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M. Vreede dans le t. III des « Bulletins de la commission d'histoire », et nie que Rubens ait conspiré contre l'Espagne avec Henri de Berghes et Warfusée.

2.- Examen critique des voyages et ambassades de Guillebert de Lannoy. Bruxelles, Wauters, 1843, in-8 de 51 pag.

Ce travail est extrait du « Trésor national». [Voy. au sujet de Guillebert de Lannoy, LELEWEL [Joachim], et un article de M. P. BATAILLARD dans la « Bibliothèque de l'école des Chartes », t. II, 2o série, p. 277.]

3.- Documents inédits relatifs à la conquête de Tunis par l'empereur Charles-Quint, en 1535. Bruxelles, 1844, in-8 [2 fr. 50 c.].

4.-Glossaire roman latin du XIVe siècle. Bruxelles et Paris, 1846, in-8. GACHON DE MOLÈNES. Voy. MoLÈNES [Gachon de].

GACOND, curé de Bagé, membre de la Société d'agriculture et d'émulation du département de l'Ain.

1. Histoire de Bresse, à laquelle on a réuni celle du pays du Bugey, de Gex, du Franc-Lyonnais et de la Dombe, abrégée et mise en ordre par de Lateysonnière. Bourg, P.-F. Bottier, 1825, in-8 [6 fr.]. Paris, Dumoulin.

GACONDE [Ed.]. Voy. D'OCAGne.
GADEBLED (L.-L.].

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1. Dictionnaire topographique, statistique et historique du département de l'Eure. Évreux, imp. de Canu, 1840, in-12 avec 1 carte.

2. Histoire du département de l'Eure. II° édition. Évreux, Cornemillot, 1844, in-18 de 36 pag.

La Ire édition est de 1843.

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effets, etc. Paris, imp. de Laguionie, 1837, in-12 de 72 pag.

M.P. Gage a inventé et prôné, par le moyen des réclames, des remèdes pour les cors.

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GAGEAC [le baron de]. Épître à la Société d'agriculture, sciences et arts du département de la Dordogne. Périgueux, Dupont, 1830, in-8 de 108 pag.

En vers, suivis de notes.

GAGNE [Paulin]. Le suicide, ou Cris de désespoir, de haine, de défaite, et chants d'espérance, d'amour, de triomphe, etc., poëme dramatique. Meaux, impr. de Carro, 1841, in-18 de 78 pag. [1. fr. 50 c.].

Indiquons encore: Le martyre des rois, ou la Vie et la mort de Mgr. le duc d'Orléans, son apothéose, la séance royale, le discours du roi; poëme, ode-élégie, etc. [1842, in-18].Catastrophe du chemin de fer. Au profit des victimes. Le Délire, monologue, en vers, d'un jeune homme qui a perdu la raison en voyant périr sa sœur, sa mère et sa fiancée, et qui retrace les scènes les plus touchantes de ce lugu. bré événement [1842, in-8]. - L'Océan des catastrophes, poëme sur les désastres du 8 février (contenant plus de 1,000 vers), avec des notices en prose sur le tremblement de terre d'Antigoa et de Liverpool; suivi de l'Incendie de Hambourg ou le Lac de Feu, poëme, etc. [1843, in-12]. -La Gagne Monopanglotte, ou la langue unique et universelle, formée de la réunion radicale et substantiellé de toutes les langues mères, mortes ou vivantes, etc.-L'Empire universel, poëme en dix chants [1843, in-8].

GAGNEREAUX [L.], vérificateur de l'enregistrement et des domaines.

1.

Code forestier, conféré avec la législation et la jurisprudence relative aux forêts, accompagné de l'exposé des motifs et des rapports faits aux deux Chambres, de l'ordonnance, etc., d'un tableau chronologique et analytique des lois forestières depuis 1789 jusqu'en 1827. Paris, Lagier, Dupont, 1827, 2 vol. in-8 [10 fr.].

2.- Commentaire de la loi du 25 ventôse an XI (16 mars 1803), contenant organisation du notariat. Paris, impr. de Fournier, 1834, 2 vol. in-8 [12 fr.].

Un abrégé de cet ouvrage a été publié sous le titre de Encyclopédie des lois et règlements sur le notariat, l'enregistrement, les droits de timbre, etc. [Le tome 1er a été publié en 1839, in-8; 7 fr.]

rial du notariat et de l'enregistrement, 3.- Table quindécennale du Mémoà partir du 1er avril 1826 jusqu'au 1er avril 1841, etc. Paris, le même, 1841, in-8 [7 fr.].

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GAGNERIE. Poésies sur la nécessité et les avantages de l'extinction de la mendicité dans la ville de Périgueux. Périgueux, impr. de Faure, 1839, in-8 de 24 pages.

GAGNEUR [Amédée]. De la comptabilité des receveurs de l'enregistrement et des domaines, ou exposé analytique des lois, circulaires et instructions y relatives. Chaumont, impr. de Cavaniol, 1844, in-4 [5 fr.].

GAGNEUR [Wladimir]. - Des fruitières, ou associations domestiques pour la fabrication du fromage de Gruyère. Paris, impr. de Duverger, 1839, in-8 [75 c.].

Les fruitières sont une application du principe d'association; c'est surtout parmi les populations du Jura qu'elles ont été prospères. L'auteur de la brochure ci-dessus indiquée, a cherché à faire voir combien il serait avantageux et facile d'appliquer le même principe à plusieurs autres branches de l'industrie domestique et agricole, et l'école phalanstérienne a patroné ce livre comme étant l'exemple de la réalisation de ses théories.

GAIAN [Guillaume de] est l'auteur avec MIGON DE ROCHEFORT, d'un écrit intitulé: Ambassade de Louis Ier, duc d'Anjou, à Hugues IV, juge d'Arborée, qui a été publié dans le Panthéon littéraire. [1836-39, Choix de chroniques et mémoires sur l'histoire de France, avec notices littéraires et biographiques, par BUCHON. Voy. ce nom.]

et

GAIL [Jean-Baptiste], helléniste, membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, professeur de littérature grecque au collége de France, conservateur de la bibliothèque du roi ; né à Paris, le 4 juillet 1755, mort le 5 février 1829. [Voy. la Biographie univers., Suppl., l'Encyclopédie des gens du monde et la France littér., t. III, p. 233.]

Les éditions des classiques grecs faites par Gail, pour l'usage des colléges, et ses divers livres de pédagogie, tels que le « Nouveau choix de fables d'ESOPE, »les « Dialogues des morts,>> de LUCIEN, le « Jardin des racines grecques, » etc., ont été plusieurs fois réimprimés depuis la mort de l'auteur. [Voy. ESOPE, LuCIEN, XENOPHON, PLUTARQUE, HERODOTE et THEOCRITE.]

On trouve dans l'édition de Xénophon la liste des ouvrages de Gail, antérieurs à cette édition. - J.-B. Gail a prononcé, le 15 août 1818, un discours aux obsèques de Millin. On lui doit « Dialogues des morts» de LUCIEN, traduits en français [1780 et 1784]. - Odes, inscriptions, épitaphes, épithalames et frag

ments, traduits en français (Paris, 1794, in-8]. Traités divers de XENOPHON, grec-français [1795, in-8]. Bataille de Platée [1819, in-8]. Bataille de Cannes [1819, in-8]. Idiotismes grecs [1812].

GAIL [Jean-François], fils du précédent, professeur d'histoire à l'école militaire de Saint-Cyr, et au collége Louisle-Grand; né à Paris le 28 octobre 1795. [Voy. l'Encyclop. des gens du monde et la France littér., t. III, p. 237.] 1. Lettre à M. F. Osann, professeur à l'université de Giessen, contenant l'examen de plusieurs passages d'auteurs grecs. Paris, Treuttel et Würtz, Dufart, 1830, in-8 de 44 p.

2.-Geographi græci minores: Hudsonianæ editionis integras cum Dodwelli dissertationibus edidit, suasque et variorum adjecit; textum denuo recensuit, et varias lectiones subjecit; versionem latinam recognovit; copiosissimis denique indicibus ac tabulis in ære incisis instruxit J.-F. Gail. Paris, Bossange frères, Treuttel et Würtz, Dufart, 1826-31, 3 vol. in-8 [18 fr.].

Le premier volume contient le périple d'Hannon et celui de Scylax; le deuxième, les fragments géographiques qui nous restent de Dicœarque; la description du globe de Scymnus de Chio, etc.; le troisième, le périple du PontEuxin, par Arrien; le périple du Pont-Euxin, par un anonyme, etc.

3.- Réflexions sur le goût musical en France. Paris, Paulin, Delaunay, 1832, in-8 de 80 pag.

M. Gail a traduit avec M. LONGUEVILLE, la «<< Grammaire grecque» de MATTHIE. [Voy. ce nom.] Il a publié en 1846 une traduction en vers françaís des « Fables » de BABRIUS. GAIL. Indicateur de l'étranger dans Bruxelles. Bruxelles, 1830, in-32, avec 1 carte.

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GAILHABAUD [Jules], archéologue. M. Gailhabaud a été pendant quelque temps directeur de la Revue archéologique, publiée par le libraire Leleux. Il a dirigé la publication des Monuments anciens et modernes, collection formant une histoire de l'architecture des différents peuples des diverses époques, éditée par MM. Didot; enfin il a fondé la Bibliothèque archéologique. Cette bibliothèque, divisée en quatre parties, contient, avec des travaux français et étrangers originaux : les cahiers d'instructions, publiés par le comité des arts et monuments; les résumés des cours d'archéologie professés

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GAILLARD, prêtre. Voy. ARBAUD.

GAILLARD, capitaine au 13 léger, en 1835, aujourd'hui sous-intendant militaire.

1.Instruction sur la fortification

de campagne, la défense et l'attaque des postes retranchés; précédée de quelques notions du baraquement, et suivie de la nomenclature des parties qui composent l'enceinte d'une place forte. Metz, impr. de Dupuy, 1835, in-18 avec pl. [2 fr.]. Paris, Dumaine.

2.Sur Alger, sa colonisation, sa civilisation, son gouvernement, etc., 1837, in-8 [3 fr.]. Paris, Dumaine.

GAILLARD [ Emmanuel ], archéologue, secrétaire perpétuel de la classe des belles-lettres et arts de l'Académie de Rouen, collaborateur de la Revue anglo- française, vice-président des congrès de Douai et de Blois, né en 1779, mort à Rouen en nov. 1837. [Voy. la Biograp. universelle, Suppl., et la France littér., t. III, p. 239.]-Notice sur la statue pédestre en marbre blanc, trouvée à Lillebonne le 31 mai 1828. Rouen, impr. de Nicétas-Periaux le jeune, 1829, in-8 de 54 p. avec 2 pl. M. Gaillard, qui a fait dans la Normandie des recherches et des découvertes archéologiques importantes, est auteur d'un Mémoire sur le balnéaire de Lillebonne, qui a été couronné par l'Académie des inscriptions. Il a publié dans la « Revue anglo-française», des notices sur Jacques d'Harcourt, sur Henri Clément, maréchal de France, sur Jean Bailiol, roi d'Ecosse. Ce dernier morceau fut vivement critiqué par M. le marquis LE VER. M. Gaillard eut à soutenir dans la même Revue une polémique avec

un savant bourguignon [BAUDOT], au sujet du meurtre de Jean sans Peur sur le pont de Montereau.

M. Gaillard s'occupait dans les dernières années de sa vie, d'une Biographie des hommes remarquables de la Normandie. On lui doit aussi quelques brochures de circonstance, dont l'une est intitulée: La Seine-Inférieure avant et depuis la restauration. [Rouen, 1824, in-8.]

GAILLARD [A.-Th.], inspecteur général de l'Université, a traduit, dans la Collection des classiques latins de M. Nisard, les Trois dialogues de l'orateur de CICERON. [Voy. la France littér., t. III, p. 239.]

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GAILLARD [J.].

1.- Recherches sur l'église de Jérusalem à Bruges, suivies des données historiques sur la famille du fondateur. Bruges, Gaillard, 1843, in-4 avec 12 pl.

Voici à quelle occasion a pris naissance cette

église, l'une des plus riches de Bruges. Opitius

Adornes, rejeton des doges de Gênes, ayant visité la terre sainte au commencement du XIIIe siècle, en revint avec Robert de Béthune, comte de Flandre, et sa famille se fixa dans ce pays vers l'an 1269. Ses descendants, Pierre et Jacques Adornes, bâtirent à Bruges une église sur le plan de celle du Saint-Sépulcre, à Jérusalem; et deux fois ils firent le voyage de Palestine pour en rapporter des dessins et des dimensions. M. Gaillard a joint, à la description du monument, la généalogie de la famille Adornes.

2.-Recherches historiques sur la chapelle du Saint-Sang, à Bruges, avec une description détaillée de tous les monuments archéologiques qu'on y admire. Bruges, 1845, gr. in-8 orné de 35 pl.

La chapelle du Saint-Sang ou de Saint-Basile, que le comte Thierry d'Alsace fit bâtir, et où il déposa quelques parcelles du sang de J. C., rapportées par lui de la Palestine, et conservées encore de nos jours, servait autrefois de chapelle aux comtes. La partie inférieure, surmontée d'une gracieuse tourelle dans le goût mauresque, date du XIIe siècle; la façade et la chapelle à l'étage supérieur ont été reconstruites en 1533, et réparées avec soin de 1829 à 1839, grâce au zèle de Nicolas de Roovere, dernier moine de l'abbaye des Dunes. Dans la chapelle supérieure sont, parmi d'autres tableaux, deux peintures sur bois de Pourbus, représentant des personnages agenouillés; on y voit aussi la chasse du Saint-Sang, exécutée en 1617 par l'échevin Jean Crabbe, et pesant 769 onces. Ce bel ouvrage d'orfévrerie est en argent doré et enrichi de perles et de pierres précieuses. Il a la forme d'un temple; plusieurs parties sont en or massif, et ses six faces sont inscrutées d'armoiries émaillées. [Notes de M. ACHMET D'HÉRICOURT.]

GAILLARD [l'abbé A.-H.], chanoine honoraire et aumônier de l'hôpital général de Poitiers, mort le 29 mai 1844. -Recherches administratives, statistiques et morales sur les enfants trouvés, les enfants naturels et les orphelins en France, et dans plusieurs autres pays de l'Europe. Paris, Th. Leclerc, 1837, in-8 [7 fr.].

Ouvrage couronné par la société académique de Mâcon, dans sa séance du 8 novembre 1836. GAILLARD.

Cours complet, ou Traité pratique sur la taille et la culture du mûrier, suivi de quelques observations sur l'éducation des vers à soie. IIe édit., revue, etc. Lyon, impr. de Perrin, 1840, in-8 de 108 pag. avec 15 pl. La première édition est de 1838.

GAILLARD [Auger], dit lou Roudié (le Charron), de Rabestens, poëte français et languedocien, né à Rabestens en 1530, mort dans le Béarn en 1590. Charron ou soldat, selon les circonstances, et de plus ménétrier et poëte, il parcourut, en chantant ses vers, les châteaux du Languedoc, du Béarn et de la Guyenne, et fut protégé tour à tour par les chefs du parti catholique et du parti huguenot, par le duc de Joyeuse, qui traduisait ses poésies à Henri III, et par Henri de Navarre. [Voir Annuaire du Tarn, 1841, p. 239-256; Mosaïque du Midi, 1841, p. 209-215; Echo de la littérature et des beaux-arts, 1842, p. 19-23, et Biogr. univ., Suppl.] Poésies languedociennes et françaises, publiées par M. Gustave de Clausade. Albi, impr. de Rodière; Paris, Dumoulin, gr. in-18 avec un portrait [4 fr. 50 c.].

Ce recueil contient la Xe édition du Banquet, le plus connu des ouvrages du ROUdié, imprimé neuf fois de 1583 à 1619, les Amours prodigieuses, les Requestes et autres belles et plaisantes choses, dédiées à Catherine de Navarre, sœur de Henri IV, et des fragments de Las Obros, publiés en 1579.

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Où trouver le bonheur ? Paris, impr. de Delacour, 1846, in-8 [75 c. ].

GAILLARD [Victor] a donné dans Les Français peints par eux-mêmes (province): Le Contrebandier; t. I,

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p. 49. - Habitants des Landes; t. II, p. 113.- Le Basque; ibid., p. 86.

GAILLARDET [Frédéric], romancier, publiciste et auteur dramatique, membre de l'Institut canadien. Après avoir obtenu au théâtre à Paris des succès encourageants, M. Gaillardet alla chercher fortune en Amérique; on voit, par le rôle politique qu'il y joua, que, sur la terre étrangère, il n'oublia pas son pays. Il fonda à New-York, sous le titre de Courrier des États-Unis, un journal français, qui est depuis plusieurs années l'organe des populations francoaméricaines.

1. Struensée, ou le Médecin de la reine, drame en cinq actes. Paris, Barba, 1833, in-8 [2 fr.].

2.

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Avec M. Lebras: Georges, ou le Criminel par amour, drame en trois actes. Paris, Barba, 1833, in-8 [1 fr. 50 c.].

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3. Mémoires du chevalier d'Éon, publiés pour la première fois sur les papiers fournis par sa famille, et d'après les matériaux authentiques déposés aux archives des affaires étrangères. Paris, Ladvocat, 1836, 2 vol. in-8 [15 fr.].

Treize volumes furent imprimés en 1775, sous le titre de Loisirs du chevalier d'Eon.

Ce personnage, né à Tonnerre en 1728 et considéré tour à tour comme femme et comme homme, mourut à Londres en 1810. Une histoire des 50 premières années de sa vie militaire, politique, littéraire et privée, a été publiée en 1799 par M. de La Fortelle. [176 pag. in-8.] Les mémoires ou documents sur le chevalier ou la chevalière d'Eon, docteur en droit, avocat, agent diplomatique, écrivain politique, capitaine de dragons, etc., sont fort multipliés. Depuis 1810, c'est le sexe masculin qui lui est le plus communément attribué. [Voir le « Journal des Savants » de mai 1837, p. 188.]

4. Avec M. Alex. Dumas: La Tour de Nesle, drame en 5 actes et en 9 tableaux. Paris, Tresse, 1840, in-8 de 38 pages.

France dramatique au XIXe siècle.

Cette pièce paraît avoir été primitivement

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-

GAILHARD [Charles], de la HauteGaronne. Sommaire ou analyse du système des gouvernements, ou les Développements des institutions politiques des nations. Paris, Bertrand, 1841, in-8 de 64 pag. avec un portrait.

L'ouvrage avait été annoncé comme devant former 10 vol.

GAILLARD, prêtre. Voy. ARBAUD.

GAILLARD, capitaine au 13o léger, en 1835, aujourd'hui sous-intendant militaire.

1.- Instruction sur la fortification

de campagne, la défense et l'attaque des postes retranchés; précédée de quelques notions du baraquement, et suivie de la nomenclature des parties qui composent l'enceinte d'une place forte. Metz, impr. de Dupuy, 1835, in-18 avec pl. [2 fr.]. Paris, Dumaine.

2.-Sur Alger, sa colonisation, sa civilisation, son gouvernement, etc., 1837, in-8 [3 fr.]. Paris, Dumaine. GAILLARD [ Emmanuel ], archéologue, secrétaire perpétuel de la classe des belles-lettres et arts de l'Académie de Rouen, collaborateur de la Revue anglo-française, vice-président des congrès de Douai et de Blois, né en 1779, mort à Rouen en nov. 1837. [Voy. la Biograp. universelle, Suppl., et la France littér., t. III, p. 239.]-Notice sur la statue pédestre en marbre blanc, trouvée à Lillebonne le 31 mai 1828. Rouen, impr. de Nicétas-Periaux le jeune, 1829, in-8 de 54 p. avec 2 pl. M. Gaillard, qui a fait dans la Normandie des recherches et des découvertes archéologiques importantes, est auteur d'un Mémoire sur le balnéaire de Lillebonne, qui a été couronné par l'Académie des inscriptions. Il a publié dans la & Revue anglo-française», des notices sur Jacques d'Harcourt, sur Henri Clément, marechai de France, sur Jean Builiol, roi d'Ecosse. Ce dernier morceau fut vivement critiqué par M. le marquis LE VER. M. Gaillard eut a soutenir dans la même Revue une polémique avec

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un savant bourguignon [BAUDOT], au sujet du meurtre de Jean sans Peur sur le pont de Montereau.

M. Gaillard s'occupait dans les dernières années de sa vie, d'une Biographie des hommes remarquables de la Normandie. On lui doit aussi quelques brochures de circonstance, dont l'une est intitulée: La Seine-Inférieure avant et depuis la restauration. [Rouen, 1824, in-8.]

GAILLARD [A.-Th.], inspecteur général de l'Université, a traduit, dans la Collection des classiques latins de M. Nisard, les Trois dialogues de l'olittér., t. III, p. 239.] rateur de CICERON. [Voy. la France

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GAILLARD [J.].

1.- Recherches sur l'église de Jérusalem à Bruges, suivies des données historiques sur la famille du fondateur. Bruges, Gaillard, 1843, in-4 avec 12 pl.

Voici à quelle occasion a pris naissance cette

église, l'une des plus riches de Bruges. Opitius

Adornes, rejeton des doges de Gênes, ayant visité la terre sainte au commencement du XIIIe siècle, en revint avec Robert de Béthune, comte de Flandre, et sa famille se fixa dans ce pays vers l'an 1269. Ses descendants, Pierre et Jacques Adornes, båtirent à Bruges une église sur le plan de celle du Saint-Sépulcre, à Jérusalem; et deux fois ils firent le voyage de Palestine pour en rapporter des dessins et des dimensions. M. Gaillard a joint, à la description du monument, la généalogie de la famille Adornes.

2.-Recherches historiques sur la chapelle du Saint-Sang, à Bruges, avec une description détaillée de tous les monuments archéologiques qu'on y admire. Bruges, 1845, gr. in-8 orné de 35 pl.

La chapelle du Saint-Sang ou de Saint-Basile, que le comte Thierry d'Alsace fit bâtir, et où il déposa quelques parcelles du sang de J. C., rapportées par lui de la Palestine, et conservées encore de nos jours, servait autrefois de chapelle aux comtes. La partie inférieure, surmontée d'une gracieuse tourelle dans le goût mauresque, date du XIIe siècle; la façade et la chapelle à l'étage supérieur ont été reconstruites en 1533, et réparées avec soin de 1829 à 1839, grâce au zèle de Nicolas de Roovere, dernier moine de l'abbaye des Dunes. Dans la chapelle supérieure sont, parmi d'autres tableaux, deux peintures sur bois de Pourbus, représentant des personnages agenouillés; on y voit aussi la chasse du Saint-Sang, exécutée en 1617 par l'échevin Jean Crabbe, et pesant 769 oncès. Ce bel ouvrage d'orfévrerie est en argent doré et enrichi de perles et de pierres précieuses. Il a la forme d'un temple; plusieurs parties sont en or massif, et ses six faces sont inscrutées d'armoiries émaillées. [Notes de M. ACHMET D'HÉRICOURT.]

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