TRAVAUX DE M. TH. HUXLEY Scientific Memoirs, etc. Natural History. Edited by Arth. Henfrey and Thom. Huxley. London, 1855. In 8. On the development of the Teeth (Quart. Journ. Microsc. Sc., tome 1, 1853, p. 149). Lectures on general Natural History, Lect. I à XIII, in Medical Times and Gazette, tomes XXXIII à XXXVI, 1856–57. Oceanic Hydrozoa, a Description of the Colycophorida and Physophoridæ observed during the voyage of the Rattlesnake. London, 1858. In-4 avec 12 planches. Prehistoric Remains of Caithness, with notes on the human Remains (avec M. Laing). London, 1858. In-8. On the theory of the vertebrate Skull (Ann. of Nat. History, 1859, 3 série, tome III, p. 414). On our knowledge of the causes of the phenomena of organic nature. London, 1855. In-8, 160 p. On origin of species. London, 1864. In-18 jésus. Lectures on the Elements of comparative Anatomy. Ou classification and the Skull. London, 1864. In-8, avec 111 fig. First lessons on elementary Physiology. Lonlon, 1866. In-12, 337 p. TRAVAUX DE M. E. DALLY Plan d'une thérapeutique par le mouvement fonctionnel. Thèse inaugurale. Paris, 1859. De l'état présent des doctrines médicales. Paris, 1860. In-8. Sur les races indigènes du nouveau monde. 1862. In-8. Remarques sur un cas d'éclampsie guéri par la respiration artificielle. (Bulletin de thérapeutique, septembre 1863.) Remarques sur les aliénés et les criminels au point de vue de la responsabilité morale et légale. 1863. Recherches sur les mariages con-anguins et les races pures. 1861. Rapport sur les travaux de la Société d'anthropologie lu à la séance publique de 1865. Siége et nature des phénomènes intellectuels (Bulletin de la Société d'anthropologie, 1866). Articles ABYSSINIE, AINOS, AMÉRICAINS, ATAVISME du Dictionnaire encyclopédique des sciences médicales. PARIS. IMP. SIMON RAÇON ET COMP., RUE D'ERFURTH, 1. DE L'HOMME · DANS LA NATURE PAR HUXLEY MEMBRE DE LA SOCIETE ROYALE DE LONDRES TRADUIT, ANNOTÉ, PRÉCÉDÉ D'UNE INTRODUCTION ET SUIVI D'UN COMPTE RENDU DES TRAVAUX ANTHROPOLOGIQUES J.-B. BAILLIÈRE ET FILS LIBRAIRES DE L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DE MÉDECINE 1868 1-23-34. THE PRÉFACE DE L'AUTEUR POUR L'ÉDITION FRANÇAISE Le traducteur et les éditeurs de cette édition française de mon ouvrage Evidence as to man's place in nature m'ont exprimé le désir de publier unc préface spéciale à cette édition; en ce moment beaucoup d'occupations et d'anxiétés ne me permettent pas de répondre à leur vœu aussi amplement et aussi efficacement que je l'eusse souhaité. Mais je serais désolé de perdre cette occasion de remercier M. Dally des soins laborieux qu'il a donnés à cette traduction, qui me semble reproduire trèsfidèlement ma pensée, à une seule exception près. Cette exception, je l'ai rencontrée p. 242, où, en suite d'une erreur très-naturelle et très-explicable, mon traducteur applique à Lamarck une critique qui ne lui était en aucune façon destinée. Ce grand naturaliste se complaisait parfois dans de vagues conceptions, mais il n'arrivait jamais aux non-sens, et je serais fâché que l'on pût m'accuser de man a R.H. 422992 quer d'un respect légitime envers un homme aussi éminent (1). L'argument de mon Essai sur les relations de l'homme et des animaux inférieurs, peut se résumer simplement de la façon suivante : Les différences de structure entre l'homme et les primates qui s'en rapprochent le plus, ne sont pas plus grandes que celles qui existent entre ces derniers et les autres membres de l'ordre des primates. En sorte que si l'on a quelques raisons pour croire que tous les primates, l'homme excepté, proviennent d'une seule et même souche primitive, il n'y a rien dans la structure de l'homme qui appuie la conclusion qu'il a eu une origine différente. J'ai examiné avec l'attention la plus soutenue les nombreuses critiques que ces Essais ont provoqués pendant ces cinq dernières années, mais je n'ai pu en rencontrer qui, au plus petit degré, affaiblissent leurs arguments. La polémique au sujet du cerveau (p. 250) est close; tous les anatomistes loyaux et compétents se sont (1) Le lecteur voudra bien supprimer à la page indiquée les mots : qu'il aurait faite, et les remplacer par : qu'on aurait faite (ligne 14). J'ai, en effet, attribué à Lamarck la promesse et la formule d'une doctrine « sur le progrès continu et régulier des formes organiques, the ordained continuous becoming of organic forms,» tandis que cette formule et cette promesse sont dues à un célèbre naturaliste anglais que nous ne nommerons pas, puisque M. Huxley n'a pas jugé à propos de le nommer, et à qui reviennent de droit les critiques de M. Huxley. Pour comprendre que ces critiques s'adressaient à ce naturaliste, il fallait savoir que la formule obscure et à peu près intraduisible que nous citons était de lui. On nous excusera sans nul doute de l'avoir ignoré. (Trad.) |