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128. FELS, FRAPPÉ A HAMadan, l'an (?).

Av. Dans un encadrement formé par six arcs de cercle.

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Les traits de la dernière ligne ne sont pas suffisamment distincts pour pouvoir être déchiffrés; peut-être était-ce le nom du dynaste.

Je ne sais quel était ce Yaya, gouverneur d'Hamadan. Le type de la monnaie appartient à l'époque de la décadence des Khalifes ou plutôt au temps des Houlagouïdes; on a

El-Basasiri se maintint dans la capitale pendant toute une année, et son premier soin fut de contraindre le peuple et les autorités à reconnaître el-Mostanser pour leur souverain. Si la monnaie qui nous occupe a été frappée avant la conquête, il est bien difficile de l'attribuer à un autre prince qu'à Caiem lui-même, malgré les raisons qui font croire qu'à cette époque les khalifes avaient déjà depuis longtemps renoncé au droit de battre monnaie; si, au contraire, elle a été frappéé sous le régime d'El-basasiri, pendant les deux derniers mois, la suppression du nom du prince Fatimide, qui devait fortement tenir à constater ses droits de souveraineté sur Bagdad, serait un oubli fort étrange. Aussi, suis-je plutôt porté à considérer ce dirhem comme étant une monnaie abbasside. On trouvera, dans l'Histoire des khalifes de M. Weil, des détails plus circonstanciés sur cette intéressante époque. (S.)

des monnaies frappées sous Ghazan qui offrent beaucoup d'analogie avec celle-ci.

Αυ.

129. DIRHEM FRAPPÉ EN 896. (Pl. XVIII, fig. 46.)

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. سلطان الاعظم . . (?) ۸۹۶۰ سلطان

. بن

о

Beader que Dieu élevé prolonge) . .ادر خلد الله تعالى

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Au centre, dans un cartouche, probablement le nom de la localité; elle pourrait être près de Samarcande, en ne tenant pas compte du & qui surmonte ce mot; à l'avant-dernière ligne est un mot que je ne puis déchiffrer : le nom du prince malheureusement effacé ne me permet pas de donner une attribution certaine à cette pièce qui a tout à fait le cachet timouride (1).

Rev. Au centre, dans un encadrement carré, le symbole en trois lignes, et dans deux segments, les noms des

,(3) عثمان ذو النورين et على المرتضى Imams avec leurs titres

le titre ordinaire de ce dernier est le modeste.

(1) Le prince Timouride, qui régnait à cette époque dans le Turkestan, était Ahmed-Gourekan, et le chef de la branche du Khoraçan était Houssein-Mirza; ni l'un ni l'autre de ces noms ne s'accorde avec les restes du nom qu'on distingue encore sur cette pièce. (S.)

(*) Otsman le possesseur des deux lumières; allusion aux deux filles de Mohammed que ce khalife avait prises pour femmes. (S.)

Av.

130. DIRHEM FRAPPÉ à THOus. (Pl. XVIII, fig. 47.)

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Rev. Le symbole en trois lignes, et dans trois segments

صلى (الله) علية

Le nom de la localité n'est pas bien distinct, celui du prince est effacé, je ne sais à qui attribuer cette pièce qui, à en juger par l'épithète de, parait appartenir aux Kara-Koyounli (1).

Je renonce à décrire quelques autres pièces dont l'état de conservation, moins satisfaisant encore que celui des monnaies qui précèdent, ne nous conduirait qu'à des conjectures sans solution probable, jusqu'à ce que la découverte d'exemplaires mieux conservés en vienne faciliter l'étude, et je termine ici un travail qu'il ne m'a pas été possible d'approfondir autant que le sujet l'eût mérité; tel qu'il est, je le recommande à votre bon accueil et à l'indulgence de mes lecteurs.

Agrez, etc.

Tiflis, avril 1859.

BARTHOLOME.

(1) L'attribution proposée par M. de Bartholomæ me paraît d'autant moins douteuse que dans les traits presque effacés du nom, je crois successeur de Cara-Youssouf:

اسکندر reconnaitre celui d'Iskender

à la vérité, Iskender porte sur d'autres monnaies le surnom d'Abou-enNasr, mais comme son fils Djihan Chah s'appelait aussi Moshaffer, Iskender a pû naturellement se qualifier aussi du titre d'Abou-elMoshaffer. (S.)

POST SCRIPTUM.

L'impression de cette lettre était presque terminée lorsque nous nous sommes aperçu que la transcription d'une partie essentielle du manuscrit original avait été négligée; comme il s'agit de quelques rares variétés de la dynastie des Ghasnewides qui ne se trouvent pas décrites dans la Monographie de M. E. Thomas, et que c'est une occasion pour nous de faire une ou deux corrections assez importantes, nous pensons qu'il convient de placer ici, sous forme d'appendice, le passage en question. (S.)

1. DIRHEM DE MAHMOUD; DATE ET LOCALITÉ EFFACÉES,

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Il ne reste que quelques mots des deux légendes marginales; la contraction pour n'est pas de nature à laisser la moindre incertitude sur le sens de ce mot. Celui

3o SÉRIE. TOME III.

30

qui figure au-dessous de la première partie du symbole est peu distinct, et me laisse quelques doutes sur sa véritable signification (1).

2. MÊME PRINCE; FRAPPÉ a andERABE,

L'inscription du champ est la même que pour la variété précédente, mais le mot J est remplacé par un autre

dont les éléments, quoique bien distincts, me laissent encore quelque incertitude sur leur véritable attribution (*). Rev. Semblable aussi au revers du n° 1, mais au-dessus du mot s'en trouve un autre, malheureusement effacé en partie, qui semble être la répétition de ce mot; le nom de Mahmoud est contracté de manière à prendre l'apparence d'une rosace; on lit aussi pour

3. MÊME PRINCE; SANS Localité ni DATE.

Av. Le champ de l'avers comme au no 1. Mais autour,

(') Ce dirhem est une varieté nouvelle de celui qui est décrit par M. Thomas, au no 31. Le mot douteux est Yeminy, et me paralt indiquer, comme c'est le cas pour d'autres dynasties, le nom de la monnaie; sur d'autres monnaies ghasnewides, décrites par le savant numismatiste anglais, on trouve aussi la dénomination de Nasiry. (S.)

(2) La Monographie de M. Thomas donne la clé de ce mystère; quelques rares variétés de ghasnewides présentent un nom de localité dans le champ même de la monnaie; dès lors il est facile de lire : ꞌ, Anderab, pour, Anderabe, qui est l'orthographe habituelle. On voit dans le Lexicon geographicum, de Juynboll, t. I, p. 97, que les deux formes sont admises; jusqu'à présent on ne connaissait qu'une seule autre monnaie ghasnewide d'Anderabe, frappée par le fondateur de cette dynastie, sous la domination des Samanides. (Voy. FRAERN Nova Symbolæ, etc., p. 15. (S.)

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