, filium. 1839. In-8° de vi-195 p.

Cause et nature des fables platoniques. Ce qu'il faut pour connaître et bien apprécier la fable sur l'Amour. - Explication de ce mythe. -Personnages qui, outre l'Amour, sont mis en scène. Combat de Penias et de Porus, et naissance de l'Amour. Caractère, condition et sort de l'Amour. Scholies pour toute la dissertation, dans lesquelles l'auteur corrige plusieurs écrivains anciens, tels que Alexandre d'Aphrodisée, Basile, Boèce, Chrysostome, Clément d'Alexandrie, Damascius, Eusèbe, Hermès, Jamblique, Macaire, Olympiodore, Perse, Plotin, Plutarque, Porphyre, Proclus et Théocrite.

On trouve aussi, dans cet ouvrage (p. 136-148), une Enarratio eorum quæ inde a Plutarcho usque ad nostram ætatem ad interpretandam fabulam allata fuerunt.

Ueber die Anwendung der Musik in den Comœdien der Alten. Ein Versuch von Dr W. Reinhold. Zugleich als Beilage zu seiner Ausgabe des Terenz. Pasewalk, bei Ed. Wellm. Freyberg. 1839. In-8° de iv-38 p.

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Dans ce mémoire, que M. Reinhold rattache à titre de sup

plément à son édition de Térence, et consacre tout entier à l'usage de la musique dans les comédies anciennes, l'auteur avance cette opinion : les comédies des anciens étaient une espèce de vaudeville ou d'opéra, comportant avec le dialogue: 1° des morceaux de récitatif (diverbia), 2o des morceaux de chant, airs ou duos (cantica), 3° une partie instrumentale (modos), telle qu'ouvertures, accompagnemens du récitatif ou de la pantomime, selon la situation. Cette dernière partie se changeait souvent au gré des acteurs ou des compositeurs (qui modos faciebant), et pour l'indiquer aux exécutans (qui modulabantur), le titre des scènes était accompagné des lettres M. D. (mutata diverbia), ou M. M. C. (mutati modi cantici). Dans le cours de son raisonnement, M. Reinhold examine les opinions émises par Hermann dans ses Opuscula, et par Boettiger, dans son mémoire sur les entr'actes chez les anciens et d'autres ouvrages. Le système de preuves repose sur des passages de Diomède, de Donat, et sur deux autres tirés du de Oratore de Cicéron et de la vie de Néron par Suétone, et enfin sur un vers du Pseudole de Plaute. L'auteur applique sa démonstration à trois scènes de l'Andrienne, de l'Héautontimoruménos et des Adelphes de Térence.

De Q. Horatii Flacci ad Pisones epistola. Commentatio ex decreto amplissimi philosophorum ordinis Basiliensis præmio ornata. Scripsit Guil. Theod. Streuber, philosophiæ doctor. — Basiliæ, typis libraria Schweighauserianæ. In-8° de 103 p.

Le titre de ce poème d'Horace est l'objet d'un examen critique de la part de M. Streuber, qui s'occupe ensuite des différens jugemens portés sur cet ouvrage. Ainsi, par exemple, il réfute Dacier, qui, dans l'introduction de ses notes sur l'art poétique, prétend qu'Horace ne travaillait pas à cela de suite, et qu'il ne gardait d'autre ordre que celui des matières que le hasard lui donnait à examiner. «Il est arrivé de là, continue Dacier, qu'il n'y a aucune méthode ni liaison de parties dans

ce traité, qui même n'a jamais été achevé. Ce défaut de liaison et d'arrangement ne laisse pas d'avoir ses grâces, surtout dans les préceptes, qui doivent être libres et n'avoir rien de lâche ni de languissant. » Après avoir passé en revue les différens critiques qui se sont occupés de ce poème, après avoir blâme Voltaire de ce qu'il trouvait l'art poétique de Boileau supérieur à celui d'Horace, M. Streuber fait intervenir le Phédon de Platon et la poétique d'Aristote, qu'il compare avec l'épître aux Pisons, et termine en expliquant le but et la pensée du poète et en faisant ressortir la bonne disposition de toutes les parties qui composent le poème.

C. Salusti Crispi Catilina et Jugurtha orationes et epistolæ ex historiarum libris deperditis cum integra varietate Victoriana, Gerlachiana, Kritziana. Recognovit Jo. Caspar Orellius. Addita sunt M. Tullii Ciceronis Catilinaria et Epitoma T. Livii librorum CXL. -Turici, Meyer et Zeller. 1840. In-12 de vi-329 p.

Le nouvel éditeur regrette de n'avoir pu discuter et expliquer les motifs qui l'ont engagé à adopter certaines leçons fournies par quelques manuscrits et à rejeter plusieurs corrections proposées par ses de vanciers. Mais l'exiguité du volume et la modicité du prix auquel il devait être vendu ne lui ont pas permis d'entrer dans des développemens considérables. Il s'est contenté d'indiquer au bas des pages les variantes de l'édition de Florence (1576, in-8°), parce que cette édition est devenue très-rare.

Les discours et les lettres tirés de livres perdus des histoires de Salluste ont été publiés d'après un très-beau manuscrit du x siècle, conservé dans la bibliothèque du Vatican sous le n° 3864; M. Orelli s'en est procuré une nouvelle copie d'après laquelle il a été à même de rectifier et de corriger un grand nombre de passages dans la première édition qu'il avait donnée à la suite de son Velleius Paterculus. Suivent les lettres du Pseudo-Salluste à César, composition qui doit être attribuée à

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