Traité pratique des maladies cancéreuses et des affections curables confondues avec le cancer

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J.-B. Baillière, 1851 - 892 páginas

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Página 638 - ... liquides ou à demi solides; on se servira, pour l'ingestion des premiers, d'un biberon à longue embouchure. Si les malades sont tourmentés par des douleurs vives, on leur donnera à l'intérieur les préparations opiacées, et l'on mettra de temps en temps sur l'ulcère 1 à 2 centigrammes de sulfate de morphine. Du reste, si, dans l'état actuel de la science, nous ne sommes pas encore en droit d'espérer de voir disparaître la cachexie cancéreuse comme période terminale du vrai cancer,...
Página 658 - Que cela tienne à ce que le cancer du pénis est » le plus souvent causé par une irritation accidentelle, ainsi que » nous l'avons dit, ou à toute autre cause, il est certain qu'il » paraît être plus bénin que celui de la plupart des autres or...
Página 604 - ... la base de celles-ci, et s'étend dans les couches profondes du derme lui-même; c'est alors que peu à peu les mailles fibreuses de celui-ci en sont complètement envahies, ce qui donne à tout ce tissu un aspect jaune pâle, plutôt homogène, grumeleux, infiltré quelquefois d'une substance épaisse qui ressemble au mastic des vitriers, et qui...
Página 554 - ... la dernière fausse côte et la crête de l'os des iles ; elle commence au bord externe de la masse commune et s'étend jusqu'au milieu du bord supérieur de l'os des iles, ou bien jusqu'à la ligne latérale du corps , et enfin on lui donne quatre ou cinq travers de doigt.
Página 628 - Une foule d'exemples, dit-il, attes» tent que de semblables tubercules (cancéreux de la peau) dé» veloppés sur la peau du crâne, de la face ou d'autres régions » du corps, ont été extirpés avec le plus grand succès. » Plus loin, le même auteur insiste de nouveau sur le danger bien moins grand et la tendance bien moins prononcée aux récidives de ces sortes de cancers que de ceux des glandes, et il rapporte même l'observation d'une femme qui a succombé à une...
Página 605 - C'est cet élément auquel nous donnons le nom de globes épidermiques , vu que ces corps ovoïdes ou sphériques ne sont composés que d'un véritable tassement concentrique de feuillets épidermiques qui, dans la partie périphérique surtout, sont si étroitement juxtaposés, que ces globes en prennent un aspect tout à fait fibreux ; et ce n'est que vers le centre , et plus généralement lorsqu'on ajoute de l'acide acétique, que l'on y reconnaît les cellules propres à l'épiderme.
Página 595 - ... cancer de la peau, nous lui trouvons partout pour origine une petite tumeur plus ou moins consistante dans l'épaisseur même du derme, et plus souvent dans ses lames profondes que dans sa superficie, aussi son aspect n'est-il guère muriforme ou verruqueux comme dans le cancroïde épidermoïdal. La petite tumeur s'accroît et s'accompagne bientôt d'une induration des tissus normaux les plus rapprochés qui s'infiltrent de proche en proche de matière cancéreuse. Incolores ou légèrement...
Página 596 - ... éléments histologiques et microscopiques que dans des tumeurs plus anciennes et plus volumineuses. Pendant cette première phase de développement, celle du dépôt primitif du cancer dans les lames du derme, le mal est ordinairement indolore, excepté lorsque la tumeur très dure et squirrheuse se trouve dans le proche voisinage de quelque filet nerveux sensitif de la peau ; mais à mesure que le mal s'étend, des douleurs plus ou moins vives, des lancées passagères plus ou moins fréquentes...
Página 593 - ... véritable champignon encéphaloïde, forme du cancer dont nous avons vu encore dernièrement un nouvel exemple dans un cancer secondaire de la peau. La structure microscopique du cancer cutané offre les caractères suivants. Nous trouvons dans la trame fibreuse les fibres pâles et fines du tissu fibrillaire ordinaire, et de plus les fibres élastiques, plus larges, à contours plus foncés et souvent ramifiées. Lorsque le cancer s'est propagé à la couche musculaire sous-jacente, nous trouvons,...
Página 606 - ... nous les avons rencontrées dans les couches profondes du derme cutané et du derme lingual, et dans les glandes lymphatiques du cou et de l'aine. Nous ne pouvons donc , pour le moment , envisager ces corps que comme des tassements concentriques de feuillets épidermiques munis d'une enveloppe propre, sans avoir une idée nette sur leur formation. Nous signalons, pour le cancroïde cutané en général, un faitqui nous paraît de la dernière importance pratique, et qui a aussi été constaté...

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