EXPOSITION UNIVERSELLE. PARIS, 1 LIBRAIRES DE L'ACADÉMIE IMPERIALE DE MÉDECINE, NOUVEAU DICTIONNAIRE DE MÉDECINE ET DE CHIRURGIE PRATIQUES ILLUSTRÉ DE FIGURES INTERCALÉES DANS LE TEXTE Rédigé par BAILLY, BARKALLIER, BERNUTZ, BOECKEL, BUIGNET, CUSCO, DEMARQUAY, DENUCÉ, DESNOS, M. RAYNAUD, RICHET, Ph. RICORD, Jules ROCHARD (de Lorient), Z. ROUSSIN, Directeur de la rédaction, le docteur JACCOUD. Les artères de la face (article ARTÈRES, par M. Nélaton). Cet ouvrage se composera d'environ 15 à 20 volumes grand in-8 cavalier de 800 pages. Prix de chaque volume de 800 pages avec figures intercalées dans le texte. 10 fr. En vente les tomes I à VII. Les volumes suivants se succéderont sans interruption de trois mois en trois mois. Le but de cet ouvrage, c'est de rendre service à tous les praticiens qui ne peuvent se livrer à de longues recherches faute de temps ou faute de livres, et qui ont besoin de trouver réunis et comme élaborés tous les faits qu'il leur importe de connaître bien. Anatomie chirurgicale du cou (article CAROTIDE, par M. Richet). La partie iconographique du Dictionnaire est exécutée avec le même caractère d'ensemble que le texte, de manière que la description et la représentation s'appuient et se complètent; ce n'est pas un ornement accessoire et secondaire: c'est un élément principal. Beaucoup de figures sont dessinées d'après nature pour le Dictionnaire sous les yeux des auteurs. C'est ainsi que les anastomoses des artères de la face ont été dessinées d'après une préparation de M. le professeur Nélaton, et le système circulatoire du cou d'après une préparation de M. Richet. Beaucoup sont par conséquent inédites et nouvelles ; d'autres sont empruntées aux meilleures J.-B. BAILLIERE et FILS LIBRAIRES DE L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DE MÉDECINE, LA GÉOGRAPHIE ET LES STATIONS THERMALES, POUR LES APPLICATIONS DE LA SCIENCE DE L'INGÉNIEUR a l'hydrologie MÉDICALE, Deux forts volumes grand in-8, ensemble 1696 pages, Prix, franco par la poste: 20 francs. L'hydrologie médicale comprend un grand nombre de sujets : elle embrasse l'hydrologie générale, la chimie analytique, la pathologie, la thérapeutique, la physique, l'histoire naturelle, etc., et il n'est guère 2 de circonstances où l'indication des eaux minérales ne fasse naître la nécessité de posséder sur toutes ces questions des notions précises : le médecin et le malade, l'inspecteur et l'ingénieur, le chimiste et le naturaliste, ont besoin de trouver à leur portée, sous une forme complète et concise, exacte et facile, les renseignements qui leur sont indispensables et qui souvent leur font défaut. Un rapide examen des différents points de vue qu'il a fallu envisager dans le Dictionnaire des eaux minérales donnera une idée des services que ce livre est appelé à rendre. L'hydrologie générale est le sujet d'articles importants: articles de méthodologie et de doctrine, où sont discutés les principes et les faits; articles de législation, où sont reproduits les textes qui régissent actuellement la matière, et examinées les principales questions administratives qui s'y rattachent; articles de géographie, où sont passées en revue toutes les régions thermales du globe, depuis Paris jusqu'au dernier bourg de l'Allemagne; articles concernant les applications de l'art de l'ingénieur, dont les principes si nécessaires n'avaient pas encore été formulés, dont les faits si intéressants n'avaient pas encore été exposés. Après les questions générales, venons aux sujets spéciaux de l'hydrologie médicale. Les stations et les sources thermales sont étudiées, non-seulement en France, non-seulement en Europe, mais encore partout où leur présence a été révélée et constatée. Si, pour les plus importantes de notre pays et des contrées voisines, des documents complets sur la topographie, sur la constitution chimique, sur les applications thérapeutiques, font des articles qui leur sont consacrés de véritables monographies, tous les renseignements connus, ou du moins les plus essentiels, sont consignés sur la moindre d'entre elles. On sait combien l'analyse chimique offre de sujets de dissidence entre les savants qui s'y sont exercés ; dans le Dictionnaire général des eaux minérales, toutes les questions ont été, nous ne dirons pas résolues, mais discutées; chacun des corps simples ou composés dont l'existence a été reconnue dans une source quelconque, est étudié; chacun des procédés et des résultats d'analyse, quelquefois nouveaux, toujours empruntés aux autorités les plus récentes et les plus recommandables, a été soigneusement contrôlé. S'il y a autant d'incertitude dans la chimie hydrologique, combien plus dans la thérapeutique hydrologique? Cependant, en raison même de leur importance pratique, ces questions ont trouvé une place trèsconsidérable. Chacune des maladies, chacune des conditions pathologiques de l'organisme, dans lesquelles les eaux minérales peuvent utilement intervenir, est l'objet d'un article spécial où les indications et Paris. - Imprimerie de E. MARTINET, rue Mignon, 2. les contre-indications sont posées d'après les données de l'expérience. Quant à la physique, à l'histoire naturelle et à la géologie, elles ont reçu un développement proportionnel à l'intérêt qu'elles présentent au point de vue de l'hydrologie médicale. Tel a été le plan adopté par les auteurs du Dictionnaire des eaux minérales. Mais nous ne donnerions qu'une idée imparfaite de leur œuvre, si nous n'ajoutions que ce n'est pas une compilation de tout ce qui a été publié sur la matière depuis cinquante ou soixante ans un esprit fécond de doctrine et de critique domine leur œuvre, et tout en profitant des travaux d'hydrologie médicale publiés en France, en Angleterre, en Allemagne, en Suisse, en Italie, etc., les auteurs ont su trouver, dans leurs études personnelles et dans leur pratiqne journalière, le sujet d'observations nouvelles et de découvertes originales. Comme garantie de l'autorité qu'ont dans les questions d'hydrologie médicale les auteurs du Dictionnaire des eaux minérales, il nous suffira de rappeler que M. le docteur Durand-Fardel est médecin-inspecteur des sources d'Hauterive, à Vichy; que M. le docteur Le Bret, après avoir été attaché en 1850, comme interne, au service thermal de Néris, et avoir occupé successivement le poste de médecin-inspecteur à Balaruc et celui de médecin-inspecteur adjoint des eaux d'Uriage, est aujourd'hui médecin-inspecteur des eaux de Baréges; que M. J. Lefort, pharmacien à Paris, est l'auteur du Traité de chimie hydrologique et de nombre d'autres travaux, honorés par les récompenses de l'Académie de médecine. Mais les auteurs du Dictionnaire, expérimentés dans tout ce qui concerne les eaux minérales de la France et de l'Étranger, la thérapeutique et la chimie hydrologiques, ont cru devoir réclamer le concours d'un ingénieur des mines, qui, par ses études spéciales, fût à même de traiter, avec tout le développement et toute l'importance que comportent ces questions, les applications de la science de l'ingénieur à l'hydrologie médicale, et ils ne pouvaient mieux choisir que M. J. François, si connu pour les beaux travaux qu'il a fait exécuter à Aix, Amélie-lesBains, Bagnères, Cauterets, Eaux-Bonnes, Luchon, Luxeuil, Plombières, Vichy, Ussat, etc., etc. Nous signalerons, comme dus à sa collaboration spéciale, entre autres, les articles: Aménagement, Appropriation, Architecture, Baignoire, Buée, Buvette, Captage, Chauffage, Conduite, Conservation, Distribution, Douches, Étuves, Gisement, Groupement, Infiltrations, Jaugeages, Matériaux, Mines (Eaux de), Origine des eaux, Périmètre de protection, Puisement et transport, Pyrénées, Recherches, Réfrigération, Réservoirs, Robinetterie, Serpentinage, Tremblements de terre, Vapeur, Ventilations, Volcans, etc. |