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Voici de quelle manière je m'explique cette sorte de désertion à l'autre sexe :

D'abord, les sociétés analogues à celles que fréquentait Mr Stillingfleet portèrent, pour la raison que vous avez vue plus haut, le nom de blue-stocking clubs (clubs des bas bleus).

Ensuite, la qualification de blue-stockings (bas bleus) fut donnée par plaisanterie aux membres de ces sociétés, ce qui résulte de la citation suivante, empruntée à l'avertissement que Miss Hanna More a mis en tête de son poème intitulé le Bas-Bleu (1786) :

La bagatelle qui suit doit sa naissance et son nom à l'erreur d'un étranger de distinction qui donna l'appellation littérale de bas-bleu à une petite réunion d'amis qui avaient été appelés en plaisantant the blue stockings (les bas bleus).

Enfin, les membres de ces sociétés étant appelés the blue stockings (les bas bleus), un d'entre eux, homme ou femme, dut s'appeler a blue stocking (un bas bleu), et ce nom masculin, plein d'ironie pour les personnes du sexe, est resté à celles qui, à l'exemple des Précieuses de Molière, aimaient à s'entretenir avec des savants, avaient des prétentions à la science, ou poussaient le mépris du préjugé jusqu'à écrire des livres,

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Si opposées qu'elles soient, ces deux significations ont été tirées au xvi° siècle, comme je vais le faire voir, de l'italien ridotto (latin reductus) qui veut dire réduit, retraite, asile, logis.

Première signification. - De ridotto nous avons d'abord fait ridotte, preuve la citation suivante empruntée à Mézerai (Hist. de France, tome III, p. 174, édit. de 1651) au paragraphe intitulé « Guerre au comté de Venaissin par la surprise de Menerbe » (année 1578): Apres son depart le commandement de l'armée demeura à Grimaldi, Recteur de Carpentras : celuy-là se resolut de l'avoir par famine, et fit une circonvallation à l'entour avec des ridottes de cent pas en cent pas.

Par corruption, ridotte forma ensuite redoute, ce que dit positivement une note imprimée qui se trouve en marge des lignes que je viens de transcrire.

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Avec cette signification, et sous sa forme francisée, le mot ridotto se répandit en Allemagne et en France. Le célèbre aventurier connu sous le nom de Baron de Poelnitz (1692-1775) l'a employé en parlant de la cour de Hanovre :

On jouait à l'hombre et au piquet dans la salle même de la redoute.

On en trouve ces exemples dans le Dictionnaire philosophique de Voltaire, au mot Assemblée :

On lisait parmi les nouvelles importantes de l'Europe, que plusieurs seigneurs de la plus grande considération étaient venus prendre le chocolat chez la princesse Borghèse, et qu'il y avait eu redoute.

On avertissait l'Europe qu'il y avait redoute le mardi suivant chez son excellence le marquis de Santa Fior.

Depuis la fin du XVIIIe siècle, ce mot a cessé d'être d'un emploi général; cependant, on s'en sert encore dans quelques villes pour désigner l'endroit public où l'on s'assemble pour jouer et pour danser, ainsi que le bal qui s'y tient :

Aix-la-Chapelle est pour le touriste un pays de redoutes et de concerts.

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Or, mes excursions dans les dictionnaires étrangers m'ont appris que à verse s'exprime de deux manières différentes dans les idiomes modernes :

1o Tantôt en mettant après à un nom de vase destiné ordinairement à contenir de l'eau ; par exemple, l'italien dit à secchie, l'espagnol et le portugais à cantaros, expressions qui signifient littéralement à seaux, à cruches;

2° Tantôt en faisant suivre à d'un substantif tiré d'un verbe signifiant l'action de répandre; ainsi le breton dit: A skúl, de skula, répandre, épancher, verser, et le hollandais, Dat het giet, qui est une locution analogue (Diction. franç, et holland. de Pierre Marin).

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Au besoin, l'orthographe viendrait encore fournir une preuve que Peignot est ici dans une profonde erreur. En effet, si dans Pleuvoir à verse, le mot verse désignait un objet quelconque propre à contenir de l'eau, cette expression ressemblerait, par la nature de ses termes, à l'italien Piovere a secchie, à l'espagnol Llover à cantaros, et au français Pleuvoir à seaux. Or, dans toutes ces phrases, le substantif qui suit à étant au pluriel, verse, dans l'expression qui nous occupe, aurait dû être mis au même nombre, tandis qu'il n'y a jamais paru qu'au singulier.

X

Troisième Question.

J'ai trouvé la phrase suivante dans le journal L'ÉTAT du 27 décembre 1872: « Enfin M. Trochu n'a pas trahi, puisque ce n'était pas LUI, mais bien le général Palikao AUQUEL les ministres avaient eu soin de confier la garde de la Chambre. » Croyez-vous que cette phrase soit bien française?

Non, et je vais vous en dire la raison.

(Votre puissance est dans vos vertus.)
C'est à Rome, mon fils, que je prétends marcher.
(Racine, Mith. III, sc. t.)

(Je prétends marcher à Rome.)
Ce n'est pas de cela qu'il s'agit aujourd'hui.
(La Fontaine, V, I.)

(Il ne s'agit pas de cela aujourd'hui.) Or, exprimée en donnant à ses termes leur ordre naturel, la phrase que vous me proposez serait construite ainsi qu'il suit :

Enfin M. Trochu n'a pas trahi, puisque les ministres avaient eu soin de confier la garde de la Chambre non pas à lui, mais au général Palikao.

ce qui, avec l'inversion du régime, implique la forme suivante pour construction correcte:

Enfin, M. Trochu n'a pas trahi, puisque ce n'était pas à lui, mais au général Palikao que les ministres avaient eu soin de confier la garde de la Chambre.

Mais la phrase en question n'est point d'une construction identique à celle-ci; elle est donc mauvaise.

Je sais que vous pourrez appeler de ma décision à Girault-Divivier, qui dit, à la page 385 (édition de 1840), qu'« au lieu de la conjonction que, on pourrait employer un pronom relatif précédé d'une préposition si c'est, c'étail étaient suivis d'un substantif ou d'un pronom non précédé d'une préposition», et qui donne ces exemples à l'appui de sa doctrine :

C'est vous, mon cher Narbal, pour qui mon cœur s'attendrit. (Fénelon, Télém. livre II.) Vous avez fait de grandes choses, mais avouez la vérité, ce n'est guère vous par qui elles ont été faites.

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C'est vous, digne Français, à qui je viens parler.
(Voltaire.)

Ce n'est pas le bonheur après quoi je soupire.
(Molière,)

Mais, malgré tout cela, je ne regarde pas moins la construction que j'indique comme la seule vraiment

Dans notre langue, quand nous voulons présenter, en tête d'une phrase, des mots qui servent de complé-bonne; car, d'abord, c'est celle qu'on suit le plus géné

ment au verbe, nous mettons ces mots entre c'est et que, comme pour avertir de l'inversion le lecteur ou l'auditeur. Les exemples de cette construction abon

dent:

Ce fut d'une retraite de pâtres et d'aventuriers que sortirent les conquérants de l'Univers.

(Rollin)

ralement, et, ensuite, comment expliquer qu'une conjonction, que, qui s'emploie avec c'est dans une phrase, non pour y indiquer une relation de termes, mais seulement pour y mettre de la clarté, puisse devenir un pronom relatif par le seul fait qu'on supprime la préposition devant le substantif ou le pronom que l'on

(Les conquérants de l'univers sortirent d'une retraite transporte au commencement de cette phrase? de pâtres.)

O sexe charmant! c'est dans vos vertus qu'est votre ⚫ puissance!

(Bernardin de Saint-Pierre.)

On doit sans doute, en matière de langage, tenir un grand compte des écrivains; mais je ne puis admettre

VAUGELAS

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ÉTRANGER

Première Question.

Comment se fait-il que la langue française n'ait que deux genres, quand la langue latine, dont elle est dérivée, en a trois?

«En latin, les trois genres étaient le plus souvent marqués par des désinences différentes, dominus, domina, dominium. Mais dans les langues néo-latines, ces désinences furent affaiblies, altérées, supprimées, à tel point que le caractère indiquant la distinction des genres finit par disparaître dans beaucoup de substantifs. Ce caractère disparut principalement dans les substantifs neutres, parce que, dans la majorité de leurs cas, les terminaisons latines de ces mots ne différaient point, ou bien ne différaient que fort peu des substantifs masculins; la différence, lorsqu'elle existait, s'effaça complètement par suite de l'altération des désinences. Ainsi, sous le rapport du son et de la forme des finales, les dérivés des noms neutres latins se trouvèrent compris dans la même catégorie que les substantifs provenant de primitifs qui étaient masculins dans la langue latine; or, ces substantifs étant les plus nombreux, firent la loi aux autres, qui en vinrent à être considérés comme masculins. Le passage d'un genre à l'autre souffrit du reste d'autant moins de difficulté que l'on était loin de soupçonner les raisons pour lesquelles on s'était déterminé anciennement à faire des mots neutres une classe à part.

« Les substantifs neutres peuvent, en quelque sorte, être considérés comme des mots déclassés ou plutôt non classés; ils semblaient attendre de rentrer tôt ou tard dans une des deux catégories principales. >>

C'est ainsi que De Chevallet (Orig. et form. de la lang. franç., seconde partie, livre II, p. 68) explique la réduction des trois genres du latin à deux en français. Je vous offre sa solution, espérant qu'elle vous donnera satisfaction complète.

X

Seconde Question.

Comment expliquez-vous l'anomalie qui veut un c dans le féminin de GREC, tandis qu'on n'en met pas dans le féminin des autres adjectifs terminés au masculin par la même lettre?

Comme, en latin, le cétait dur dans la finale des adjectifs caducus, græcus, publicus, et cela, à quelque genre qu'ils pussent être mis, il se trouva également dur en français :

Grec, public, caduc.

Or, dans notre langue, le féminin se terminant par un e muet, devant lequel c eût eu le son doux, il fallait, pour maintenir le son dur à cette consonne, ou qu'on la remplaçât simplement par qu, ou qu'on ajoutât ces deux lettres après le c. C'est à ce dernier moyen

qu'on s'est arrêté afin de conserver entière l'étymologie, dont il était beaucoup plus difficile de s'affranchir à l'origine de la langue qu'il ne l'a été plus tard. On eut ainsi les féminins :

Caducque, grecque, publicque,

auxquels on joignit turcque formé par l'imitation des trois autres.

Cependant on remarqua bientôt l'inutilité du c devant qu; dès le xve siècle on commença à l'omettre, et, au XVI, on supprima généralement cette consonne dans le féminin de caduc, public et turc:

Quelque grande vieille sebille [sibylle]
Caduque, menassant ruine.....

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5° La formule d'un gouvernement « de combat »>, où nous serions tentés de voir un gouvernement de guerre civile, ressemble comme deux gouttes d'encre à la « dictature du bien » invoquée pas les sophistes de l'empire. (Le Bien Public du 29 novembre 72.)

6° Je vous prie, aussitôt le reçu de la présente, de m'envoyer un ouvrier pour poser des bourrelets à mes fenêtres et surtout à mes portes.

L'Impartial Lorientais du 28 novembre 72.)

(Les corrections à quinzaine.)

FEUILLETON.

BIOGRAPHIE DES GRAMMAIRIENS

PREMIÈRE MOITIÉ DU XVII SIÈCLE.

Jean MASSET. (Suite.)

L'autry est d'un emploi analogue à celui de ces pronoms.

Le pronom personnel se met toujours après le verbe dans Je boy à vous, et il en est de même dans le cas où à signifie avec Je parle a toy, je viens a vous, parce que a toy, a vous etc. y sont mis pour avec vous.

DES PARTICULES EN ET Y.

Elles se rapportent à des noms singuliers ou pluriels. En représente un génitif, un ablatif avec la préposition de lorsqu'on dit, après avoir parlé d'une chose quelconque que l'on veut rappeler: N'en parlons plus, ce qui équivaut à: Ne parlons plus de cette chose.

Il «< refere» aussi une partie de toutes choses qui se peuvent diviser ainsi à la question: Prestez moy de l'argent, on répond: Je n'en ay point.

Y représente un datif, soit singulier, soit pluriel, comme dans : Prenez garde a vous. J'y prens garde; ils ont proposé de belles questions, mais j'y respondray.

DU VERBE.

Après avoir défini les différentes sortes de verbes, Jean Massel passe aux modes et aux temps.

Nos verbes ont ciaq modes: l'indicatif, l'impératif, l'optatif, le subjonctif et l'infinitif. Trois temps principaux, le présent, le passé et le futur. Le passé se divise en imparfait, aoriste simple, parfait, plus que parfait, aoriste composé et « parfait, très-parfait. »

Il est à noter que nous nous servons de l'aoriste simple, en « oraison » bornée par des adverbes de temps passé, ou autre « circonscription » que ce soit de temps par laquelle nous « deffinissons » l'action indéfinie à un certain temps déterminé. Ce temps dépend toujours d'un discours précédent, racontant ce qui se serait passé en ce temps ou lieu dont nous aurions déjà commencé à parler, comme dans : Lorsqu'il fut question de se combattre, le roy meit son armée en tres-belle ordonnance, feit jouer le canon et vint fondre

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avec tout le gros de sa cavalerie comme un foudre sur l'ennemy.

<«< Observez » que nous ne nous en servons jamais pour une action du jour auquel nous sommes, ni de la nuit précédente, ni même avec les adverbes relatifs au temps présent, comme aujourd'hui, maintenant, a cete heure, etc.; mais il y a exception pour d'aujourd'hui; on dit: Je ne le vey d'aujourd'huy, d'aujourd'huy je ne beu ne manjay.

Ce qui suit regarde spécialement les Allemands ils se servent ordinairement de leur imparfait au lieu de notre aoriste; qu'ils y prennent garde.

Outre le futur simple, dont l'usage est facile, nous en avons aussi un composé qu'« aucuns » pourraient croire être un subjonctif; mais cela ne peut être, attendu qu'il se peut employer sans la particule quand, etc., et qu'il signifie le parfait accomplissement présupposé de l'action future, et dont on ne se sert jamais sinon avec certaines particules comme dans: J'auray faict cela en moins de rien.

L'optatif reçoit tous ses temps de l'indicatif; il exprime des souhaits de cette manière: volontiers, de bon cœur, pleust a Dieu que, je voudroy que, Dieu veuille que, etc. Le subjonctif ne diffère en rien de l'optatif il n'y a qu'à changer les formules optatives en subjonctives, .qui sont bien que, jaçoit que, encores que, comme ainsi soit que, quand, quand bien.

Le subjonctif a un, premier futur, composé du verbe auxiliaire j'auray, et admet la particule quand, comme fait le second futúr composé quand j'auray eu.

Pour les gérondifs des Latins en di, nous employons les infinitifs en leur préposant de, comme de faire, d'avoir fait; pour ceux en do, nous nous servons du participe présent des verbes avec en; exemple: en parlant; enfin nous traduisons ceux en dum par pour, comme dans pour faire.

Les verbes réciproques ou « reflexifs » ont tous pour auxiliaire je suys; exemple: Je me suys aymé, nous

nous sommes aimez.

DES PARTICULES QUE ET SI.

Il faut distinguer entre que, conjonction rationnelle (en latin quod) et que, conjonction « finale » (en latin ut) qui servent à lier les modes indicatif et optatif avec le subjonctif.

Après le présent et le futur de l'indicatif, on met le présent du subjonctif comme dans : Il dit, il dira que je fasse cela.

Après l'imparfait, l'aoriste, le plus-que-parfait de l'indicatif, on met l'aoriste du subjonctif: Il m'escrivoit, il m'escrivit, il m'avoit escrit que je m'en allasse.

Après le parfait indicatif des verbes exprimant commandement ou prière, on emploie le présent du subjonctif Il m'a envoyé dire que je fasse cela pour luy; et, quand on commande ou prie avec plus d'instance, on emploie aussi l'aoriste du même mode: Il nous a enjoint que nous eussions à faire cela.

Dans les autres cas, il se joint avec le prétérit parfait, comme dans : Il a pensé que j'aye dit cela à son occasion.

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L'aoriste composé (que nous appelons plus-queparfait) se joint avec l'aoriste du subjonctif: Pleust a Dieu qu'il m'eust desja escrit que je m'en retournasse. Si, particule dubitative (en latin utrum) convient à tous les temps de l'indicatif, même devant le présent optatif, mais il faut y ajouter point: Je ne sçay s'il diroit point, ou s'il n'auroit point dit cela pour faire preuve de ma constance. Elle se met aussi devant le plus-que-parfait Je ne sçay si je n'eusse point fait pis.

Mais, quand elle est conditionnelle, la conjonction si ne peut jamais se mettre devant les futurs; elle veut toujours à la place le présent de l'indicatif, comme dans si je fay, et non fasse.

Elle ne se met point devant le présent optatif (notre conditionnel); elle le remplace par l'imparfait de l'indicatif, exemple: si j'avois cela, je ferois, etc; elle ne se prépose point non plus devant les prétérits de l'optatif, mais trop bien » devant le plus-que-parfait.

Les conjonctions veu que, consideré que, attendu que, qui ont la même « force », ne conviennent jamais avec le présent du subjonctif; à sa place elles veulent le présent de l'indicatif : veu que je vous fay ce plaisir.

Ces autres particules » incontinent que, si tost que, subit que, après que se plaisent fort avec l'aoriste composé de l'indicatif : après que nous fusmes entrez.

Au lieu de cette dernière phrase, on dit élégamment : Entrez que nous fusmes, en supprimant la conjonction. Pourveu que et moyennant que ne peuvent être suivis que du subjonctif et du futur de l'indicatif; mais il n'en est pas ainsi de mais que, qui se met partout avec le subjonctif, « hormis » devant son futur, au lieu duquel il veut le prétérit parfait.

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Après avoir conjugué avoir et être, il conjugue également chanter, et donne une formation des temps de cette conjugaison. Ensuite il conjugue voir, puis craindre, dont la première personne indicative est je crain, et enfin partir, qui fait au même temps je par.

Toutes sortes de verbes se conjugueront à l'exemple de ceux-là, excepté quelques irréguliers que l'auteur a bien voulu comprendre dans ce traité de la langue française pour ne rien laisser en arrière, et pour satisfaire du tout aux amateurs d'icelle ».

Le verbe aller commence le « branle », et võici, dans la longue liste qui suit, ceux dont les formes sont les plus remarquables :

Ardre j'ars, tu ars, il ard; passé indéfini j'ai ars; Assaillir: j'assau, tu assaus, il assaut.

(La fin au prochain numéro.)

LE RÉDACTEUR-GÉRANT, E. MARTIN.

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