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son, in a secret manner has embarked on board captain Robson, and sailed for London the 16th instant; which, with three of the other commisssioners' retiring from the town, and not having held a board for some time since the 5th instant, gives reason to apprehend they have planned and are executing a scheme of misrepresentation, to induce administration to think that their persons are not in safety in this town, in the absence of troops. But their safety is no way dependent on troops: for you are sensible, sir, that, if any evil had ever been intended them, troops could not have prevented it.

It was so apparently incompatible with the safety of the town for the troops to continue any longer in it, that his majesty's council were unanimous in their advice to the lieutenant-go, vernor, that they should be removed to the barracks at Castle Island. ble and fervent prayer of the

province in general, that his

And it is the hum

town, and of the

majesty will gra

ciously be pleased, in his great wisdom and goodness, to order the said troops out of the

province; and that his dutiful and loyal subjects of this town and province-dutiful and loyal, notwithstanding any representations to the contrary-may not again be distressed and destroyed by troops: for preventing which, we beg leave in behalf of the town to request most earnestly the favour of your interposition and influence.

We have the honour to be,

with the most perfect regard,

Sir,

your most obedient

and very humble servants,

JAMES BOWDOIN,

SAMUEL PEMBErton,

JOSEPH WARren.

FOREIGN LETTERS.

LETTRE I.

Paris, rue de Tournay, Faubourg St. Germain, ce 18 Juillet, 1787.

PERSONNE, monsieur, n'a défendu Mr. Hastings avec plus de force et de logique que vous ne l'avez fait. L'intérêt que vous prenez à cette bizarre persécution m'enhardit à vous envoyer un fragment du Mercure de France, 8216, où j'ai essayé de réfuter quelques-uns des absurdes préjugés à ce sujet, qui de Londres se sont propagés dans le continent. Depuis, j'ai lu dans le Morning Chronicle le discours entier que vous avez prononcé devant la chambre, et je le traduirois si j'étois certain. de son authenticité. Je vous prie, donc, de

vouloir bien m'informer du fait, et de me croire, avec des sentimens très distingués,

Monsieur,

Votre très humble et

très obéissant serviteur,

MALLET DU PAN,

Citoyen de Genève, et redacteur

du Mercure de France.

JE

LETTRE II.

E suis très sensible, monsieur, à l'attention que vous avez bien voulu donner au discours que j'ai prononcé sur l'affaire de Mr. Hastings, et à la manière obligeante avec laquelle vous m'en témoignez votre approbation. Je vois Jegulièrement le Mercure, et j'y ai lû, avec un plaisir infini, les articles qui ont parlé de la persécution qu'éprouve ce grand homme: j'ai été même si frappé de la clarté, de la justesse, et de la finesse de tact qui les marquent, que j'ai été charmé d'en ajouter plusieurs, en forme de notes, à mon discours

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quand je l'ai fait imprimer. Je me flatte, monsieur, que vous en avez reçu l'exemplaire que je vous ai adressé plusieurs jours avant d'avoir l'honneur de votre lettre, et que je vous prie d'agréer comme un témoignage des sentimens de considération avec lesquels je suis,

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VOTRE attention, monsieur, et cher ami, m'a flatté, et m'a procuré le plus sensible plaisir. Vous rendez, sûrement, assez de justice à mon attachement, pour être bien assuré de la sincérité de mes vœux. A Paris, où ma correspondance pourra être assaisonnée par les évènemens journaliers, je serai exact, parceque je pourrai vous intéresser; mais le

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