tionne un manuscrit du dix-septième siècle concernant l'établissement de l'inquisition en France. La bibliothèque de la ville contient plusieurs lettres des personnages de la Fronde et des mémoires de Marca et de Montresor. Enfin M. de MasLatric, donne des détails sur les archives de Castelnaudary, de Mirevail, du pays d'Andorre et de Moissac. Recherches sur les Vigueries et sur les origines de la féodalité, en Poitou, par A. D, de la Fontenelle de Vaudoré, correspondant de l'Institut (Académie des Inscriptions et Belles-Lettres); membre non résident du Comité historique Chartes, chroniques et inscriptions, au ministère de l'Instruction publique, et d'un grand nombre de Sociétés savantes, françaises et étrangères. Poitiers, imprimerie de Saurin frères. Paris, aux librairies; Derache, Techener et Dumoulin. 1839. In-8° de 165 p. I. De l'établissement des viguiers et de leurs fonctions. II. Indication des vigueries. - III. Dégénérescence des vigueries et leur résultat dans la formation de la féodalité en Poitou. Une carte du Poitou, à la fin du volume, dans laquelle sont indiqués les chefs-lieux de pagus et de vigueries. Saxonis Grammatici Historia Danica. Recensuit et commentariis illustravit dr. Petrus Erasmus Müller, Siælandiæ ordinumque regiorum equestrium Daniæ episcopus. Opus morte Mülleri interruptum absolvit Mag. Joannes Matthias Velschow, historiæ professor Havniensis. Partis prioris textum et notas breviores complectentis, volumen I. Havniæ, sumptibus librariæ Gyldendalianæ. Typis Brünnichianis. 1839. Grand in-8° de XII546 p. Et pour la seconde partie, même année, de 547 à 1033. Saxo Grammaticus, ou le Grammairien, historien danois, florissait vers la fin du xır° siècle, et est célèbre par son histoire latine du Danemark. Il ne cite que trois ou quatre auteurs, et il semble avoir emprunté tous ses autres matériaux à la tradition populaire, aux chants des scaldes danois, et même aux sagas islandaises. Un grand nombre d'éditions de cet ouvrage ont été données à diverses époques depuis la première, publiée à Paris en 1514 par Christen Pendesernon Pétri, chanoine de Lund. Le nouvel éditeur s'est servi de tous les travaux antérieurs, et a mentionné dans ses notes, qui roulent principalement sur l'histoire, toutes les sources où il a puisé. Deux préfaces, l'une sur l'édition et l'autre sur l'histoire composée par Saxo. La première partie du premier volume contient jusque et compris le X livre ; et la seconde de XI à XVI. A la fin, deux tables; l'une des noms propres historiques, et l'autre des noms de lieux. ANTIQUITÉS. Inscriptions en vers du Musée d'Aix (Provence), suivies d'un appendice sur une statue antique récemment déouverte aux environs de cette ville, par E. Rouard, bibliothécaire. —Aix, 1839, Typographie de Nicot et Aubin, rue Pont-Moreau, 21. In-8° de v-44 P., tiré à 101 exemplaires signés et numérotés. Ces inscriptions sont au nombre de trois, l'une en langue grecque, et les deux autres en latin. La première, latine, la seule inédite, a été découverte à Aix, au mois de janvier 1839 ❝dans l'enclos de l'ancien couvent des Minimes. L'auteur du mémoire la croit du ne ou du Ive siècle. Elle est en vers et s'étend sur les deux faces du Cippe. En voici la partie principale telle que la donne M. Rouard, qui a séparé les vers, que l'ouvrier n'a pas distingués et a écrits à la suite comme de la prose: Paulo siste gradum juvenis pie quæso viator Uno minus quam bis denos ego vixi per annos Sex. Julius felix Alumno incomparabili Felicitas.... La partie latérale de l'inscription est ainsi donnée et restituée par M. Rouard, qui en fonrnit le fac simile ainsi que celui de la précédente : Tu quicumque legis titulum ferale sepulti L'auteur du mémoire commente et explique cette inscription vers par vers, et en donne la traduction. La seconde inscription de son mémoire est en vers grecs et dite du jeune navigateur. Recueillie d'abord par Peiresc, elle fut abandonnée dans une cave de la maison qu'il avait habitéc, et où M. de Saint-Vincens le père la retrouva vers 1786. M. Rouard rappelle qu'elle a été l'objet des travaux de Visconti, d'Ansse de Villoison, Fréd. Munter, évêque protestant de Zélande et Chardon de la Rochette. Elle a été en outre imprimée par Spon, le marquis Poleni, MM. de Saint-Vincens fils et Millin. M. Rouard se borne à en donner une copie collationnée sur l'original, avec les leçons et la traduction de Chardon de la Rochette. La troisième inscription est en l'honneur de Dextrianus,' jeune chrétien mort à vingt-deux ans. Cette inscription fut découverte vers 1765 dans le quartier des Minimes, et après avoir appartenu à M. de Saint-Vincens père, est passée au Musée d'Aix en 1821. M. Rouard la croit plus ancienne que M. Saint-Vincens, qui l'a rapportée au vir ou 1x siècle. Elle est, dit-il, en prose mesurée plutôt qu'en vers, ou, pour mieux dire, elle est composée de centons de fragmens de vers pris çà et là. C'est ainsi que l'on y retrouve presque en entier le quatrième vers de l'épitaphe de Felicissimus et plusieurs autres expressions qui semblent indiquer que l'auteur avait celle-ci sous les yeux. M. Rouard complète son mémoire par une inscription d'un préfet du prétoire des Gaules, mort à Aix, inscription dont le marbre a disparu, mais qui a été donnée d'abord par Spon, d'après les Mss. de Peiresc, et qui se retrouve dans la collection d'Orelli (Zurich. 1828), t. II, no 4858. L'appendice qui termine la brochure de M. Rouard contient un extrait du rapport adressé par lui, le 22 mars dernier, au ministre de l'Instruction publique sur une Statue en pierre blanche trouvée le 14 du même mois à un quart de lieue d'Aix. Cette statue est de grandeur naturelle; la tête manque, le cou et la partie supérieure des épaules sont brisés ; la jambe gauche est mutilée et manque en partie depuis le genou. Elle porte une longue tunique, recouverte d'un manteau que la main gauche relève pour retenir des fleurs et des fruits. A ses pieds était un animal moucheté et tigré dont les traces seules subsistent; à droite et à gauche étaient deux amours ou génies rattachés au dieu par un ruban: un autre s'élevait vers l'épaule de la statue; ce dernier n'existe plus, les deux autres sont fort mutilés. La statue a le dos aplati, ce qui indique qu'elle était destinée à être vue de face. Le travail en a paru assez soigné à M. Rouard, qui y reconnaît un ouvrage anté rieur à la décadence de l'art, et en fixé l'exécution avant le I siècle, c'est-à-dire à l'époque des Antonins, Thebana paradoxa. Sex libris exposuit Robertus Unger. — Halis, impensis I. F. Lippert. 1839. In 8° de vш494 p. Vol. I. Le premier volume de cet ouvrage, où sont expliquées toutes les merveilles de la Thèbes béotienne, contient trois livres. I. Sur Cadmus, fondateur de Cadmæa; Amphion et Zethus, fondateurs de Thèbes et constructeurs de ses murs; sur le nom de Thèbes. II. Les sources Dirce et Aretias; le fleuve Ismenus. Source et cours des fleuves Ismenus et Dirce. Bouche de l'Ismenus. Nature de ces deux fleuves. Melia et autres sources de la campagne de Thèbes. III. Portes Ogygiennes, Électres, Protides, Neites, Crénées, Hypsistes, Homoloïdes. Situation et ordre de ces portes. Suivent 28 corollaires pour la discussion philologique des différens textes qui rentrent dans le sujet choisi par M. Unger. Deux tables; l'une des noms d'auteurs, et l'autre des matières. Antiquitates Antiochena. Commentationes duæ Car. Odofr. Mülleri, Societ. scient. Gottingensis, Societ. Antiquariorum Londinensis, Societ. scient. Monacensis, Societ. litteraria Britanniæ, Societ. historico-theologiæ Lipsiensis, Societ. artificum Uratislaviensis socii, cum Academia scient. Berolinensi et Instituto regio FrancoGallorum, class. moral. et polit., commercio epistol. conjuncti, Instituti Archæol. inter directores Honor. adsciti ; cum Tab. II.-Gottinga, e libraria Dieterichiana. 1839. In-4° de vш-134 p. Index locorum et monumentorum Antiochensium, de quibus in his dissertationibus dictum est. - Recensus Tabularum. - I. Ichnographie de la ville d'Antioche, où l'on a indiqué avec différentes couleurs le tour de la ville, les édifices et les |