Imagens das páginas
PDF
ePub

PEINTRES, pl. XV, no 4.

PEINTRES, pl. XV, n° 5; d'Amsterdam. Voy. no 42. Voy. Wagenaar, l. 1., V, p. 214.

PEINTRES, pl. XV, no 6.

pl. XVI, no 1.

CORDONNIERS, pl. IX, no 2; méreau des funérailles.

[blocks in formation]

BOUCHERS, 1564, pl. V, n° 21; attribué à Anvers ou à Bruxelles; par Devigne, n° 92.

CHARPENTIERS, 1549, pl. IV, no 13; attribué à Anvers ou à Amsterdam, no 71.

CHARPENTIENS, 1634, pl. IV, no 14.

CHARPENTIERS, 1604, pl. XVI, no 10 (no 93); attribué, par M. Devigne, à Bruxelles.

PORTEURS DE TOURBES, pl. V, no 18-19; d'Amsterdam. Voy. no 59-60.

HORLOGERS, pl. XXIII, no 1; est un méreau de présence de quelque corporation de funérailles.

ORFÉVRES et CISELEURS, 1594, pl. XXIII, no 4.

TAILLEURS, pl. IX, no 7, 8, 9 et 10.

CORRESPONDANCE.

DENIER AU TEMPLE, FRAPPÉ A VALENCIENNES.

Lettre à M. RENIER CHALON, président de la Société numismatique, etc.

MON CHER CONFRÈRE,

Après avoir fait justice des bizarres interprétations auxquelles a donné lieu le type de la monnaie de Valenciennes, vous disiez, en 1848, (') qu'il fallait y voir une transformation du portail, ou temple carlovingien, faite «< avec « intention, de manière à produire la figure ornée et "doublée de la première lettre du mot Hannonia. »

Votre explication est des plus rationnelles. On peut seulement lui reprocher, je crois, de faire une part trop large à l'intention dans le tracé du type dit au monogramme.

C'est, en effet, par degrés successifs que se sont opérécs habituellement les transformations monétaires. Le temple, formé d'abord de quatre colonnes posées sur des degrés et

(1) Recherches sur les monnaies des comtes de Hainaut, p. 4.

chargées d'un fronton, sera arrivé insensiblement, et sans

[blocks in formation]

Permettez-moi de produire, à l'appui de cette observation, l'empreinte d'un denier au portail, récemment découvert dans le département du Nord, par M. V. Delattre.

Cette monnaie se classe, tout d'abord, par son style, à la fin de l'époque carlovingienne, ou à la période d'imitation qui vient ensuite et dure jusqu'au moyen âge proprement dit ('). Elle présente, sous l'édifice, un angle, sorte de reproduction rétrécie du fronton, qui constitue précisément un de ces degrés intermédiaires entre le temple

(') On sait que le monogramme de Charlemagne a été assez accrédité pour déterminer Otton Ier, les pirates danois et de nombreux personnages de la haute féodalité, à le placer sur les monnaies signées de leur nom. Le type du temple de Louis le Débonnaire ne s'est pas perpétué moins longtemps; mais, comme il s'est presque toujours reproduit avec HLVDOVVICVS IMP au droit, et XPISTIANA RELIGIO au revers, on en est réduit, pour le classement chronologique de chaque pièce, à se contenter des indications que fournissent ses caractères artistiques.

tétrastyle de Louis le Débonnaire et la marque caractéristique du Hainaut. Or, lorsque le graveur monétaire traça, sur le coin de Valenciennes, l'angle dont nous parlons, ce ne fut point pour y préparer l'introduction du monogramme, mais seulement pour le distinguer de ceux des ateliers voisins où l'on imitait aussi les anciens deniers. Le même motif (') détermina, par exemple, les monnayeurs d'un atelier lorrain à mettre sous les degrés du temple, des globules rangés triangulairement (”).

Vous pourrez mieux que moi, mon cher confrère, déterminer, entre les deux limites indiquées plus haut, à quel temps appartient la pièce que je vous communique. J'ajouterai seulement que son style plat ne permet guère de la classer au règne d'Otton Ir (936-964), qui restaura les monnaies et leur donna beancoup de relief. Si donc vous ne la reportez pas plus haut, c'est-à-dire à la dernière époque de l'art carlovingien, vous la considérerez sans doute comme moins ancienne et appartenant à la première moitié du XIe siècle.

Dans tous les cas, elle ne serait pas de beaucoup antétérieure au denier muet, d'assez grand module, que vous avez publié dans votre troisième supplément (3). En effet,

(1) La nécessité de distinguer les produits des divers ateliers, où ce type s'était conservé, explique suffisamment la variété des formes du temple, la présence ou la suppression de certaines lettres, et l'adoption de divers signes de ponctuation que l'on remarque dans les exemplaires de l'important trésor exhumé,'il y a quelques mois, aux environs de Lyon.

(2) Le même système de trois petites sphères est offert par un denier d'Otton le Grand, fabriqué à Toul. Voy. mes Études numismatiques sur une partie du Nord-Est de la France, pl. XVIII, fig. 1.

(3) Pl. 6, fig. XLII.

ce denier porte encore comme elle, au revers, la croix pattée à branches minces, anglée de petits globes, et entourée d'un grènetis à grosses perles, tandis qu'il présente déjà au droit, un temple tétrastyle dont les colonnes n'accusent plus ni soubassement, ni corniche et où le triangle placé sous la base s'est développé de manière à prendre toutes les proportions du fronton. De là aux mailles du xn° siècle il n'y a plus qu'un pas : la suppression de deux des quatre colonnes.

Si les considérations qui précèdent n'ont pas beaucoup d'importance, ma lettre aura servi, du moins, à combler une lacune que vous avez signalée vous-même (').

Agréez, je vous prie, mon cher confrère, l'expression de tout mon dévouement.

Paris, le 22 décembre 1858.

ROBERT.

A M. CHALON, membre de plusieurs académies, directeur de la REVUE de la numismatique belge.

MONSIEUR ET TRÈS-HONORÉ CONFRÈRE,

Nous avions pensé les premiers à agrandir le domaine de la numismatique du moyen åge, en y opérant l'introduction et la présence de ces poids monétiformes, adoptés, comme représentant la livre et ses fractions, par plusieurs

(1) Recherches sur les monnaies des comtes de Hainaut, p. 2.

« AnteriorContinuar »