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Bourbon. Ces fragmens sont extraits de la chronique de Pedro Lopez de Ayala. 8. Romances du comte Alarcos et de l'infante Solisa. 9. Histoire véritable de Damoiselle Théodor. Conte espagnol. L'éditeur pense que cette historiette a été tirée d'un livre un peu plus ancien, de las Preguntas que el emperador Adriano hizo al infante Epitus. 10. La mort d'Albayaldos. Cette scène de chevalerie est traduite d'un roman espagnol intitulé: Historia de las guerras civiles de Grenada, par Pedro Ginez de Hita. 11. Barberousse et le sultan Sélim Eutemi. Chronique algérienne en espagnole, donnée par un savant bénédictin nommé Diego de Haedo, que sa position avait mis à même de rassembler les documens les plus précis et les plus curieux sur ce pays.

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Second volume. 1. Don Alvaro de Luna, connétable de Castille. xv siècle. Histoire extraite en partie de la Chronique de don Alvaro de Luna, connétable de Castille et de Léon.2. Le premier jour de la Traite à Lagos, royaume des Algarves. Ce fragment est tiré textuellement d'une chronique du xv siècle, que l'on croyait perduc, même en Portugal, et que l'auteur de ce livre a retrouvée à la Bibliothèque Royale (sous le n° 256 Suppl. Français). 5. Fernand Cortès au Mexique. Chronique traditionnelle. xvi siècle.-4. Le Naufrage de Sepulveda et de dona Lianor de Sa. La première édition n'a été publiée qu'après la mort de l'auteur; mais elle est très-rare. - 5. Lettre de Pedro Vas de Caminha sur la découverte du Brésil. Cette lettre a été publiée, pour la première fois, dans la Corographia Brasilica de M. Manoel Ayres do Cazal. 6. La mort du roi Sébastien, suivie des Malheurs de la belle Virginia. Chronique portugaise. Traduction du récit de Hieronimo Mendoça, témoin de la bataille d'Alcaçar Kebir, captif chez les Maures, et historien à peine connu, même en Portugal. — 7. Le Renégat et la Juive. Chronique portugaise. 8. Le Tisserand de Ségovie, précédé d'une Notice sur D. Juan Ruiz de Alarcon y Mendoza.

Chaque morceau est accompagné d'un préambule et de

notes.

Fragmente eines altdeutschen Gedichtes von den Heldenthaten der Kreuzfahrer im heiligen Lande, im Archive der stadt Kitzingen aufgefunden von Doctor F. A. Reuss, privatdocent an d. k. Univ. zu Würzburg und z. Z. Konservator der Sammlungen des historischen Vereines daselbst.-Kitzingen. in der G. E. Kopplinger' schen Buchhandlung. 1839. In-8° de 15 p.

M. Reuss a trouvé dans les archives de la ville de Kitzingen, quelques feuilles de parchemin tenant à un compte de l'hôpital de l'an 1613. Ce manuscrit se compose de quatre feuilles grand in-8°, à deux colonnes, ornées de vignettes à la marge; il appartient au quatorzième siècle, quatre colonnes devenues illisibles interrompent la continuité de ce fragment. C'est tout ce qui reste d'un poème en dialecte du Bas-Rhin, emprunté à un modèle français plus ancien. Ce poème célèbre raconte les hauts faits des croisés français dans la Terre-Sainte. On y voit figurer le chevalier Bertram, Girart de Bordel, Guion de Monsorel, Reinier d'Anjou, et, du côté des Turcs (ou payens) le roi Deframe, son fils le roi Walegrape, Margot, roi de Bosindant, Morinde, roi de Damas, et autres. Les vers du poème ne sont point alignés, et les repos de la rime sont seulement indiqués par des points. Cette brochure est la reproduction de la lettre du manuscrit, sans notes, ni traduction: un compte rendu et trois fragmens.

Histoire de la poésie scandinave. Prolégomènes par M. Edélestand du Méril.. - Paris. 1839. Chez Brockhaus et Avenarius. In-8° de 512 p.

Cet ouvrage contient d'abord un travail sur les poèmes scandinaves, un autre sur la versification et un troisième sur la traduction de la poésie irlandaise; puis viennent huit morceaux traduits. Quatre d'entre eux ont été puisés dans l'Edda, ce monument du génie et de l'antiquité scandinave.

L'auteur le considère comme un recueil de chants transmis par la tradition qui les a altérés en bien des points, avant leur rédaction définitive.

Les morceaux pris dans l'Edda et traduits par M. du Méril sont d'abord le Voluspa, qu'il intitule Chant de la Sibylle; le second est une partie du troisième chant de Helgi, dans lequel Sigrun pleure son mari tué par son propre frère; le troisième est la mort de Sigurdh, tué dans les bras de son épouse, Gudrun, par ses deux beaux-frères, à l'instigation de la jalouse Brunhilde; le quatrième contient les plaintes de Gudrun et la joie cruelle de Brunhilde.

M. du Méril regarde ce dernier comme le plus beau de l'Edda. Les quatre autres morceaux sont : le chant de Krake (Krakas-Maal), qui contient les paroles de Ragnar Lodbrok livré aux serpens dans une tour où il devait périr; le chant appelé le Rachat de la tête (Hofud-Lausn), tiré de l'Égilssaga; le chant funèbre de Hakon (Hakona-Maal), et un fragment du chant de Harald le Vaillant, déjà publié par Bartholin. M. du Méril accompagne tous ces morceaux de notes et de commentaires souvent fort étendus. Ses observations l'amènent à avancer que les Francs sont d'origine scandinave, et il cherche de plus à prouver les origines scandinaves des langues romanes, dans une dissertation que suit, comme pièce à l'appui, un vocabulaire des mots islandais adoptés par ces diverses langues. M. du Méril veut ensuite établir que la poésie romane a été fortement influencée par la poésie scandinave, et il en cherche la preuve dans des similitudes de mots et de tournures. Outre ces travaux qui ont tous pour objet la poésie scandinave, M. du Méril a inséré dans son volume d'autres travaux qui s'y rapportent moins directement, entre autres une dissertation sur la poésie anglo-saxonne, et une autre sur les sources des contes du Décaméron de Воссаде.

LITTÉRATURE ORIENTALE.

Amarakocha, ou Vocabulaire d'Amarasinha, publié en sanskrit, avec une traduction française, des notes et un index, par A. Loiseleur-Deslongchamps. Première parParis, 1839. Imprimé par autorisation du Roi à l'Imprimerie Royale. In-8° de XVI-380 p.

tie.

L'Amarakocha est un vocabulaire sanskrit fort estimé des Indiens, et qui a pour auteur un célèbre grammairien nommé Amarasinha, et dont on place communément l'existence dans le siècle qui a précédé notre ère. Ce vocabulaire n'est point disposé par ordre alphabétique, mais en vers, et les mots y sont rangés dans un ordre systématique, de sorte que l'ouvrage, en même temps qu'il peut servir de dictionnaire de synonymes, est en quelque sorte la table des matières d'une encyclopédie indienne. Il est divisé en trois livres, et chaque livre en plusieurs chapitres, eux-mêmes partagés en sections.

Pour donner une idée de la disposition, la 1" section du 1er chapitre du 1 livre comprend tous les noms du paradis, des dieux, des démons ou mauvais génies et de leurs attributs; la seconde section, les noms du ciel, de l'atmosphère, des planètes, des étoiles; la troisième, les noms du temps, des divisions du temps, des phases de la lune et des éclipses. Dans le second livre, un chapitre est consacré aux arbres et aux plantes, un autre au règne animal. Le partage de la société indienne en quatre castes : la sacerdotale, militaire, commerciale et servile, et l'énumération des fonctions de ces quatre castes, occupe quatre autres chapitres du même livre.

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L'Amarakocha avait déjà été publié en sanskrit et en anglais à Sérampour, en 1808, par le savant indianiste H. T. Colebrooke; mais cet ouvrage, dont le prix d'ailleurs était fort élevé, étant devenu rare, M. Loiseleur-Deslongchamps, d'après l'avis de plusieurs orientalistes, a entrepris d'en donner une nouvelle édition. Le texte sanskrit a été revu avec

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oin sur deux manuscrits de la Bibliothèque du Roi, ce qui a permis de rectifier les fautes qui s'étaient glissées dans l'édition de Sérampour, et de relever de nouvelles variantes qui ont été consignées dans les notes. Tout en s'aidant de la traduction anglaise qui jouit d'une estime méritée parmi les indianistes, le nouvel éditeur n'a point négligé de consulter les commentaires originaux que possède la Bibliothèque du Roi. Le volume qui vient de paraître comprend tout le texte sanskrit, la traduction française placée à chaque page au-dessous du texte, et les notes renfermant les variantes. Le second volume, composé d'une table alphabétique des mots sanskrits, sera mis sous presse très-incessamment.

Histoire de la littérature hindoui et hindoustani, par` M. Garcin de Tassy, professeur à l'école spéciale des langues orientales vivantes, membre de l'Institut de France et des Sociétés asiatiques de Paris, de Londres, de Calcutta, de Madras et de Bombay, chevalier de la Légion-d'honneur, etc. Tome I. Biographie et bibliographie. Paris, printed under the auspices of the oriental translation committee of Great Britain and Ireland. 1839. In-8° de xvi-630 p. Imprimé par autorisation de M. le garde-des-sceaux à l'Imprimerie Royale de France. Se vend à Londres, chez W. Allen et comp. 7, Leadenhall-street; et à Paris, chez Benjamin Duprat, 7, rue du Cloître Saint-Benoît; Constant Potelet, 4, rue Hautefeuille; V Dondey-Dupré, 2, rue Vivienne.

Pour épigraphe: The hindi dialects have a litterature of their own and one of very great interest. H. H. Wilson, Introd. to Mack.collect.

L'auteur a voulu indiquer les ouvrages de tout genre en vers et en prose qui enrichissent la littérature hindoustani et la rendent digne de l'attention du monde savant. Pour cela, il a

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