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o, et qui, de plus, cite l'exemple suivant, du xvIe siècle, contenant cette expression:

Que M. de Guyse se devoit saisir de sa personne [Henri III], et que de là en avant, il ne serviroit plus que de 0 en chiffre.

(Particul, concern. l'assas. du duc de Guyse, p. 41.)

Quand zéro fut inventé (on le trouve déjà en italien dans l'ouvrage de Philippe Calender sur l'arithmétique, Florence 1491), il remplaça naturellement o, et l'expression o en chiffre, parfaitement logique à l'origine, devint, par suite de cette substitution, zéro en chiffre, qui, bien qu'enregistré par le Dictionnaire de la langue verte et une foule d'autres, n'en est pas moins, comme vous le dites fort bien, un pléonasme intolérable.

Pour signifier qu'une personne est absolument inutile quelque part, qu'elle n'a aucune valeur, soit comme caractère, soit comme talent, il faut dire, ou tout simplement, que c'est un zéro, ou bien, comme disaient nos pères, que c'est un o en chiffre (la lettre o).

J'ai eu la curiosité de rechercher à quelle époque remontait l'expression de zéro en chiffre, et voici où mes recherches m'ont conduit :

Dans le dictionnaire de Furetière (1727), on trouve que, proverbialement, un homme inutile s'appelle un zéro, ou un o en chiffre (la lettre o); dans celui de Trévoux (1774), qu'on l'appelle un zéro en chiffre. Ce serait donc entre 1727 et 1771, que cette confusion regrettable se serait opérée : le mal n'est pas assez ancien pour qu'on n'y puisse porter remède.

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Troisième Question.

Que signifie l'expression ▲ LA TRÔLE; d'où vient-elle, et peut-on s'en servir aussi bien avec le verbe ACHETER qu'avec le verbe VENDRE?

Quand un ouvrier en meubles envoie des entremetteurs, ou va en personne porter et vendre ce qu'il a fabriqué aux marchands en boutique, on dit qu'il vend à la trôle, et on l'appelle un ouvrier à la trôle :

Aussi, prévoyons-nous, dans un avenir peu lointain, la disparition presque absolue des petits ateliers en chambre, et, par cela même, de la vente à la trôle, qui consiste, pour l'ouvrier, à colporter ses meubles de maison en maison...

(P. Dalloz, Monit. univers. du 5 octobre 1867, p. 1273.) Quant au mot trôle, qu'on ne trouve pas dans le Dictionnaire de l'Académie, mais que celui de Littré mentionne, il vient du verbe trôler, lequel a pour origine, selon toute apparence, l'allemand trollen (anglais to troll; picard droler; vieux français treuler, d'un fréquent usage encore dans le pays chartrain), signifiant promener de tous côtés, courir çà et là.

Maintenant peut-on appliquer à la trôle aussi bien au verbe acheter qu'au verbe vendre?

Le Dictionnaire de la langue verte dit que le marchand de peaux de lapin s'appelle « chineur quand il achète, et trolleur quand il revend ». Cette remarque prouve qu'on ne peut pas dire Acheter à la trole; et,

en effet, il n'y a que celui qui vend, qui trôle, qui promène sa marchandise; ce ne peut être celui qui l'achète puisqu'il est dans sa boutique, et que, par conséquent, il ne trôle pas.

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Quatrième Question:

Pensez-vous que l'on puisse, en français, comme on le fait en anglais, employer le mot MÉDIÉVAL pour désigner la période du moyen-âge. Ce mot n'est pas dans Littré quand MÉDIÉVISTE s'y trouve.

Je ne pense pas que nous adoptions jamais médiéval, et cela, pour deux raisons :

La première, parce que cette expression n'aurait point d'analogue parmi les noms des autres parties de l'histoire, qui sont tous formés d'un substantif et d'un adjectif (histoire ancienne ou temps anciens; histoire moderne ou temps modernes);

La seconde, parce que cette désignation de médiéval n'est pas sensiblement plus courte que moyen-âge, qu'elle serait destinée à remplacer.

Mais le jour où un certain nombre d'hommes se voueront spécialement à l'étude de cette partie de l'histoire, nul doute que médiéviste ne puisse parfaitement leur servir de désignation, ce qui, du reste, paraît avoir été déjà fait, puisque le dictionnaire de Littré enregistre ce néologisme.

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que la prononciation ie ne se trouve qu'à Paris. Quelques jours après avoir écrit mon premier article, je me rencontrai successivement avec deux Français instruits et de bonne société qui prononçaient mouillées lie. Je leur demandai insidieusement si l'on ne devait pas dire ie. Tous deux m'ont répondu en souriant: Oh! ce n'est qu'à Paris qu'on parle ainsi. J'accorde maintenant qu'il peut se trouver dans le reste de la France des esprits qui aiment à imiter la Capitale.

Trois jours auparavant, je recevais de M. Malgrange, juge de paix à Joigny (Yonne), une lettre dont j'extrais le passage suivant pour l'opposer à l'assertion des deux Français << instruits et de bonne société » auprès desquels s'est si habilement renseigné M. Dufour-Vernes relativement à la manière dont se prononcent les ll mouillées en France:

J'ai lu avec une vive satisfaction votre réponse à M. DufourVernes dans votre numéro 24, que je reçois à l'instant. Je n'ai ni le droit ni la prétention de me poser en régulateur ou arbitre du beau langage; j'invoque mon expérience, et je vous demanderai humblement l'autorisation de la joindre à vos lumières et à votre propre expérience.

Pendant 30 ans, j'ai fréquenté l'été les bains de mer de la France; l'hiver, pendant ma jeunesse, j'ai habité Paris, fréquenté les salons de gens bien nés, écouté les orateurs à la Sorbonne, au Collège de France, au Palais de justice; j'ai entendu Rachel dans tous ses rôles, et autres acteurs; j'ai même rencontré à ma table d'hôte très-fréquemment des acteurs célèbres, Bouffé, Ferville, et je vivais dans un hôtel tenu par un acteur du Gymnase; une branche de ma famille, dont les membres étaient tous receveurs d'enregistrement, m'a fait connaître plus de vingt villes depuis la Bretagne jusqu'à Lille; dès ma sortie du collège, j'ai été mêlé à des personnes scrupuleuses et amateurs d'une pure prononciation; j'ai acquis une finesse d'oreille telle que je reconnais souvent à un seul mot le pays natal d'un individu qui paraît en avoir complétement perdu l'accent; j'ai eu de fréquentes prises de corps - ou de bec avec les étrangers à qui l'on avait enseigné à prononcer les comme le veut M. Dufour; eh bien! je puis vous affirmer que du nord au centre de la France et à l'ouest, dans la bonne compagnie de la Bretagne, j'ai toujours remarqué que l'on ne prononce pas les ll mou-liées, mais mou-iées. Et je l'ai d'autant mieux remarqué que, quand je devenais assez intime pour me permettre cette familiarité, je disais : « Vous me donnez mes nerfs avec vos ll mouliées. »

Je crois qu'après la lecture de ces lignes, il serait assez difficile à M. Dufour-Vernes, dans l'hypothèse (contraire à l'intention qu'il m'a manifestée) où il voudrait continuer le débat, de me faire une seconde réplique affirmant de plus belle sa conviction que la prononciation ie de nos ll mouillées « ne se trouve qu'à Paris. >>

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Première Question.

Pourquoi donne-t-on le nom de MERCURIALE à une réprimande faite en particulier à quelqu'un? Je ne vois pas comment MERCURE peut intervenir ici; serait-ce à titre de dieu de l'éloquence?

La justice n'a pas toujours été rendue en France d'une manière aussi satisfaisante qu'aujourd'hui; il se commettait autrefois plus d'un abus dans son imporlante administration.

Pour remédier à un tel état de choses, nos rois

prescrivirent que des assemblées périodiques des cours souveraines seraient tenues par les présidents et quelques conseillers à l'effet de s'informer si leurs ordres avaient été exécutés; et, comme lesdites assemblées avaient lieu le mercredi (dans les derniers temps, c'était le premier après la Saint-Martin et le premier après la semaine de Pâques), on les appela mercuriales, du nom de Mercure, qui avait servi à désigner ce jour :

Il arriva au mois d'avril 1559, dans une assemblée qu'on nomme mercuriale, que les plus savants et les plus modérés du Parlement proposèrent d'user de moins de cruauté à l'égard des protestants, et de chercher à réformer l'église. (Voltaire, Hist. parlem., XXI.)

Dans ces mercuriales, on prononçait des discours qui furent naturellement appelés du même nom; puis, ces discours contenant des censures contre les juges qui avaient manqué à leurs devoirs, mercuriale se prit proverbialement pour désigner une admonestation adressée par un supérieur à un inférieur :

Le sommeil, qui m'oblige à finir ma lettre plus tard que je ne voudrais, vous sauve une mercuriale dont vous n'êtes pourtant pas quitte.

(Boursault, Lettr. nouv., t. III, p. 166.) Un des administrateurs vint m'adresser une mercuriale assez vive. (J.-J. Rousseau, Confess., I.) Х

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(Suite.)

Corrections du numéro précédent.

1. Miguel ne laissa pas de faire (Voir Courrier de Vaugelas, 4 année, p. 155); 2o... que les autres leur refusent, et se prennent au genre humain de l'isolement (on ne dit pas s'en prendre à quelqu'un de); 3... dont tes ancêtres et toi avez toujours entouré; 4°.. de toutes celles qui ont été faites (le qui ne suit pas le superlatif); 5... qui avait déjà commencé, ait été arrêté; 6o... par être vendus plus cher qu'ils ne valent); 70... de ce que nous ne sommes pas encore (Voir Courrier de Vaugelas, 5 année, p. 171); officiers coupables de s'être laissé surprendre; excepté l'âme, la seule perte qui soit; 10°... quelque dur que soit son cœur (aussi ne s'emploie pas dans le sens de quelque); 11 On doit aviser à ce que les récompenses; 12° L'abomination de la désolation n'est-elle pas à son comble (cette expression de l'Évangile a toujours un de).

Phrases à corriger

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8° Les 90... est,

trouvées dans la presse périodique et autres publications

contemporaines.

OBSERVATIONS DES NOMS.

Chifflet va commencer par ceux dont l'usage est contesté entre « l'Autheur des Remarques », c'est-àdire Vaugelas, et ceux qui « luy ont contredit » par leurs censures.

La Remarque veut bienfaiteur, malfaiteur. Un nouveau grammairien dit que malfaiteur est bon, el que bienfaiteur est plus en usage que bienfaiteur.

Selon la Remarque, accoutumance vieillit; la Censure le nie, et les meilleurs. écrivains s'en servent encore aujourd'hui (1659).

La Remarque renvoie futur aux notaires, aux poètes et aux grammairiens; la Censure maintient qu'il est fort bon en tout « stile. ».

La Remarque préfère herondelle à hirondelle ou harondelle. Mais les herondelles s'étant retirées avant

1. Il est donc juste de dire qu'au moyen de cette ins-l'hiver, il n'est revenu au printemps que des hiron

titution du Sénat, non-seulement la démocratie intervient dans la loi, puisqu'elle en est le principe, la source et l'origine; mais elle tient à sa discrétion les pouvoirs publics.

2. Et de même que l'Ordre a soutenu, dès le début, la nécessité de l'Union conservatrice, nous continuerons de toutes nos forces à provoquer la formation de cette ligue sociale, plus indispensable aujourd'hui que jamais.

3 Les ministres, qui sont hommes de sens, quoi qu'en ait l'Agence Havas, ne peuvent professer une autre opinion et n'en professent pas d'autre.

4 Je déteste le monde, dit-on souvent, parce qu'on voudrait qu'on ne s'y occupât que de soi, qu'on ne parlât qu'à soi et de soi.

5. Quoique celui qui s'attacherait exclusivement au genre de La Bruyère et de Boileau n'aurait point à s'en plaindre.

6 M. le général Changarnier est, nous dit-on, gravement atteint d'une bronchite aiguë qui ne laisse pas que d'alarmer ses amis, vu l'âge avancé du malade.

7° Après avoir examiné les diverses questions à l'ordre du jour, communication a été donnée de la correspondance des départements, relative à la session des Conseils-géné

raux.

8 Ils se réunissaient maintenant autour d'Hector qui, ayant besoin de distractions, était allé d'une extrême à l'autre, et frayait volontiers avec tout le monde.

9. Certes, ils auraient bien voulu qu'on leur donnât une République selon les formules de MM. Marcou et autres

delles ou des harondelles.

La Remarque veut décrier esclavage; la Censure s'en étonne, et elle a raison.

La Remarque tâche de bannir gracieux et malgracieux; la Censure demande pourquoi, puisque ces mots sont très-significatifs, et toujours admis par l'usage.

La Remarque dit que courroucé n'est bon que dans le sens figuré ou métaphorique : la mer courroucée. La Censure dit qu'il est très-bon dans le sens propre : un homme fort courroucé.

Face pour visage, dit la Remarque, ne se dit plus que pour les choses divines, comme dans voir Dieu face à face, et dans ces phrases resister en face, reprocher en face, mais toujours sans article. Néanmoins, il est bon au sens figuré, comme dans la face horrible d'un grand desert, la face d'un theatre (1659). La Remarque n'approuve pas gestes pour actions dans cette manière de parler les Gestes d'Alexandre. La Censure l'approuve, et en appelle à l'usage.

Il faut dire gagner les bonnes graces de quelcun, et non pas la bonne grace, dit la Remarque; selon la Censure, l'un et l'autre sont bons.

Elle est icy incognito, dit la Remarque; la Censure aime mieux dire à l'incognito, ou inconüe.

Un passage étroit entre deux montagnes s'appelle un pas, et non un passage, comme le pas des Thermopyles, dit la Remarque; la Censure dit que passage est aussi bon que pas.

Proüesse n'est plus en usage que dans la raillerie, au dire de la Remarque; la Censure maintient que ce mot est bon dans le langage sérieux.

Superbe, dit la Remarque, n'est substantif qu'«< auprés» des prédicateurs; la Censure dit qu'ils ont raison, et que ce mot est substantif et adjectif aussi bien que colere, sacrilege, chagrin, adultere.

La Remarque prétend que entaché de quelque vice n'est pas bien dit, et qu'il faut dire taché; mais l'usage enseigne que taché est pour le sens propre, et entaché pour le sens figuré.

Une couverture de lit piquée s'appelle par abus d'usage courte-pointe, au lieu de contre-pointe.

Découverte ou découverture des Indes sont tous les deux également bons.

Vaugelas dit que debiteur signifie celui qui doit; mais Malherbe l'appelle mieux detteur, car debiteur est celui qui débite de la marchandise.

Eminent peril se dit par force d'usage au lieu de peril imminent.

Excusable se dit de la faute, de la personne qui a failli; pardonnable ne se dit que de la faute.

Fatal s'emploie plutôt en parlant du mal que du bien.

Fureur, en parlant des hommes, est l'agitation intérieure et la véhémence de l'esprit, fureur martiale; le

Selon la Remarque, il faut dire portrait, et non pour-mot furie dit de plus un excès de passion aveugle qui trait; la Censure veut qu'on dise pourtrait. Tous deux sont bons.

Voici maintenant une liste de noms qui, d'après Chifflet, sont condamnés par tout le monde (1659): Banquet ne se dit que des choses sacrées, et banqueter est hors d'usage.

Condoleances n'est plus un bon mot, quoiqu'on dise bien se condouloir avec quelcun.

Au lieu de le conflant de deux rivières, il faut dire le confluant.

Delice, au singulier, ne vaut rien.

Fratricide et matricide sont des mots barbares, car parricide se dit de celui qui tue son père, sa mère, son frère, sa sœur, son prince..

L'Aristote et le Plutarque sont mauvais, parce que les noms propres ne veulent pas d'articles, excepté quelques noms venus de l'italien, où nous gardons la coutume de cette langue, comme l'Arioste, le Tasse, le Petrarque, le Boccace.

Au lieu de loisible dites licite ou permis.

Matinier ne peut se dire que dans estoile matiniére. Matineux est bon, et meilleur que matinal; mais l'un et l'autre ne se disent que des personnes.

Mercredi doit se prononcer mecredi.

Nu pieds est bon en parlant; mais en écrivant, il faut dire les pieds nuds.

Onguent pour parfum n'est plus bon, car onguent ne se dit que des médicaments.

Poitrine n'est plus guère en usage, excepté en cas de blessure ou de maladie, comme dans une fluxion sur la poitrine; à sa place, il faut dire le sein.

Proches pour parents n'est pas du bel usage.

Prochain et voisin n'ont point de comparatif ni de superlatif; mais à leur place, on emploie plus proche, tres-proche.

Il faut écrire faire alte et non faire halte.

On dit à volonté berland ou breland, mais on ne dit que brelandier.

Bigearre est un bon mot, mais, avec le même sens, bizarre est plus usité à la Cour.

Contemptible est bon; contempteur est un mot rude. Creance est meilleur que croyance, excepté quand on parle de foi et de religion.

ne consulte point la raison : il estoit dans une estrange furie. On n'oserait point appeler furie la juste colère de Dieu, il faut dire fureur.

Un galant homme désigne un homme doué de belles qualités et agréable dans sa conversation et ses «< deportemens »; un galand signifie un vaurien.

Les noms propres les plus usités prennent la terminaison française au lieu de la terminaison latine.

On écrit avec une s les mots Jules, Jacques, Charles; mais on ne s'en sert pas en parlant, car on « mange » l'e par apostrophe.

On dit orthographe quoique le verbe soit orthographier.

Il y en eut cent de tuez vaut mieux que cent tuez. L' article » de ne veut pas être séparé de son nom; ne dites pas c'est l'avis de presque tous les casuistes, mais bien presque de tous les casuistes (1659).

Prevoyance désigne l'action de prévoir; providence, la vertu qui nous rend prévoyants, et qui nous << incline » et nous aide à bien conduire une affaire. Fort et court sont invariables quand ils accompagnent, l'un le verbe se faire, l'autre, le verbe demeurer ils se font fort de; elles sont demeurées court... Il en est de même de tesmoin, garent, partie, dans celte phrase prendre à tesmoin, à garent, à partie.

DES PRONOMS.

Chifflet appelle conjonctifs les pronoms je, tu, il, elle et leurs cas, me, te, le, luy, la avec leurs pluriels, nous, vous, ils, elles, se, leur, les, parce qu'ils n'ont aucun sens s'ils ne sont « conjoints >> à quelques verbes.

Les autres, moy, toy, luy, elle, et leurs pluriels nous, vous, eux, elles s'appellent absolus, c'est-à-dire indépendants et parfaits, parce qu'étant seuls, ils ont quelque sens.

Avec si pour si est-ce que, on met le pronom après le verbe si diray-je en passant, etc., et, de même après quelques autres mots qui ont presque le sens de neanmoins comme dans toujours faudra-t-il en venir à la contrainte; aussi me vois-je obligé d'avancer que, etc. (La suite au prochain numéro.)

LE REDACTEUR-GÉRANT EMAN MARTIN.

OUVRAGES DE

BIBLIOGRAPHIE.

GRAMMAIRE ET DE LITTÉRATURE.

Publications de la quinzaine :

Lettres d'Abélard et d'Héloise. Traduction nouvelle d'après le texte de Victor Cousin, précédée d'une introduction par Octave Gréard, inspecteur général de l'Instruction publique. 2e édition, avec le texte en regard. | In-8° XL-575. Paris, lib. Garnier frères.

Les poésies de Théodore de Banville. Les Exilės.

2 vol. In-18 jésus, 914. Paris, lib. Hachette et Cie. 7 fr. Les Locutions vicieuses corrigées et la synonymie des mots usuels; par un ancien professeur, Pascal Avignon. In-18, 272 p. Toulouse, lib. Regnault. 2 fr.

La Vie inquiète. Au bord de la mer. Jeanne de Courtisols. George Ancelys; par Paul Bourget. In-18

Les Princesses. Petit in-12, Iv-304 p. et portrait. Paris, jésus, 232 p. Paris, lib. Lemerre. 3 fr.

lib. Lemerre. 6 fr.

Œuvres complètes de Pierre de Bourdeille, seigneur de Brantôme. Publiées d'après les manuscrits, avec variantes et fragments inédits, pour la Société de l'histoire de France, par Ludovic Lalanne. T. 8. Des Dames (suite). In-8°, 229 p. Paris, lib. Lornes. 9 fr.

Sans peur et sans reproche, poésies; par Madame Fanny Dénoix des Vergnes. In-12, 294 p. Paris. lib. Mellier.

Paris, ses organes, ses fonctions et sa vie dans la seconde moitié du XIXe siècle; par Maxime Du Camp. 4o édition. T. 3. In-8o, 544 p. Paris, lib. Hachette et Cie. 7 fr. 50.

L'Argent des autres; par Emile Gaboriau. II. La Pêche en eau trouble. 7° édition. In-18 jésus, 345 p. Paris, lib. Dentu. 3 fr. 50.

Les Amours du Vert-Galant. La Mignonne du Roi. Une princesse russe. Le Serment de la veuve. Giangurgolo. Jacqueline. L'Epave. Mes Jardins de Monaco; par Emmanuel Gonzalès. In-4o à 2 col. 156 p. Paris, bureaux du Siècle. 2 fr. 50.

Jeanne d'Arc; par H. Wallon, professeur d'histoire moderne à la faculté des lettres de Paris. 3e édition.

Le Secret de M. Ladureau; par Champfleury. 2o éd. In-18 jésus, 293 p. Paris, lib. Dentu. 3 fr.

Entretiens sur la langue française. I. Origine et formation de la langue française. II. Origine et formation des noms de lieu; par Hippolyte Cocheris, conservateur à la Biliothèque Mazarine. 2 vol. Gr. in-16, 432 p. Paris, lib. de l'Echo de la Sorbonne., La 1o partie, 1 fr. 50; la 2o, 2 fr. 50.

Voltaire et la société au XVIII' siècle; par Gustave Desnoiresterres. V. Voltaire aux Délices. VI. Voltaire et J.J. Rousseau. 2 vol. in-12, 1033 p. Paris, lib. Didier et Cie. Chaque vol. 4 fr.

Le Bossu, aventures de cape et d'épée; par Paul Féval. In-4° à 2 col. 190 p. Paris, bureaux du Siècle. 2 fr. 50.

Œuvres d'Edmond et Jules de Goncourt. Renée Mauperin. Petit in-12, u-283 p. et 2 portraits. Paris, lib. Lemerre. 6 fr.

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