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jardin); marais, champ; quelquefois lieu de réunion, réunion. >>

Mais ce qu'on appelle air de vent n'est pas un espace; c'est une ligne, un « trait » suivant lequel souffle le vent, et l'orthographe aire me semble ne pouvoir non plus convenir à cette signification. Et comment faut-il écrire air? Il faut, je crois, le remplacer par erre, et j'espère prouver que c'est bien la seule expression qui puisse raisonnablement être employée ici.

En effet, dans l'ancien français, nous avions le verbe oirrer, formé du bas-latin iterare, au sens de aller, cheminer, voyager, verbe dont Du Cange cite cet exemple, trouvé dans un manuscrit de Merlin :

Cil se metent en chemin, si oirrent tant en tel maniere, qu'il approchent le pavillon.

Et ce verbe, prononcé probablement errer, comme errer, venu de errare, avait pour substantif correspondant erre, lequel signifiait allure, chemin, course, traces, comme le montrent ces exemples que j'emprunte au dictionnaire de Littré :

Le jor qu'el devra l'erre prendre.

(Rom. de la Rose. 14521).

S'on m'assault, pour avoir secours,
Vers nonchaloir iray grant erre.

(Ch. d'Orléans, Rond ).

Bajazet se sauvoit belle erre sur une jument arabesque.

(Montaigne, 1, 367).
Mais quoi? je vole un peu trop hault,
Et m'esloigne trop de mes erres.

(Du Belloy, VII, 74, verso).

Or, quel autre d'entre les termes proposés est plus propre que ce dernier à signifier la direction selon laquelle va, se dirige le vent? C'est donc erre de vent qu'il faudrait écrire, si l'on voulait employer une forme rigoureusement exacte pour désigner l'un des trentedeux vents figurés sur la boussole pour la conduite d'un vaisseau.

De vostre salive prengniés,
Ou jus d'oignons, et les prengniés
Ou d'aus, ou d'autres liquors maintes
Dont vont paupières soient ointes.

(Roman de la Rose, v. 8217). Cette forme fut en usage du temps de La Fontaine, qui a dit dans Le paysan qui avoit offense son Seigneur :

Tu peux choisir ou de manger trente aulx,
J'entends sans boire et sans prendre repos.

Et elle est venue jusqu'à nous, car j'ai trouvé dans Chenu (Botanique, I, p. 310);

Tous les aulx renferment, surtout dans leurs bulbes, un principe âcre et volatil qui en fait employer plusieurs comme plantes condimentaires.

Cependant, dès le xvIe siècle, il existait un autre pluriel de ail, celui qui se forme par l'addition d'une s; j'en ai trouvé, en effet, ces exemples:

Et luy mesme feit les nopces a belles testes de mouton, bonnes hastilles a la moustarde, et beaulx tribars aux ails, dont il en envoya cinq sommades à Pantagruel. (Rabelais, Pant. p. 185).

Il delaissera toutes espiceries, ails, oignons.

(Amb. Paré, V, 9). Ce pluriel continua d'être en usage dans le xvi1o, ce qui est mis hors de doute par ces citations :

Ails, ainsi que bien sçavent les Gascons, Béarnois, Limousins et Périgordins, veulent estre plantez en même temps que les oignons, la lune étant nouvelle, pour être gros.

(Liébaut, Mais. rust., ch. XXIV).

Si vous les semez au déclin de la lune, et les arrachez quand la lune est sous terre, vous aurez des ails qui ne sentiront si fort.

(Idem, p. 168). Pour faire mourir les vers des petits enfants, est bon leur faire manger des ails avec beurre frais.

(Idem, p. 169). Au xvii, il en fut de même, j'en ai pour garánt la

Au xvi° siècle, on a écrit aussi airre, employé dans cinquième édition de l'Académie, où se trouve cet le même sens, ce que montre cet exemple : exemple, reproduit par l'édition de 1835 :

Montauban demeura donc jusques à la paix en cet estat, où nous le lairrons pour conduire le duc de Montpensier et Burie joint à lui, sur les airres des vaincus.

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Il cultive des ails de diverses espèces. Voilà donc un mot qui a deux pluriels. Or, pour utiliser chacun d'eux, des grammairiens (comme d'autres l'avaient fait, du reste, pour plusieurs substantifs qui se trouvaient dans le même cas), ont peut-être voulu qué l'un fût affecté à la plante entière, et l'autre, seulement à la partie qui se mange.

L'usage permet-il d'admettre cette distinction?

Je ne le crois pas; car, en relisant attentivement les citations qui précèdent, il me semble que aulx et ails ont toujours été employés aussi bien l'un que l'autre pour signifier la plante et le légume.

La seule différence que j'aperçoive entre ces deux formes, c'est que la dernière s'emploie plus souvent que l'autre et la remplacera probablement bientôt.

ÉTRANGER

Première Question.

Je désirerais bien savoir quand on peut employer LE

THÉ DE LA MÈRE GIBOU, dans une comparaison; car cette expression n'est pas indiquée dans les dictionnaires que je possède.

La Mère Gibou est un personnage d'une pièce de Dumersan, jouée pour la première fois à Paris sur le théâtre des Variétés le 20 février 1832, pièce ayant pour titre Madame Gibou et Madame Pochet.

Madame Pochet, une ravaudeuse qui a assisté à la noce de M Gibou, donne un thé pour «< retour »>< parce que c'est plus écolomique; » mais madame Pochet ne sait pas faire le thé, et madame Gibou, venue pour l'assister, n'a jamais mangé de ce « fricot anglais. » Cependant madame Pochet a jeté dans une marmite d'eau bouillante les « petites crottes noires » que l'épicière lui a données; on goûte; madame Gibou en veut beaucoup; Madame Pochet lui donne sa tasse à café, qu'elle lui remplit. Oh! que c'est fade! Et pourtant, dit Madame Pochet, y a là-dedans pour six sous de thé et un cornet de «< castonnade. » Si elles n'avaient pas goûté, elles auraient donné de l'eau chaude à leurs invités; il faut corriger cela.

Madame РоCHET.

Qu'est-c' qu'on pourrait bien y r'mettre?

Madame GIBOU.

de-vie; battre le tout, faire reposer et laisser jeter un bouillon.

Or, une fois cette notion acquise, il est facile de dire dans quels cas on peut employer le thé de la mère Gibou pour terme de comparaison. On en peut faire usage pour désigner un mélange insensé de choses quelconques, un discours plein de pensées incohérentes, une pièce invraisemblable, en un mot, tout composé plus ou moins bizarre qui offre l'idée de salmigondis en quelque sorte élevée à sa plus haute puissance.

Une rectification qui me semble nécessaire.

Le Dictionnaire de la langue verte dit le thé de la « Mère» Gibou; vous avez trouvé également l'expression avec la «< Mère ; » je l'ai rencontrée dans la citation suivante (Galerie des Artistes dramatiques, p. 27), au titre Odry:

On eut recours, pour le relever le théâtre des Variétés] à un des anciens artistes de ce théâtre; on vint réclamer l'appui de la Mère Gibou, qui ne se montra pas plus cruelle que par le passé.

Eh bien! je crois que, dans cette expression, on emploie à tort le mot mère, qui ne se trouve nulle part dans la pièce dont je viens de reproduire un fragment., Le personnage auquel il est fait allusion ici étant

Voyons! un p'tit filet d'huile et de vinaigre avec un petit qualifié partout de Madame, il me semble que pour

brin de poivre et de sel.

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Un' gousse d'ail; vous avez raison, à cause du Scélérat -Morbus. Qu'est-ce que nous y mettrions encore bien?... (Elles réfléchissent et prennent une prise de tabac audessus de la marmite). Ça n'épaissit pas. Ah! j'ai de la farine! (Elle en verse un sac). A c't'heure, ça doit être un fricot des dieux!.... Ah! dites donc, v'là un petit peu d'eau-de-vie... Oui. (Elles goûtent à même la fiole.) Ça fera comme une espèce de ponge.

Madame GIBOU.

Faudrait bien battre, bien battre le tout, et laisser reposer comme un marc de café.

Madame РоCHET.

Et puis laisser jeter un bouillon..... Ah! Dieu! j'entends le monde qui monte! (Elle remet la marmite dans la cheminée).

Le thé de la mère Gibou est donc, dans le sens propre, une infusion selon la recette qui suit : Prendre six sous de thé que l'on met dans une marmite d'eau chaude; ajouter un filet d'huile et de vinaigre, deux jaunes d'œufs accompagnés de leurs blancs, une gousse d'ail, une prise de tabac, un sachet de farine, un peu d'eau

parler logiquement, on doit dire le thé de Madame Gibou, de même que, lorsqu'on fait allusion à certain personnage de l'Amour médecin, on l'appelle, selon la qualification qu'il a reçue de Molière, Monsieur Josse, et non le Père Josse.

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Pourquoi, dans votre langue, se sert-on quelquefois de l'expression: APRÈS VOUS, MESSIEURS LES ANGLAIS, » au lieu de dire tout simplement: APRÈS VOUS? Est-ce qu'il y a une différence entre ces deux expressions?

Cette expression, dit P. Larousse, date de la bataille de Fontenoy, gagnée le 11 mai 1745 par les Français commandés par le maréchal de Saxe, sur les Anglais, alliés des Hollandais et des Autrichiens.

L'armée anglaise avait déjà beaucoup souffert, lorsque le duc de Cumberland eut l'idée de masser en une formidable colonne d'infanterie anglo-allemande, et de charger en lignes serrées le centre de l'armée française. Cette sorte de bataillon triangulaire, qui est resté célèbre, s'avançait lançant la mort de tous côtés. Quand la tête de la colonne fut arrivée à cinquante pas des gardes françaises, les officiers se saluèrent réciproquement, et lord Hay, sortant des rangs, dit en ôtant son chapeau : Messieurs des gardes françaises, tirez! Alors le comte d'Auteroche s'avançant à son tour, répond à haute voix :

Après vous, Messieurs les Anglais; nous ne tirons jamais les premiers.

Cette courtoisie intempestive coûta cher aux nôtres; une épouvantable décharge emporta complétement leur première ligne.

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A la broche veut dire ici en détail, ce qui est facile à expliquer.

En effet, en termes de marchand de vins (Encyclopédie, lettre B, p. 430), on appelle broche un morceau de bois pointu qu'on insère dans l'ouverture faite à un tonneau mis en perce. Or, chaque fois que le vin tiré au tonneau est vendu, on en vient chercher d'autre, et, la broche étant ainsi le moyen par lequel a lieu le débit,. les gens du métier ont tout naturellement fait l'expression Vendre à la broche pour signifier vendre en détail.

PASSE-TEMPS GRAMMATICAL

Corrections du numéro précédent.

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1o... que reproduire très fidèlement (V. Courrier de Vaugelas 30 année, p. 84); 2°... que vous eussiez mis d'accord... 3o Le même jour, boulevard de Montrouge (V. Courrier de Vaugelus, 1r année, no 1, p. 3); 4 D'ailleurs que faire? Quoi se met après le verbe, et que avant; - 5°... qui s'est luissé facilement surprendre; - 6o... M. Thiers ne saisisse habilement... 7°. Il n'est à quelques variantes d'intérêt secondaire près..., 8°... que l'Assemblée nationale a pris à tâche...

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6o Et le crime commis envers la Lorraine et l'Alsace sera pour l'hercule Bismark, pareil dans ses effets à la peau de Nessus. (Le Siècle du 19 octobre 1872).

7° Depuis, il fut formellement interdit de tirer aux avant-postés la nuit à moins que l'on ne prenne la fuite. (L'Événement du 23 octobre 1873).

8° C'est ainsi qu'ils ont pu donner en 1793 l'apparence de la légalité à leur usurpation; s'ils reviennent au pouvoir par d'autres moyens que par la violence, ce sera encore à l'aide d'une surprise semblable.

(La Gazette de France du 23 octobre 1872).

(Les corrections à quinzaine).

FEUILLETON.

BIOGRAPHIE DES GRAMMAIRIENS

PREMIÈRE MOITIÉ DU XVII SIÈCLE.

Jean MASSET.

(Suite).

ARTICLES NOMINATIFS.

On emploie le, la, les dans les cas suivants :

1° Devant les appellatifs, selon leur genre, soit généralement, comme dans l'animal, le feu, le ciel, soit spécialement, comme dans le manteau de Pierre et les lois de cette ville;

2o Devant les noms propres de fleuves et de régions, comme la France, la Seyne;

3o Devant les noms d'offices et de dignités, comme le prince, le connestable, le chancelier, qu'ils soient pris en général ou en particulier;

40 Devant les pronoms, soit relatifs, comme c'est le mien, le tien, le sien, le nostre, le vostre, le leur; soit substantifs, comme dans chacun le sien, n'est pas trop;

5o Devant les adjectifs employés substantivement, comme le profond des eaux, le large, le long, le rond de la terre;

6o Devant les infinitifs des verbes pris comme substantifs, comme le taire, le parler;

7. Devant les adjectifs qui servent d'épithètes aux noms propres, comme Alexandre le grand, Platon le divin;

8° Devant les participes pris pour noms, comme l'amant, l'affligé, etc.;

9o Enfin devant certains adverbes pris substantivement, comme le devant, le derriere, le dessus, le dessous, le dedans, le dehors.

Les noms propres d'hommes, de femmes et de villes ne veulent point d'articles nominatifs le, la, ni ce, si ce n'est pour plus grande emphase, et pour mieux désigner ceux ou celles dont nous parlons; nous pouvons dire c'est le Pierre ou ce Jean que vous cognoissez.

Ne veulent point non plus d'articles nominatifs les appelatifs << appropriez » par quelque apposition de substantif ou de pronom possessif, comme maistre Pierre, mon Prince; et quant au démonstratif ce ou cet,

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DES ARTICLES OBLIQUES.

Ces articles sont du, au, de la, à la.

Nous << usurpons » du devant les génitifs ou les ablatifs masculins, de la devant les féminins, au devant les datifs masculins, à la devant les féminins, avec les noms appellatifs commençant par des consonnes, qu'ils soient pris pour le nom ou pour la chose; exemples: le naturel du lièvre, le propre du feu, et c'est le devoir du fils au pere, c'est l'obeissance de la fille a la mere. Mais devant ceux qui commencent par une voyelle, nous prenons de et à, en répétant les articles nominatifs le, la pour éviter toute dissonnance, pourvu toutefois que les mêmes articles le, la, les précèdent les premiers substantifs, comme dans la pesanteur de l'or, le propre de l'homme, les inflammations de l'air; car si l'article. impropre un, une, des précédait au lieu de le, la, les, nous ne les répéterions point dans les cas obliques, et le dernier substantif se prendrait adjectivement comme dans c'est un cheval d'empereur, une fille d'esprit, des habits d'homme, de femme, et si « d'aventure » nous ne voulions parler de quelque chose en particulier, comme dans c'est une tasse de l'argent que vous sçavez.

Après les noms de quantités, de matières et d'instruments, nous ne répétons point le, la quand le nom suivant commence par une voyelle; on dit un verre d'eau et non de l'eau, un anneau d'or, un coup d'épée, etc. Mais on répète cet article en spécifiant quelque chose de particulier : il a beu un verre de l'eau que vous lui avez envoyéе.

Notez aussi qu'il faut dire jouër de l'espinette, de la harpe, de la viole, du violon, etc. quoique, généralement, nous disions c'est un joueur d'espinette, de harpe, de luth, de viole, de violon.

Nous « usons » aussi de l'article indéfini de pour génitif masculin ou féminin, singulier ou pluriel, avec des noms commençant par une consonne, quand les articles impropres un, une, des précédent, soit exprimés, soit « soubs entendus », ce qui se fait quelquefois avec beaucoup de grâce, principalement au pluriel, comme dans ce sont contes de vieilles, amour de grand seigneur n'est pas héritage, c'est une race de gens. Mais si les articles le, la, les sont préposés, nous mettons les obliques du, de la au singulier et des au « plurier » devant les appellatifs, comme dans la robe du maistre, le propre de la femme, etc.

Ex et ab, prépositions latines, se traduisent par du,

masculin, pour une chose certaine et particulière << suyvant » des consonnes je viens du Palais, et il est favory du Roy, etc; et par de, quand les mots suivants commencent par des voyelles comme dans : il reviendra bien tost de l'hostel.

Les noms de mesure, de poids, de nombre « gouvernent » de bien que suivis de noms au pluriel: une livre de cerises, une aulne de drap, une Illiade de maux.

Tous les pronoms, de quelque genre et de quelque nombre qu'ils soient, peuvent avoir de et à devant eux: de plusieurs, de certains, de tous, etc.

FORMATION DU PLURIEL.

Nous formons le pluriel en ajoutant s au singulier : bon, bons, etc.

Les noms qui finissent part ou d changent (1606) ces lettres en s petit, petis; grand, grans; dans les noms en al, se change en u, et l'on met un x au lieu des: libéral, libéraux; œil fait yeux.

Les noms en s, x, z, ne changent pas au pluriel : temps, odieux, nez.

Les noms de métaux, de fleuves, de vents et de régions n'ont point de pluriel; mais il y a exception pour les régions qui sont divisées en plusieurs provinces de même nom : les Allemagnes, les Espagnes, les Gaules.

Faim, soif, rien, néant, autruy, gré, repos, miel, laict, sang, beurre, etc. n'ont point « aussi » de pluriel. Les suivants n'ont point de singulier: mœurs, plusieurs, entrailles, tablettes, vergettes, fiançailles, accordailles, espousailles.

Les noms pluriels que voici ne prennent pas d's: quatre, cinq, sept, huict, neuf, onze, douze, treize, quatorze, quinze, seize, dixsept, dixhuit, dixneuf, vingt, qui a un pluriel vingts; puis trente, quarante cinquante, soixante, septante, octante, nonante (pour lesquels le commun dit soixante et dix, quatre vingts, quatre vingts dix), puis cent, deux cents, mil, deux mil, etc.

DES GENRES.

Nous n'en avons que deux, le masculin et le féminin. Tous les noms d'hommes, d'offices d'hommes, de mois, de jours, de monnaies et d'arbres sont masculins, excepté maille, qui est du féminin.

Tous les noms de femmes, d'offices de femmes, de fruits, d'arbres terminés par une voyelle sont féminins; ceux qui se terminent par une consonne suivent le genre de leur terminaison; exception pour noix.

Les noms de villes pour la plupart sont masculins. On reconnaît aussi le genre à la terminaison; ainsi les noms en eau sont masculins, excepté peau et eau. Ceux en e sourd ou féminin sont aussi masculins Exception pour moustarde, semence, lexive, estable, comme venant des neutres latins: le vice, l'office.

qui sont féminins.

Les adjectifs terminés par ce même e sont des deux genres juste, honneste, etc.

Comté et duché sont masculins ou féminins à la volonte de l'écrivain (1606).

(La suite au prochain numéro.) LE RÉDACTEUR-GÉBANT, E. MARTIN.

BIBLIOGRAPHIE.

OUVRAGES DE GRAMMAIRE ET DE LITTÉRATURE.

Publications de la quinzaine :

Guerre de 1870-71. Les Dernières campagnes dans l'Est; par Ch. Beauquier, Conseiller général du Doubs. In-18 jésus, 273 p. lib. Lemerre. 3 fr.

L'Amazone. I. Huit jours sous l'Équateur. II. Les Mėtis de la Savane. III. Les Révoltés du Para; par Emile Carrey. Nouvelle édition, revue, corrigée par l'auteur. 3 vol. In-18 jésus, 902 p. Paris, lib. Michel Lévy. Chaque vol. 1 fr. 25.

La Marquise sanglante; par la comtesse Dash. Nouvelle édition. In-18 jésus, 292 p. Paris, lib. nouvelle. 1 t. 25. Le Roman d'une veuve; par Louis Enault. 3e édition. In-18 jésus, 358 p. Paris, lib. Hachette et Ce. 3 fr.

La Quittance de minuit; par Paul Féval. I. L'Héritière. II. La galerie du géant. 2 vol. In-18 jésus. 800 p. Paris, lib. Dentu. 6 fr.

La Vendée. Le Pays, les Mœurs, la Guerre; par Eugène Loudun. Nouvelle édition. In-8°, x1-418 p. Paris, lib. Bourguet, Colas et Ce.

Nouveaux Samedis; par A. de Pontmartin, 8e série. In-18 jésus, 364 p. Paris, lib. Michel Lévy. 3 fr. 50.

Le Mariage chez nos pères. Récits et légendes; par Evariste Carrance. In-8°, 263 p. Bordeaux, lib. des Concours poétiques; Paris, lib. Lemerre. 5 fr.

Les Martyrs, et le Dernier des Abencėrages; par Chateaubriand. In-18 jésus, 471 p. Paris, lib. Hachette et Ce 3 fr. 50.

Julia de Trécœur; par Octave Feuillet, de l'Académie française. 7 édition. In-18 jésus, 243 p. Paris, lib. Nouvelle. 3 fr. 50.

La Conscience; par le comte A. de Gasparin. In 18 jésus, 350 p. Paris, lib. Nouvelle. 3 fr. 50.

Histoire anecdotique de l'Angleterre; par Claude Marcel, ancien consul de France. In-18, xvi-348 p. Paris, lib. Boyer et Cie, 2 fr.

Œuvres complètes de Xénophon. Traduction de Dacier, Auger, Larcher, Lévesque, Dumas, Gail, etc. revues et corrigées par Emile Pessonneaux. 2 vol. In-18 jésus, 1034 p. Paris, lib. Charpentier et Cie, 7 fr.

Au hasard. Causeries et nouvelles; par Mlle Zénaïde Fleuriot. 2e édition. Revue et corrigée, In-12, 269 p. Paris, lib. Bray et Retaux.

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Publications antérieures :

NOTA. Tout volume de grammaire ou de littérature envoyé au Rédacteur du journal est annoncé à cette place autant de fois plus une que son prix contient 2 fr. 50.

TRAITÉ THEORIQUE ET PRATIQUE de la prononciation correcte de tous les mots de la langue française, dans lequel se trouvent aplanies, au moyen de règles simples, précises et peu nombreuses, toutes les difficultés de prononciation que présente l'orthographe de cet idiome. Suivi d'un DICTIONNAIRE renfermant tous les mots qui s'écartent des règles générales de prononciation. Ouvrage couronné par la Société pour l'instruction élémentaire. Par A. LÉAUTAUD, professeur. Paris, librairie Boyer et Cie, 49, rue St-Andrédes-Arts. Prix: 1 fr. 25 cent.

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