en argent, à l'auteur de la notice qui aura mérité l'accessit; trois rameaux de chêne en argent, savoir l'un à la meilleure ode en vers français sur les chemins de fer, l'autre au meilleur poème en vers français sur la mort de Jean Etienne Duranti, premier président du parlement de Toulouse, le troisième à la meilleure épître en vers français sur le courage civil; trois rameaux de laurier, aussi en argent, savoir : l'un à la meilleure ode en vers patois ou romans sur le passage de la mer Rouge, l'autre au meilleur poème en vers patois ou romans sur le sac de Beziers en 1209, le troisième au meilleur poème en vers patois ou romans sur les amusements du dernier jour du carnaval. Les idiomes de tous les départements de la France, compris entre les rives du Var et les bords de la Gironde, seront admis au été, jusqu'à la fin du règue de CharlesQuint, les relations politiques, commerciales et littéraires des Belges avec les peuples habitant les bords de la Mer Baltique? -Quel a été l'état de la population, des fabriques, des manufactures et du commerce dans les provinces des Pays-Bas, depuis Albert et Isabelle jusqu'à la fin du siècle dernier?-Vers quel temps l'architecture ogivale, appelée improprement gothique, a-t-elle fait son apparition en Belgique?-Pour 1841 : Quel était l'état des écoles et autres établissements d'instruction publique en Belgique, depuis Charlemagne jusqu'à la fin du XVIIe siècle? Quelles étaient les matières qu'on y enseignait, les méthodes qu'on y suivait, les livres élémentaires qu'on y employait, et quels professeurs s'y distinguèrent le plus aux différentes époques? - Faire l'histoire de l'état militaire en Belgique, sous les trois périodes bourguignone, espagnole et autrichienne, jusqu'en 1794, en donnant des détails sur les diverses parties de l'administration de l'armée, en temps de guerre et en temps de paix. -Les limites politiques de la France renferment les hommes qui parlent breton, une partie de ceux qui parlent basque, une partie de ceux qui parlent allemand, et une partie de ceux qui parlent flamand; le Roussillon parle le catalan, et la Corse l'italien; de ces diverses langues, les unes dérivent du latin et les autres ont une autre origine. D'un village français à un village flamand, allemand, basque ou de langue bretonne, la transition est brusque et tranchée; le contraire a lieu d'un pays de langue française à un pays de langue italienne ou espagnole l'Italien succède peu à peu au provençal, et le castillan au gascon. En 1806, la direction de la statistique du ministère de l'intérieur reçut l'indication, par communes, de toutes les parties de la France où d'autres idiomes que le français formaient la langue maternelle des habitants; ce qui n'est plus exact maintenant, par l'effet des changements survenus. Sur une population totale de 51,851,545 âmes, il y a dans les limites actuelles de la France : langue flamande, 177,950; langue allemande, 1,140,000; langue bretonne, 1,050,000; langue basque, 118,000; langue italienne, 183,079; langue française, dans les différents dialectes patois, 29,180,516.La langue d'oil et la langue d'oc forment deux subdivisions de la langue française, parmi ses subdivisions innombrables. (L'Echo du monde savant.) Histoire de saint Augustin, evéque d'Hippone, en Afrique, par M. Vincent, licencié ès-lettres et en droit, ancien censeur des études de l'Académie de Paris, membre de l'Institut Historique, etc. « Peu de noms, dit M. l'abbé Badiche, dans son rapport à la troisième classe de cette société, ont eu plus de retentissement dans l'Église, ont trouvé plus d'admiration parmi les hommes que le nom de saint Augustin. Pour lui la science s'est jointe à la piété dans le concert de vénération et d'éloges dont retentit le monde entier depuis quinze cents ans. Il est même nécessaire de l'avouer ici, l'exagération, toujours dangereuse, a engen dré deux erreurs trop répandues sur le saint docteur; la première, en ce qu'on a donné au savoir et à l'autorité d'Augustin une mesure excessive; la seconde, en ce qu'on a beaucoup trop exagéré les erreurs de sa jeunesse pour s'en servir comme d'une excuse. Tout cela vient de ce que la vie de saint Augustin est aussi peu connue que son nom est célèbre. Beaucoup d'écrivains cependant s'en sont occupés, mais d'une manière si prolixe que personne n'a été tenté de les lire. Aussi peut-on dire, avec certitude, que M. Vincent a véritablement comblé une lacune. La vie de saint Augustin, si intéressante par elle-même, semble le devenir encore plus sous la plume de son nouveau biographc. Profitant de son titre d'histoire, M. Vincent a joint à la biographie da saint des notions sur quelques-uns de ses ouvrages, et, des récits épisodiques qui ajoutent à l'intérêt du livre. Je ne saurais trop répéter que M. Vincent a été beureux de posséder ce qu'il fallait pour écrire une histoire de saint Augustin. Rien ne manque à son récit, choix et coordination des faits, actions naturellement amenées, style plein d'attrait, et, ce qui vaut mieux encore, l'intelligence de son œuvre. Ce livre est destiné à faire partie d'une bibliothèque instructive et amusante; j'ose assurer qu'il est un des meilleurs de la collection, et que, si l'éditeur sait s'entourer de collaborateurs tels que M. Vincent, le succès de son entreprise ne sera pas douteux. » BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE. Bulletin de la Société Bibliophile Histo- MM. Saint-Edme et Sarrut. 1' partie du O auxiliador da industria nacional, recueil de la Société d'Encouragement pour l'industrie nationale brésilienne, publié à Rio-Janeiro. 5 vol., comprenant de 1855 à 1837 inclusivement. In-12. Discussion sur l'antiquité de la décou- verte et de l'usage du platine, par M. F. Rever, correspondant de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres. In-12. Lettre du même sur la conformation des yeux du crocodile et du caïman. In-12. Conjectures sur les objets d'antiquité trouvés à Lillebonne, par le même. In-12. bronze doré, trouvée à Lillebonne, par Mémoire sur les ruines du vieil Evreux, Lettre sur des figurines trouvées dans la forêt d'Evreux, par le même. Même for- Notice sur l'emploi des chaines de bri- ques dans les constructions romaines, par Voyage historique et pittoresque au Brésil, par M. J. B. de Bret. 26° et der- Rapport sur les vitraux de Montfort l'Amaury, par M. Didron. Broch. in-8°. Rapport à M. de Salvandy sur la monographie de la cathédrale de Chartres, 55 Liv. Quel rapport existe-t-il entre la langue des peuples et leur état social? 56 Lv. Antiquités de Limoges et de ses environs. Les arênes. Chaslucet. 58 Liv. Le Salon de 1839. Mémoire de M. J. A. Dréolle... 59° Liv. Essai historique sur la ville de Saint-Quentin. Mémoire de M. Eugène Paringault. 60° Liv. De la législation civile et criminelle de Rome moderne. Mémoire de M. Er nest Breton. 57° Liv. CINQUIÈME CONGRÈS HISTORIQUE Convoqué au siège de l'Institut Historique, etc. REVUE D'OUVRAGES FRANÇAIS ET ÉTRANGERS. 56° Liv. Rapport lu à la première classe de l'Institut Historique sur divers documents en- Histoire de France, par M. JuULES MICHELET pages 145 193 247 97 IOL 245 60 - - Rapport de 71 74 115 . Rapport de M. A. Genevay. 57 Liv. Extrait des procès-verbaux de la commission royale d'histoire de Belgique. Séance du 15 décembre 1838.. 58° Liv. Compte général de l'administration de la justice criminelle en France, pendant 59° Liv. Histoire des doctrines morales et politiques des trois derniers siècles, par M. J. MATTER, inspecteur-général des études. - Rapport de M. de Longpérier. . . . Antiquitates Americanæ. Rapport de M. P. Trémolière... L'Océanie, cinquième partie du monde, par M. G. L. Domény de Rienzi. 60 Liv. Chronologie historique des papes, des conciles généraux et des conciles des Gau- 55° Liv. Lettre de M. le comte de Rambuteau, pair de France, conseiller d'état, préfet du département de la Seine, à M. le secrétaire-perpétuel de l'Institut Historique. EXTRAIT DES PROCÈS-VERBAUX Des Assemblées générales et des Séances de Classes de l'Institut Historique. |