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sion de l'usage que son oncle avait fait des revenus de la prévôté, sont rapportées très en détail par M. Kervyn de Volkaersbeke, dans son bel ouvrage intitulé : les Églises de Gand. (Voy. t. I, pp. 249 à 282.) Bucho mourut à Boisle-Duc, le 30 octobre 1599.

R. CHALON.

DEUX CENTS MEREAUX

DES

CORPORATIONS DE MÉTIERS

DES PAYS-BAS.

MONSIEUR LE RÉDACTEUR,

Dans son Essai de monographie des méreaux des corporations de métiers des Pays-Bas, inséré dans la Revue de la numismatique belge, t. II, 3° série, M. Perreau s'adresse aux numismates de la Belgique et de la Hollande, avec prière de communiquer les pièces de ce genre de leurs collections, qui ont échappé à ses recherches.

Depuis quelques années, cette partie assez négligée de la numismatique et pourtant très-intéressante, puisqu'elle s'occupe de la vie intérieure ou domestique du peuple, avait fixé notre attention. Je m'étais même proposé d'y vouer un travail spécial et de décrire non-seulement tout simplement les méreaux des corporations de métiers des Pays-Bas, mais d'ajouter à leurs description, des figures et des notes sur les corporations qui avaient fait graver ces méreaux. Les méreaux serviraient de noyau ou de passeport, pour ainsi dire, pour introduire des recherches sur plusieurs corporations de métiers dans diverses villes des

3e SÉRIE.

TOME III.

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Pays-Bas. Pendant que j'étais occupé à rassembler les méreaux eux-mêmes et que je prenais des notes d'un grand nombre de catalogues et écrits d'autres méreaux encore fugitifs, M. Perreau s'adressa, il y a deux ou trois années, à moi, pour lui communiquer une liste des méreaux que je possédais déjà. Voyant que j'avais un émule qui me devançait dans mon travail, à peine entrepris, je répondis à son appel, en lui communiquant la liste demandée, augmentée d'indications d'autres méreaux que j'avais vus.

Depuis cette communication, ma collection de jetons et de méreaux s'est accrue subitement et, en comparant le catalogue de M. Perreau avec mes notices, je vois que mon supplément est assez volumineux pour oser vous l'offrir, en demandant de l'insérer dans la Revue de la numismatique belge.

Leeuwarde, janvier 1859.

J. DIRKS.

ALCKMAER.

POMPIERS.

1. Av. Armoiries de la ville couronnées, au-dessous n° 3.

Rev. Une pompe à incendie. — Cuivre jaune. Frappé. Dimension, Van Gelder 29.

PORTEURS DE FROMAGE.

2. Av. Un brancard pour porter le fromage, entre le mot ANNO et l'an 1641.

Rev. Le chiffre VII.

Cuivre rouge. Gravé. Dimen

sion, Van Gelder, 18 (').

MÉDECINS.

3. Av. Sur un piedestal destiné pour y graver le nom des possesseurs de ce méreau assez rare, les armoiries d'Alckmaer, tenues par deux lions et au-dessus une couronne de fleurs; légende: HORTI MED(ici) ALKCMAR(iensis) SIGNUM.

Rev. Deux colonnes portant les mots : MEDICINA et PHYSICA, et joints par une couronne de fleurs, au milieu de laquelle se lit le mot : BOTANIA. Au fond une plante, probablement un lis; légende: UTILE ET DECORUM; à l'exergue CIOCCLXII.-Plomb. Dim. 34. Frappé.

CORDONNIERS.

4. Le revers de ce méreau n'est pas représenté chez Van Orden, pl. XVI, no 9. Mon exemplaire porte, gravé, no 15, MATTYS CUYPERS 17 40.

18

ALOST.

5. Un méreau des Brasseurs d'Alost est représenté par M. F. Devigne, dans son ouvrage intéressant Mœurs et usages (1857), p. 87, et décrit p. 111. J'observe que c'est le même méreau que j'avais (avant de pouvoir connaître l'ouvrage de M. Devigne) attribué en hésitant aux Blanchisseurs de Haerlem, à cause des armoiries gravées

(') J'ose l'attribuer à Alkcmaer, puisqu'il me provient de cette ville, connue entre autre par son marché important de fromage.

à l'avers, qui représentent parfaitement les armoiries de la ville de Haerlem. M. Devigne en dit : « Le jeton de présence de la corporation des brasseurs d'Alost est gravé en cuivre jaune et représente d'un côté les armes de la ville, suspendues par une courroie et surmontées de la lettre A. Il est au millésime 1749; de l'autre côté, une fourche et un râteau (instruments de brasseurs), placés en sautoir et surmontés d'une couronne comtale; un lis cantonné. Il porte la marque du n° 22. »

Puisqu'à mon exemplaire manque la lettre A et qu'il porte la marque 4 à sa place, je crois, vu la ressemblance des armoiries, pouvoir encore dire, quant à l'attribution de ce méreau, soit à Alost, soit à Haerlem. « adhuc sub judice lis est. » J'y vois pourtant maintenant, avec M. Devigne, un jeton de brasseurs, et je prie de le substituer aux mots blanchisseurs de toiles, à l'article Haerlem du catalogue de M. Perreau. Les brasseries et la bière de Haerlem étaient très-célèbres autrefois. Mon exemplaire porte mème le n° 65, ce qui indique un grand nombre de brasseurs, dans la ville d'Haerlem, peut-être trop grand pour la ville d'Alost. La forme de ce méreau s'accorde aussi parfaitement avec un autre des maçons d'Haerlem. Voy. n° 120.

AMSTERDAM.

BATELIERS (BATELIERS D'ALLÈGE).

6. Av. Une allége flottant sur l'eau, dirigée par un batelier; au-dessous une mesure et les mots : 52 VOET A 11 DUYM (52 pieds 11 pouces de la mesure d'Amsterdam), indiquant la longueur de l'allége représentée dont le

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