Je sais que M. Charles Deulin pourrait m'opposer surle-champ ces autres exemples, cités par M. Littré, où le verbe complément de se plaindre a été mis à l'indicatif : La mouche, en ce commun besoin, Se plaint qu'elle agit seule et qu'elle a tout le soin. (La Fontaine, VII, 9.) Elle se plaint que vous avez fini le premier un commerce qui lui faisait le plus grand plaisir. (Sévigné, lettre du 7 sept. 1689.) Nous nous sommes plaints que la mort, ennemie des fruits que nous promettait la princesse, les a ravagés dans sa fleur. 1° Qu'il y a en français plusieurs verbes, après lesquels certains auteurs ont mis le subjonctif tandis que d'autres, dans le même cas, ont mis l'indicatif; 2° Qu'il importe, pour élucider cette théorie encore confuse, d'employer toujours le subjonctif quand le premier verbe rentre, par analogie, dans la catégorie de ceux pour lesquels cet emploi est parfaitement décidé; 30 Que, de plus, contrairement à l'opinion assez généralement reçue, le verbe au subjonctif peut exprimer une action bien positive, sur l'existence de laquelle il ne peut y avoir. le moindre doute, comme dans ces exemples: Ce qui m'étonnait, c'est qu'il eût fait confidence à son nègre que la tête lui tournait. (Phil. Chasles.) Pour vous donner cette explication, il faut d'abord vous dire ce qu'on entend ici par les armes de Bourges, expression où armes ne me semble point avoir le sens d'armoiries, que beaucoup peuvent lui croire. Pendant le siége de Bourges (fait relaté dans un manuscrit latin du Vatican cité par l'abbé Bordelon) Vercingétorix, chef des Gaulois, commanda à un capitaine, nommé Asinius Pollio, de faire une sortie sur les troupes de César. Ce capitaine ne pouvant conduire luimême ses soldats au combat, parce qu'il était chargé d'années et incommodé de la goutte, envoya un lieutenant à sa place. Mais apprenant bientôt après que le lieutenant lâchait pied, il se fit porter dans une chaise aux portes de la ville, et anima tellement ses soldats par ses discours et par sa présence, qu'ils reprirent courage, retournèrent contre les Romains, en tuèrent un grand nombre, et firent ainsi lever le siége. Une si belle action ne devait pas rester sans récompense on voulut la transmettre à la postérité. A cet effet, on fit représenter Asinius sur un tableau (qui se vit longtemps, dit l'histoire, à l'hôtel-de-ville), tableau qui portait l'inscription suivante: Asinius in sede, Asinius dans une chaise. C'était la représentation du moyen, de l'engin en quelque sorte qui avait été si heureusement employé pour la défense de Bourges. Mais, avec le temps, le nom d'Asinius fut changé en Asinus, et l'on finit par dire les armes de Bourges, un âne assis dans un fauteuil, comme, par exemple, on pourrait très-bien dire si toutefois l'on n'a pas déjà dit : les armes de Samson, une mâchoire d'âne. Maintenant, l'explication que vous me demandez est si facile, que vous l'avez probablement trouvée vousmême. Un ignorant, c'est un âne, en d'autres termes. Or, si les armes de Bourges représentent, d'après le dicton, un âne dans un fauteuil, elles représentent par cela même un ignorant qui se tient sur un semblable siége, d'où, réciproquement, un ignorant dans un fauteuil représente les armes de Bourges. X Seconde Question. J'ai souvent entendu citer comme une faute de français ce vers de Béranger dans la BONNE VIEILLE : « Vous QUE J'APPRIS à pleurer sur la France. » En est-ce une réellement ? Le verbe apprendre s'est employé primitivement en français dans le sens d'instruire, et, comme tel, il a suivi la syntaxe de docere; on disait en latin : Docere boves ambulare composite (Colum). (Enseigner les bœufs à marcher d'un pas égal) on a dit en français apprendre quelqu'un à, construction qui a persisté depuis le xive siècle, comme le prouvent votre citation et ces exemples: Nous ordonnons qu'il [y] ait un cler qui apprendra nos filles. (Du Cange, Apprehendere.) La douceur de sa grâce, quelque souefve qu'elle soit, apprend les hommes de s'esmerveiller avec crainte. (Calvin, Instit., 440.) Oiseaux qu'ils ont appris à chanter toutes sortes de ramages. (Vaugelas, Quinte-Curce, 473.) Le temps et vos leçons l'apprendront à penser. (De Boissy, Dehors tromp., I, sc. 7.) A la vérité, depuis le xvie siècle, où il me semble que apprendre à quelqu'un a pris naissance, l'usage de la première construction a pu devenir de moins en moins fréquent; mais, attendu que son emploi ne peut constituer tout au plus qu'un archaïsme, je pense qu'il ne serait pas raisonnable de dénier aux poètes le droit de s'en servir, et que, par conséquent, Béranger n'est nullement à reprendre pour l'avoir fait. Quitard a jugé à propos de corriger le proverbe Amour apprend les ânes à danser; il le donne sous la forme Amour apprend aux anes à danser. Je n'approuve pas ce rajeunissement avec l'ancienne construction, on soupçonne l'âge du proverbe ; avec la nouvelle, on peut croire qu'il date d'hier. Dans une expression de cette sorte, l'archaïsme n'a pas seulement du charme, il a encore de l'utilité. ÉTRANGER Première Question. Quand doit-on écrire POURQUOI (en un seul mot), et quand faut-il écrire POUR QUOI (en deux mots)? Toutes les fois que l'expression pour quoi est prise substantivement, ou que, placée avant ou après le verbe, elle signifie pour quelle raison, on l'écrit en un seul mot: Nous ne sommes pas faits pour rendre raison du pourquoi des choses. (Buffon, Anim., ch. 10.) Pourquoi les astres circulent-ils d'Occident en Orient plutôt qu'au contraire? (Voltaire, Dict. phil.) Euphorbe est arrêté sans qu'on sache pourquoi. Mais quand cette expression est précédée d'un substantif, il faut l'écrire en deux mots, comme le montrent ces exemples: C'est encore ici une des raisons pour quoi je veux élever Emile à la campagne. (J.-J. Rousseau, Emile.) Est-ce un sujet pour quoi (La Fontaine, IV, 3.) Quant à la raison de cette seconde orthographe, elle est facile à donner. En effet, le pronom quoi, qui peut très-bien se mettre pour lequel, laquelle, etc., après un nom de chose, prend, dans cet emploi, la préposition requise par le verbe : C'est l'assidu travail à quoi je me soumets. (Racan, P., 29.) Ce blasphème, seigneur, de quoi vous m'accusez. (Corneille, Andr., I, 2.) M. de Longueville ouvre la barrière derrière quoi ils étaient retranchés. (Sévigné, 3 juillet 1672.) Or, lorsque le verbe dont quoi est le régime demande la préposition pour, n'est-il pas naturel que cette préposition, à l'instar des autres, se place séparément avant le pronom quoi? Dans l'ancienne langue, il était facultatif d'écrire en un seul mot ou en deux l'expression pour quoi après un substantif : Et la raison pourquoi il l'a laissée là. (Berte, CXXII.) Andromata, qui estoit assise au plus près de Blanche, pour quoy la journée se faisoit... (Perceforest, t. III, fo 8.) Ce fait explique comment les écrivains du XVIIe siècle ont pu l'écrire dans ce cas en un seul mot : Le grand secret pourquoi je vous ai tant cherché. (Molière, Dépit, I, a.) Je m'effraye et m'étonne de me voir ici plutôt que là, car il n'y a point de raison pourquoi ici plutôt que là... (Pascal, Pensées, XXV, 16, édit. Havet.) Mais le même fait démontre également que l'orthographe que je recommande doit l'emporter sur l'autre puisqu'elle est tout aussi ancienne, et que, de plus, elle est conforme à l'analogie dans la langue actuelle. X Seconde Question. J'ai lu cette phrase dans l'un de vos journaux : « Le gouvernement s'est enfermé dans UN CERCLE DE POPILIUS dont il ne peut plus sortir. » Que signifie donc cette expression que je ne trouve ni dans La Mésangère, ni dans Quitard, ni dans le DICTIONNAIRE ÉTYMOLOGIQUE de MM. Noël et Carpentier? Antiochus Epiphane, roi de Syrie, faisait le siége d'Alexandrie. Les Romains, alliés des Égyptiens, députèrent auprès de lui le consul Popilius Lénas. Comme Antiochus ne répondait que d'une manière évasive à 9 Ce n'est point une maladie aigüe qui emportera lå l'envoyé des Romains, ce dernier traça avec sa baguette Turquie; elle se mourra d'une maladie chronique. un cercle autour du roi, et lui défendit d'en sortir avant d'avoir donné une réponse décisive ou de paix ou de guerre. Cette action hardie intimida Antiochus, et le siége fut levé. Au figuré, et par allusion à cette anecdote, on appelle cercle de Popilius une situation morale telle que celui qui s'y trouve ne peut se dispenser de se prononcer dans un sens ou dans un autre. Il y a une foule de circonstances historiques auxquelles peut s'appliquer l'expression de cercle de Popilius. En voici deux que j'emprunte à M. Charles Rozan (Petites Ignorances, p. 221) : Le honteux traité de Madrid que signa François Ier est sorti du cercle de Popilius dans lequel Charles-Quint avait enfermé son rival après la défaite de Pavie. L'amiral Duquesne mit aussi les Génois dans le cercle de Popilius lorsqu'il les menaça de détruire leur ville, si le doge et les principaux sénateurs n'allaient se jeter aux pieds de Louis XIV. 1o Le divorce n'est pas plus dans les mœurs de la Suisse qu'il ne l'est dans celles de la France; le calvinisme même y répugne. 2. Quant aux abus possibles de la collation des grades, déférée à d'autres qu'à l'État, nous avons ici en France un exemple qui crève les yeux depuis vingt-cinq ans. 3° Quels que légitimes que puissent être vos griefs contre l'Assemblée, ne vous écartez pas, croyez-moi, d'une prudente et déférente réserve vis-à-vis de la représentation nationale. 4 Il n'est pas probable que les débats révèlent autre chose que des tendances, mais étant donné les opinions sur la nécessité du maintien de la République en France, il n'y aura aucune présomption à admettre... 5. En quelques minutes, l'ordre du jour allait être vidé; peu s'en est fallu qu'à trois heures tout fût fini. 6o Le jour où, au lieu d'avoir recours à des insinuations, on dirait le contraire de ce que nous affirmons ici, il nous sera facile de confondre nos contradicteurs. 7° Les députés de l'Appel au peuple auraient l'intention de demander, lundi prochain, que l'élection de M. de Bourgoing soit validée sans retard. 10° M. le comte de Chaudordy a vivement protesté contre un pareil langage, et, pour lui donner satisfaction, les journaux incriminés ont été officieusement invités d'avoir à baisser le ton de leur polémique. (Les corrections à quinzaine.) FEUILLETON. BIOGRAPHIE DES GRAMMAIRIENS PREMIÈRE MOITIÉ DU XVII SIÈCLE. VAUGELAS. Pseaumes pénitentiaux. Selon la règle, il faudrait dire pénitentiels, car tous les noms dont les pluriels se terminent en aux finissent en al ou en ail au singulier. Cependant l'usage veut que l'on dise pénitentiaux, et non pas pénitentiels. C'est une exception. Cx joint aux substantifs. Tout Paris dit, par exemple, cet homme-cy, ce temps-cy, cette année-cy; mais la plus grande part» de la Cour dit cet homme ici, ce temps ici, cette année ici, et trouve l'autre mot insupportable, comme, réciproquement, font les Parisiens. Vaugelas laisse le choix de l'un ou de l'autre; mais il voudrait toujours dire cet homme ici, etc. Ordres. Selon la position qu'il occupe dans la phrase, ce nom d'un sacrement est masculin ou féminin; ainsi on dit les saintes Ordres, mais on dit et on écrit les Ordres sacrez. Cette bizarrerie n'est pas nouvelle dans notre langue, témoin gens. Aller au-devant. - Les Gascons et quelques Parisiens qui ont corrompu leur langage naturel par la contagion des provinciaux disent: il lui est allé au-devant; mais il faut dire il est allé au-devant de lui. Pacte, paction. Pacte est bon, on dit faire un pacte avec le diable; mais paction est le meilleur et le plus usité, faire une paction. Ebene, yvoire. Ces deux noms sont toujours féminins (1647). Courroucé. Très-bon au figuré, mais, au propre, il est vieux et presque hors d'usage; à sa place on dit en colère. 8. Ils font le malheur d'un brave garçon que vous rédui-partie de l'os rompu, et non cassée, rompue; on ne peut aller contre lui, d'autant plus qu'il n'y a point de locutions qui aient si bonne grâce que celles qui se sont établies contre la règle. De la façon que j'ai dit. — C'est ainsi qu'il faut dire, et non pas de la façon que j'ai dite, quoique ce dernier à, et non jusque sans élision et sans s; quand on fait avec de trois syllabes (avecque), on n'y met jamais d's; on écrit toujours doncques avec une s. Mille, milles. Les noms de nombres vingt, cent, millier; millier; million ont un pluriel, qui se marque par une soit exigé par la règle. C'est parce que de la façon ques; mais mille n'en a point, ou pour mieux dire, ne signifie comme. Il se vient justifier, il vient se justifier. Ces deux constructions sont bonnes; mais il se vient justifier est la meilleure, comme étant plus usitée que l'autre. Vieil, vieux. Devant un substantif commençant par une voyelle, vieil est beaucoup meilleur. Non seulement tous ses honneurs et toutes ses richesses, mais toute sa vertu s'évanoüit. — Voilà comment il faut dire quoique quelques-uns aient soutenu que s'évanoüirent valait mieux. Et la raison, c'est que, dans cette phrase, tout demande nécessairement comme collectif le singulier du verbe qui le suit. Verbes qui doivent être mis au subjonctif et non à l'indicatif. Quand il y a trois verbes dans une période continue, et que le premier est accompagné d'une négative, les deux autres doivent être au subjonctif. Il faut donc dire je ne crois pas que personne puisse dire que je l'aye trompé, et non que je l'ai trompé. Peu de personnes, au dire de Vaugelas, manquent d'employer au subjonctif le premier verbe; mais beaucoup manquent d'y mettre le second. Après six mois de temps écoulez. Faut-il mettre écoulé au pluriel ou au singulier? Le pluriel est plus grammatical, mais le singulier est plus élégant. Accoûtumance. Il commence à vieillir; on dit maintenant coûtume. Le peu d'affection qu'il m'a témoigné. Faut-il mettre le participe variable ou invariable? La plupart le veulent au masculin, qui se rapporte à le peu, et c'est aussi l'avis de Vaugelas. Il en est de même de tous les adverbes de quantité plus, moins, beaucoup, autant, etc. Il a été blessé d'un coup de fléche, qui étoit empoisonnée. Cette phrase est mal construite, parce que le pronom relatif ne se rapporte jamais au nom qui n'a que l'article indéfini, lequel est ici de. Pour être bonne, il faudrait qu'il y eût un coup de la flèche... prend point d's au pluriel; on écrit deux mille, et non deux milles. C'est seulement quand il signifie une étendue de chemin qu'il prend la marque du pluriel. Réciproque, mutuel. — Le premier se dit proprement de deux, et mutuel de plusieurs. Faire signe, donner le signal. — Il ne faut pas confondre ces deux expressions; la première signifie faire un mouvement des mains, de la tête, du corps; l'autre signifie avertir au moyen d'un feu, d'un coup de canon, etc., comme on le fait à la guerre : le signe n'est pas le résultat d'une convention, le signal l'est toujours. Prouesse. Ce mot est vieux, et n'entre plus dans le beau style qu'en raillerie. Pas, point. Vaugelas fait plusieurs remarques à ce sujet 10 on ne met jamais pas, point devant deux ni, par exemple, on ne dit pas il ne faut point être ni avare ni prodigue; 20 on ne le met jamais non plus devant que mis pour sinon que, comme dans je ne mange qu'une fois par jour ; 3° on dit sans faute, et non sans point de faute; 4o il y a dix jours que je ne l'ai pas vú est mauvais; 50 on le supprime ordinairement avec le verbe pouvoir signifiant faire, avec savoir signifiant pouvoir, et avec le verbe oser. (La suite au prochain numéro.) LE RÉDACTEUR-GÉBANT: EMAN MARTIN. BIBLIOGRAPHIE. OUVRAGES DE GRAMMAIRE ET DE LITTÉRATURE. Publications, de la quinzaine : Histoire abrégée de la littérature française; par E. Géruzez, ancien. professeur honoraire de la faculté des lib. lettres de Paris. 4 édition. In-12, vi-336 p. Paris, Jules Delalain et fils. 3 fr. Histoire de mes amis; par Amédée Achard. Ouvrage illustré de 23 vignettes sur bois par E. Bellecroix, Mesnel, etc. In-18 jésus. 313 p. Paris, lib. Hachette et Cie. 2 fr. 25. Histoire de la mode en France. La Toilette des femmes depuis l'époque gallo-romaine jusqu'à nos jours; par Augustin Challamel. Ornée de 12 pl. gravées sur acier, coloriées à la main, d'après les aquarelles de P. Lix. Gr. in-8°, 244 p. Paris, imp. Hennuyer, 51, rue Laffitte. 12 fr. Traité de l'existence de Dieu et de ses attributs; par Fénelon. Nouvelle édition, précédée d'une introduction, d'une analyse développée et d'appréciations philosophiques et critiques, par E. Lefranc, ancien professeur au collége Rollin. In-12, xxiv-203 p. Paris, lib. Jules Delalain. La Jeunesse de Condé d'après les sources imprimées et manuscrites; par Jules Gourdault. Gr. in-8°, 323 p. et 4 grav. Tours, lib. Mame et fils. Contes et récits; par E. Mestépès. In-8°, xvi-144 p. Paris, lib. Le Chevalier. Mademoiselle de Sassenay, histoire d'une grande famille sous Louis XVI; par Mme E. Thuret. 2e édition. 2 vol. in-12, 764 p. Paris, lib. Didier et Cie. 7 fr. Choix de chroniques et mémoires relatifs à l'histoire de France, avec notices biographiques; par J.-A.-C. Buchon. Anonyme d'Orronville. Christine de Pisan. Juvénal des Ursins. Miguel del Worms, etc. Gr. in-8° à 2 col., XLVII-631 p. Orléans, lib. Herluison. 7 fr. 50. Les Fiancés du Spitzberg; par X. Marmier, de l'Académie française. 3e édition. In-18 jésus, 418 p. Paris, lib. Hachette. 2 fr. 25. ས La Bible et l'astronomie. Extraits de quelques lettres, etc.; par Thomas Brunton, ingénieur. In-4°, 180 p. et pl. Paris, lib. Maréchal. Le Guet-apens; par Henri Conscience. Nouvelle édit. Gr. in-80, 244 p. Paris, lib. Michel Lévy. 1 fr. 25. Les Saltimbanques, leur vie, leurs mœurs; par Gaston Escudier. 500 dessins à la plume par P. de Crauzat. Gr. in-18, 284 p. Paris, lib. Michel Lévy. 10 fr. Chroniques de Monstrelet (France, Angleterre, Bourgogne, 1400-1444). Avec notice biographique et littéraire par J. A. Buchon. Gr. in-8° à 2 col., iv-859 p. Orléans, lib. Herluison. 7 fr. 50. Les Nuits de Paris; par Paul Féval. Nouvelle édition illustrée de 32 gravures sur acier. T. 3 et 4. Gr. in-8°, 792 p. Paris, lib. Legrand-Troussel et Pomey. Œuvres complètes de La Fontaine. Nouvelle édition, très-soigneusement revue sur les textes originaux, avec un travail de critique et d'érudition, aperçus d'histoire littéraire, vie de l'auteur, notes et commentaires, bibliographie, etc. T. 3 et 4. Contes. T. 5. Théâtre. In-8°, cxxx-4334 p. Paris, lib. Garnier frères. Chaque vol., 7 fr. 50; sur papier de Hollande, 15 fr. Histoire d'une forteresse; texte et dessins Violletpar le-Duc. Avec 8 grav. en couleurs. Gr. in-8°, 372 p. Paris, lib. Hetzel et Cie. 9 fr. Publications antérieures: marques de MM. Emm. Philippes-Beaulieux, R. Dezeimeris, etc. - Edition revue, annotée et publiée par PROSPER In-16, 365 p. Paris, librairie BLANCHEMAIN. T. 2. -- NOTIONS ÉLÉMENTAIRES DE GRAMMAIRE COMPARÉE, pour servir à l'étude des trois langues classiques.- Par E. EGGER, membre de l'Institut, professeur à la faculté des lettres, maître de conférences honoraire à l'Ecole normale Daffis, 9, rue des Beaux-Arts. supérieure. Septième édition, revue, corrigée et augmentée. Paris, A. Durand et Pedone-Lauriel, éditeurs, 9, rue Cujas. NOUVELLE GRAMMAIRE FRANÇAISE FONDÉE SUR L'HISTOIRE DE LA LANGUE, à l'usage des établissements d'instruction secondaire. Par AUGUSTE BRACHET, professeur à l'École polytechnique. - In-12, xix-248 p. Paris, lib. Hachette Prix: 1 fr. 50. et Cie, 97, boulevard Saint-Germain - LES DIALOGUES DE JACQUES TAHUREAU, gentilhomme - ŒUVRES COMPLÉTES DE MELIN DE SAINCT-GELAYS, avec un commentaire inédit de B. de la Monnoye, des re |