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les poètes, les philosophes et les ministres de la religion. — Confédérations amphictyoniques.-L'Aréopage.-Réflexions sur l'éducation en Grèce. — Influence que les grands hommes de la Grèce ont pu avoir sur leurs concitoyens, surtout ceux qui encouragèrent les arts et les sciences. Sur Alexandre le Grand. Ch. XV. Homère; admiration universelle pour ce poète. - Défaut de discernement chez les Grecs pour reconnaître la beauté morale de la poésie d'Homère. - Archiloque, Tyrtée, Aleman, Hésiode. Ésope. Solon, Simonide, Théognis. Pindare. Poètes tragiques, surtout Sophocle. Préférence donnée par les Grecs à Euripide. - Poètes comiques, surtout Aristophane. Poètes du siècle qui suivit celui d'Alexandre le Grand. Différence entre eux et les poètes plus anciens, quant à la tendance morale. Ch. XVI. L'auteur se sert de l'exemple d'Hérodote et de Démosthène pour prouver que la philosophie ne se borne pas aux seuls philosophes.Ressemblance entre les sept sages et les premiers instituteurs des Grecs.-Pythagore et les Pythagoriciens. -Rapports entre la direction que prirent les recherches des philosophes et la civilisation tant religieuse que morale. Les Éléates. Divisions de la philosophie grecque en deux branches opposées. Ch. XVII. Philosophie du mensonge et de l'iniquité. Ses sophistes.- Progrès que fit leur doctrine, prouvés par l'exemple d'Isocrate. - Philosophie de la vérité et de la vertu. Socrate. Esprit de la philosophie de Socrate. Sa méthode. Parallèle entre les deux philosophies, celle des Sophistes et celle de Socrate. L'exemple donné par Socrate. -Effets de sa doctrine. Ses disciples. Xénophon. - PlaDifférence entre la philosophie de Platon et celle de Mérites de Platon envers la civilisation morale et religieuse. Les disciples de Platon. Aristote. Ses mé

ton. Socrate.

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Sur les

rites envers la civilisation morale et intellectuelle. doutes qui se sont élevés au sujet de ses opinions religieuses. - Exagérations de l'idée de Socrate. Exagération de son amour pour la vertu. Les Cyniques. Leur inhumanité et leur impudence. Leur orgueil. Influence peu favorable

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sur la civilisation morale. - Les Stoïciens. Exagération du but que s'était proposé Socrate.-Les Cyrénaïques et les Épicuriens.-Nouvelle corruption de la philosophie.-Rapport entre elle et la corruption des mœurs. Ch. XVIII. Les ministres de la religion. Les prêtres.- Les interprètes de la volonté divine.Les philosophes les plus anciens de cette période remplissant cette fonction. Leur ressemblance avec les sages de la période précédente. Leurs connaissances en physique et en astronomie, etc. Faculté de prédire l'avenir. - Connaissance du langage des animaux.-Leur pouvoir d'éloigner et de mitiger les calamités publiques, de guérir les maladies, etc.Leurs miracles et l'admiration qu'ils excitaient. Leur pouvoir d'apaiser le courroux céleste et de purifier les états et les individus. Changement dans l'opinion publique à leur égard. Distinction faite entre les philosophes, les médecins et les devins d'un côté, et les sorciers, les agyrtes et les diseurs de bonne aventure de l'autre. Interprètes de la volonté divine dont l'autorité était reconnue. Les prophètes. Les devins. Sur la différence qu'on faisait entre les interprètes de la volonté divine réputés véridiques et ceux qui n'étaient pas accrédités. Les astrologues.-Les interprètes des songes. -Les devins non accrédités. Les ventriloques et les nécromanciens. Les purificateurs, cathartes, orphéotélestes. Les sorciers. Leurs miracles bienfaisans. Leurs ma

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léfices. Miracles de tout genre. Généralité de cette superstition. Ses suites funestes. Persécution des sorciers. Ch. XIX. Influence exercée par les ministres de la religion, accrédités par l'opinion publique.- Différence entre la position des ministres de la religion en Grèce et celle des théologiens modernes. Ressources des devins. Moyens qu'ils employaient pour établir et soutenir leur autorité. —— Effets salutaires de leur influence.

Effets nuisibles.

qu'on opposait à leur influence.

Résistance

Sur les origines sémitiques et indo-tartares de la nation et de la langue celtiques, ou des anciens Gaulois, ou

vrage dédié à la Société de l'Histoire de France, par J. Thonnelier, orientaliste. Paris, 1840. Librairie orientale de Mme V Dondey-Dupré, et de Renouard, libraire de la Société de l'Histoire de France. 1 vol. Gr. in-4° de vi-31 p. Prix: 4 fr.

Bien que cet ouvrage, dédié à la Société de l'Histoire de France, soit une esquisse rapide, il ne tend pas moins à prouver la vérité de cette maxime, que l'histoire d'une nation est dans sa langue. En effet, c'est en examinant la constitution, le mécanisme grammatical d'une langue, en recherchant si elle peut prouver elle-même sa haute antiquité par ses formes, par ses mots monosyllabiques, ce qui caractérise les plus vieux idiomes, c'est en rapprochant ces découvertes de linguistique d'autres langues réputées aussi anciennes, si ce n'est antérieures ou contemporaines, et qui offrent les mêmes similitudes grammaticales, que l'on parvient à pouvoir affirmer d'une manière certaine à quelle souche appartient telle ou telle nation; de quelle famille elle descend; c'est ainsi qu'on peut ajouter à l'his toire un témoignage de plus. Tel est le plan suivi par l'auteur d'après les études récentes faites dans la synglosse humaine. Il pose une question d'origine dont la solution est tout à la fois historique et philologique, et que déjà bien des travaux antérieurs n'avaient fait qu'ébaucher, faute d'une base plus solide. Car on en était venu à nier même l'existence d'une langue qui mérite, à tous égards, de prendre place dans le domaine de la science. C'est donc dans ce but que M. Thonnelier s'est principalement occupé du système comparé de grammaire de la langue celtique, c'est-à-dire de sa branche kimrique, qui forme le gallois d'Angleterre et le breton de France, rejetant le rameau gaëlique comme appartenant plutôt au système si répandu des langues indo-germaniques, et enfin du nord de l'Europe. Malgré l'opinion et les travaux des Taillandier, des Le Pelletier, de Kerdanet, de Bullet, auquel il ne manquait que les sources modernes, M. Thonnelier ne persiste pas moins à démontrer que le rameau kimrique est le seul vrai celtique,

et, l'excellente grammaire de M. Le Gonidec à la main, il passe en revue toute la partie philosophique, tout le système intime, le mécanisme enfin de la linguistique kimrique, et à l'aide de rapprochemens sur semblables matières, pris dans les idiomes. du vieil Orient, nous voyons quelles sont les affinités et les chaînes de traditions qui lient les Gaulois aux peuplades les plus anciennes de l'Asie. Sous le rapport historique, que nous dévoile cet examen grammatical, nous arrivons à reconnaître que les peuplades gauloises se formèrent primitivement d'une migration qui remonte au mythe du babélisme, et que vers le VIIe siècle avant Jésus-Christ une autre migration vint fondre sur la première, et, s'unissant avec elle, lui apporta en même temps un seul et unique nom, lui imposa sa croyance et ses prêtres, avec un système de gouvernement parfois féodal, en même temps qu'une réforme de langage. C'est, en un mot, sous le point de vue alors oriental que l'auteur, frappé des coïncidences qu'offre le celtique avec les langues sémitiques, l'hébreu, le chaldéen, le syriaque, plus encore avec le tartaremandchou et l'indien à l'état d'enfance, fruit de l'invasion subséquente, s'est décidé à soumettre son ouvrage à la critique et aux méditations de nos savans antiquaires. Mais ce n'est qu'une esquisse rapide, une préface destinée à être reproduite dans tout son entier, à la tête du Dictionnaire des origines orientales de la langue celtique préparé avec soin par M. Thonnelier, qui auparavant nous promet d'ajouter à son présent travail un intéressant appendice sur l'identité de la représentation figurée dans les hypogées, ou sépultures royales des Pharaons de la vieille Thèbes d'Égypte, d'un Tamou, ou habitant de l'Europe, avec les descriptions données par les auteurs grecs et latins, et même dans les annales chinoises, des Celto-Scythes, ou de ces peuplades tartaro-européennes émigrées jadis de l'Inde, et qui, sous le nom tout samscrit de Kimris, vinrent s'allier à la famille sémitique gauloise ou primitive. De là cette fusion qui engendra en France ce que le bas-breton est chargé de nous conserver, et le gallois en Angleterre. Aujourd'hui donc, on ne saurait plus méconnaître

que la déclinaison et la conjugaison celtiques renferment en elles-mêmes les principes sémitiques perpétuellement unis au samscrit, que le kimrique s'est chargé de nous montrer lorsqu'il était encore à l'état d'enfance, puis enfin au tartare, duquel le celtique a retenu non seulement ses particules servant à décliner le substantif qui n'a que deux cas, mais encore le système de conjugaison où l'impératif est le thème du verbe. A ces seuls caractères irrécusables, que d'autres rapprochemens étymologiques viennent corroborer, il est impossible de se refuser à reconnaître dans l'Asie le berceau des Gaulois, descendus de ces guerriers et farouches Scythes qui désolèrent tant de fois l'ancien monde. Question curieuse que l'auteur s'est principalement attaché à traiter sous une double face, et qui, à ce titre, ne peut manquer d'intéresser à la fois les historiens, les linguistes et les archéologues.

Notitia dignitatum et administrationum omnium tam civilium quam militarium in partibus Orientis et Occidentis. Ad codd. Mss. editorumque fidem recensuit commentariisque illustravit Eduardus Boecking I. U. D. et P. P. O. Bonnæ, impensis Adolphi Marci, 1839. In-8° de LXVI-539 p. en deux fascicules.

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Cette nouvelle édition de la Notice des dignités de l'empire, ouvrage si important pour l'histoire des premiers siècles de notre ère, a été faite d'après un grand nombre de manuscrits conservés dans les bibliothèques de Rome, de Munich, de Paris, de Parme, de Venise, etc., et dont on trouve une notice détaillée en tête du volume, avec une liste chronologique de toutes les éditions antérieures. M. Bocking a réimprimé presque entièrement les épîtres dédicatoires et les préfaces des éditeurs précédens. Les gravures reproduisent fidèlement les insignes d'après les meilleurs manuscrits; on regrette seulement que la couleur ne soit pas indiquée, comme dans le beau manuscrit de la Bibliothèque Royale à Paris, suppl. lat. n°671. Le texte occupe le premier fascicule; le second est con

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