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même jusque dans la seconde moitié du XVIIe siècle, puisque cette expression se trouve dans le dictionnaire français-anglais de Cotgrave (1660).

Mais il y avait plus de cinquante ans que le Thresor de Nicot avait donné esculer en parlant d'une aiguille; et, quand l'Académie publia la première édition de son dictionnaire (4694), elle substitua esculer à acculer, appliqué aux chaussures, mue probablement par les raisons suivantes :

4° Que le fait de marcher sur le talon d'un soulier, ou de le rabattre en dedans, produit la destruction dudit talon;

2° Que le préfixe qui signifie retranchement, destruction est ordinairement e (es) dans notre langue;

3. Que l'espagnol exprime la même action par le verbe descalcañar; composé de calcaña, talon, et de des, qui équivaut à notre e (es), et l'italien, par scalcagnare, composé de calcagno talon, et de s, autre équivalent de notre e (es).

Or, depuis cette époque tous les lexicographes ont imité l'Académie, et voilà pourquoi on dit aujourd'hui éculer ses souliers au lieu de acculer ses souliers, qui a été autrefois plusieurs siècles en usage.

M. Littré fait cette remarque sur acculer :

Dans la première édition de son dictionnaire, l'Académie tolérait l'expression d'acculer ses souliers, mais les dernières ne permettent plus que le verbe éculer.

J'ai demandé à la Bibliothèque nationale, où je vais prendre mes notes, la première et la deuxième édition du dictionnaire en question, et je n'y ai trouvé, ni positivement admise, ni seulement tolérée l'expression dont il s'agit; je n'y ai vu que esculer des souliers.

X

Quatrième Question.

Comment expliquez-vous l'expression APPRENDRE PAR COEUR? Il est impossible de discerner en quoi le siége du mouvement du sang intervient ici pour remplacer le cerveau, ou la mémoire qui s'y trouve logée.

-

D'après les croyances des Grecs, toutes les facultés intellectuelles résidaient dans la poitrine.

Or, cette opinion physiologique s'est transmise par les Romains jusqu'à nous, et elle a donné, dans notre langue, l'expression apprendre par cœur, qui, tout erronée qu'elle est, n'a pas cessé d'être en usage.

Cette question a déjà été traitée dans le Courrier de Vaugelas (3 année, p. 59).

ÉTRANGER

Première Question.

Dans votre numéro 23, p. 178, je trouve cette phrase: « L'idée était simple comme celle de l'OEUF DE CHRISTOPHE COLOMB ». J'ai déjà entendu cette expression plusieurs fois. Quels en sont, s'il vous plait, l'origine et le sens?

C'est l'œuf de Colomb, telle est l'expression dont on se sert en parlant d'une chose qu'on n'a pu faire et qu'on trouve facile après qu'elle vous a été enseignée.

Quant à l'origine de ce proverbe, voici comment elle est expliquée par Quitard:

Les détracteurs de Christophe Colomb lui disputaient l'œuvre de son génie, en objectant que rien n'était plus aisé que de faire la découverte du Nouveau-Monde. Vous avez raison, leur dit le célèbre navigateur; aussi je ne me glorifie pas tant de la découverte que du mérite d'y avoir songé le premier. Prenant ensuite un œuf dans sa main, il leur proposa de le faire tenir sur la pointe. Tous l'essayèrent, mais aucun n'y put parvenir. La chose n'est pourtant pas difficile, ajouta Colomb, et je vais vous le prouver en même temps il fit tenir l'œuf sur sa pointe, qu'il aplatit en le posant. Oh! s'écrièrent-ils alors, rien n'était plus aisé. J'en conviens, Messieurs, mais vous ne l'avez point fait, et je m'en suis avisé seul. Il en est de même de la découverte du Nouveau-Monde. Tout ce qui est naturel paraft facile quand il est une fois trouvé. La difficulté est d'être l'inventeur.

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Au point de vue de la prononciation, les mots en il ayant un dérivé en ll mouillées forment deux groupes bien tranchés dans la langue française :

L'un, composé de trois mots, où il sonne iye: cil (ciller), mil (millet), péril (périlleux);

L'autre, composé de onze mots, où il sonne i : babil (babiller), chenil (décaniller), baril (barillet), courtil (courtille), fusil (fusiller), grésil (grésiller),. gentil (gentille), gril (grille), outil (outiller), persil (persiller), sourcil (sourciller).

Or, auquel de ces deux groupes appartient avril, qui, lui aussi, a des dérivés, avrillé et avrillet, où les ll sont mouillées?

Il me semble que c'est au second, et, cela, pour les raisons que je vais vous dire :

1° Il y appartient par son passé; car au xvIIe siècle, d'après le grammairien Chifflet, on prononçait avri.

2o On prononce encore aujourd'hui poisson d'avril sans faire entendre l' finale, pourquoi prononcer différemment quand ce mot n'est pas précédé du substantif poisson?

3o Les listes qui précèdent sont un indice que notre langue tend à prononcer i les finales il qui deviennent mouillées dans les composés; par conséquent, il est plus français de prononcer avri que tout autrement.

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fication identique, qui sont: rat, auquel il donne le sens de << avare, homme intéressé », et rapiat, qu'il définit « cupide, avare, un peu voleur même ».

Or, en remarquant que le premier de ces mots a le même radical que le second, et que celui-ci vient évidemment du verbe latin rapere, enlever, ravir, piller, il me semble pouvoir en conclure avec certitude que rat (mal orthographié ainsi sans nul doute) également ce verbe pour étymologie.

Il y a plus j'incline fortement à croire que rat, terme d'argot, désignant celui qui vole la nuit, dans l'intérieur des auberges, les rouliers et les marchands forains, a été tiré aussi de la même source.

PASSE-TEMPS GRAMMATICAL

Phrases à corriger

trouvées dans la presse périodique et autres publications contemporaines.

1. Il nous paraît que les conservateurs n'ont d'autre devoir à remplir qu'à adjurer le maréchal de Mac-Mahon de tenir ferme contre tout sentiment de lassitude, contre toute velléité de défaillance, même toute impression de dégoût.

2. Si les ancêtres de la famille d'Audiffret ont appartenu aux provinces de langue d'oil, surtout à l'ouest de la Gaule, leur nom a dû se composer de d'autres éléments.

3o Dans des petits livres de comptabilité qu'on voit à l'étalage de tous les papetiers, on lit, en tête d'une colonne : Aumônes.

4. Son début, en cette matière, nous indiquera de suite la nature de ses impressions: « Dans tout ménage du grand monde français, dit-elle, l'homme et la femme se conviennent à peu près comme un coup de poing sur le

nez.

5° S'en tenir à des avertissements ou à des conseils, c'est une dérision, et vouloir se faire moquer de soi de Constantinople à Saint-Pétersbourg.

6o Le dandynisme qui, jadis, nous offrait les gandins, en est arrivé aux petits crevés, puis aux gommeux; tout cela ne présente-t-il pas à nos yeux éblouis matière à critique et par conséquent à comédie?

7. L'opérette-bouffe est un genre excessif, et tout excès a sa limite qu'on ne peut dépasser. Est-il possible désormais de faire plus qu'on a fait?

8° Ajoutez à cela les soins, le temps matériel qu'exige, et par conséquent les difficultés que comporte l'exécution de ces illustrations, et vous comprendrez sans peine.

9° Il n'est pas jusqu'au sexe enchanteur créé à seule fin de faire damner l'autre qui n'oublie sa mission providentielle pour sacrifier à la passion régnante.

10 Il lui suffit que l'œuvre grandiose qu'il a entreprise et qui lui a réussi jusqu'à ce jour soit empêchée, interrompue, discréditée, voire même mise en péril par le Saint-Siége.

11. Elle consistait en une caisse de vis-à-vis à fond d'or, orné des plus belles et délicates peintures.

12° Quand ce serait votre histoire, insista le vieux garçon en esquissant un sourire équivoque, je compte que vous n'hésitériez pas à recourir à ma bourse.

(Les corrections à quinzaine.)

FEUILLETON.

BIOGRAPHIE DES GRAMMAIRIENS

SECONDE MOITIÉ DU XVII SIÈCLE.

Laurent CHIFFLET.

1-

Il naquit à Besançon en 4598, et mourut dans le couvent de son ordre (compagnie de Jésus), à Anvers, le 9 juillet 1658.

Il se trouvait à Dôle pendant le siége de cette ville par le prince de Condé, en 1636. Son zèle et sa piété ingénieuse ne contribuèrent pas peu à soutenir le courage des habitants. Boyvin, qui a écrit l'histoire du siége, lui donne les plus grands éloges.

Le P. Chifflet a composé un grand nombre d'ouvrages ascétiques, en français et en latin, souvent réimprimés dans le xvne siècle, et même pour la plupart ` traduits en espagnol et en italien, mais oubliés aujourd'hui.

Il a eu part à la révision du dictionnaire de Calepin, en huit langues, dont il y avait eu plusieurs éditions. en deux volumes.

Ce savant religieux avait fait une étude particulière de la langue française, et il en avait composé une grammaire qui fut imprimée pour la première fois par les soins de quelques-uns de ses confrères, sous le titre d'Essay d'une parfaite Grammaire de la langue françoise (1659).

C'est cet ouvrage que je me propose d'analyser ici. Après avoir exposé son dessein au lecteur, et avoir fait l'éloge de Vaugelas, dont il a mis les Remarques à profit pour composer son livre, Chifflet entre immédiatement en matière.

Il divise en deux parties sa grammaire : l'une, où il examine en huit chapitres ce qui est relatif aux parties du discours, et l'autre, où il s'occupe principalement de la Prononciation et de l'Orthographe.

Je vais le suivre pas à pas, notant çà et là, comme d'habitude, ce qui me paraîtra propre à exciter la curiosité de ceux à qui je destine ce travail.

EXPLICATION DES TERMES DE LA GRAMMAIRE.

En parlant des lettres, Chifflet dit que le z s'appelle zéta, et que l'y s'appelle y grec ou y psilon.

Le discours, d'après lui, n'est composé que de neuf espèces différentes de paroles; le nom est la désignation commune du substantif et de l'adjectif.

Les cinq premières espèces se peuvent decliner, c'està-dire qu'elles souffrent divers changements de terminaisons ou d'articles, selon les divers usages auxquels on les emploie. Les « autres quatre » sont indeclinables. La déclinaison du verbe s'appelle plus proprement conjugaison.

Suit une définition des diverses espèces de mots, qui doivent être expliqués au moins « grossierement >> avant de traiter de chacune d'elles en particulier.

Les noms sont des paroles qui signifient les choses dont on peut parler, ou leurs qualités de toutes sortes: Dieu, vertu, grand, petit.

Les articles sont ces petites particules qui font connaître les changements de chaque nom dans ses diverses positions, pour divers usages.

On appelle cas les « cheutes » du nom, et l'ensemble des cas s'appelle la declinaison du nom.

Les pronoms sont comme les « lieutenans » des noms, représentant les diverses personnes. Mien, tien, sien sont rangés parmi les pronoms.

<< l'Estre, Les verbes dont ces mots qui signifient l'Agir et le Patir », diversifiés par les circonstances du temps, présent, passé, à venir.

Le temps passé est appelé par les grammairiens le preterit, le temps à venir, le futur.

Le participe est une partie du verbe, qui devient » la nature et les comme un nom, et en « participe propriétés.

L'adverbe est un mot qui aide à mieux entendre la façon d'être ou d'agir signifiée par le verbe. On l'appelle de ce nom parce qu'il est joint au verbe.

Les prepositions sont des particules du langage qui se mettent devant les noms qu'elles << tirent » après elles; d'où leur nom de prépositions, c'est-à-dire mises devant, ou préposées.

Il y a aussi des prépositions qu'on peut appeler inseparables; mais il vaut mieux les appeler compositives, parce qu'elles servent à faire des mots composés, et à en alterer» la signification par leur adjonction.

La conjonction est une particule qui sert à joindre et à lier les parties du langage.

Les interjections sont des paroles qui marquent la véhémence de quelque passion, comme hélas! etc.

DES NOMS ET DES ARTICLES.

Tous les noms sont substantifs ou adjectifs. Le nom substantif est celui qui signifie certaine chose déterminée, bien qu'il soit seul et sans l'aide d'aucun adjectif; le nom adjectif est celui qui étant ajouté au substantif signifie ses qualités bonnes, mauvaises, indifférentes.

Il y a trois genres dans la langue française: le masculin, le feminin et le neutre; ce dernier est marqué comme le masculin par l'article le ainsi le froid, le mal, le chaud, voilà des noms neutres.

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La langue flamande a beaucoup de ces noms qu'elle marque par l'article het, comme het lichaem, le corps; het kindt, l'enfant, etc.

Les adjectifs ont trois degrés de comparaison le positif, le comparatif, qui se marque par plus, et le superlatif, qui se marque par très.

Mais il y a des comparatifs irréguliers; on dit fort peu au lieu de très-peu.

Pour former le superlatif, on emploie les mots estrangement, extremement, merveilleusement, incroyablement, infiniment, excellemment, ravissamment, du tout. Il y a des superlatifs latins qui sont propres à certains usages particuliers, comme serenissime, illustrissime, reverendissime, etc.

Tout singulier a un pluriel, même dans les noms propres, car on dit tous les Jeans, tous les Pierres; mais il y a des pluriels qui n'ont pas de singulier, et

Chifflet en donne la liste. Ils ne diffèrent pas sensiblement de ceux que nous comptons dans ce cas aujourd'hui.

Quand il s'agit des heures canoniales, vespre est toujours pluriel; mais quand il s'agit du soir, il s'emploie au singulier sur le vespre, bon vespre, sur le soir, bon soir.

ARTICLE ET DÉCLINAISON DES NOMS.

Chifflet, qui admet les cas dans les noms et dans les articles, explique ici la signification des termes par lesquels on les désigne.

Le nominatif est comme la droite position et situation du nom. Il s'appelle ainsi parce qu'il ne fait que nommer la chose dont on veut parler. De cette droite position du nominatif, il tombe et decline en certain << rabais » ou déchéance dans les autres cas, c'est-àdire cheutes.

Le genitif, c'est-à-dire l'engendrement tire son nom de l'un de ses principaux usages, qui est de servir à exprimer la chose de laquelle une autre est la production, comme le fils du Roy. Mais il sert encore plus ordinairement à signifier celui à qui la chose appartient. comme le Palais du Roy.

Le troisième cas s'appelle datif, parce qu'il sert à désigner celui à qui l'on donne quelque chose, ou à qui cette chose s'adresse donner l'honneur au Roy. L'accusatif s'appelle ainsi de l'un de ses usages, qui est de suivre les verbes d'accusation, comme accuser le larron.

Le vocatif ou l'appellant sert à appeler quelqu'un, comme O ami, venez-çà.

L'ablatif suit ordinairement les verbes signifiant separer, éloigner, oster, ce qui fait que les Latins lui ont donné le nom qu'il porte.

Toute la différence qu'il y a entre le nominatif et les autres cas, soit au singulier, soit au pluriel, se reconnait par l'article.

Viennent la déclinaison de le, la, les et celle de un, qui constituent pour Chifflet l'article defini.

Mais il y a encore un autre article qu'on appelle indefini, et qui est fort en usage; il est de tout genre. et n'a que deux monosyllabes de et à pour le singulier, et de, à de, à des pour le pluriel. Il s'appelle indéfini ou indéterminé, parce qu'il laisse le nom dans sa signi fication générale et confuse quand on dit une couronne de Roy, l'article de joint à Roy équivaut à de quelque Roy quel qu'il soit, sans s'appliquer à celui-ci plutôt qu'à celui-là.

RÈGLES POUR L'USAGE DES ARTICLES. Après lui, l'adverbe beaucoup veut de, comme beaucoup de pain; mais son synonyme bien veut l'article défini bien du pain.

On n'emploie plus és pour aux (1659); en conséquence, il faut dire avancer aux honneurs, et non avancer és honneurs.

(La suite au prochain numéro.)

LE REDACTEUR-GERANT EMAN MARTIN.

BIBLIOGRAPHIE.

OUVRAGES DE GRAMMAIRE ET DE LITTÉRATURE.

Publications de la quinzaine :

Nouvelles récréations et joyeux devis de B. Des Periers, suivis du Cymbalum Mundi. Réimprimés par les soins de P. Jouaust. Avec une notice, des notes et un glossaire par Louis Lacour. T. 2. in-8°, 330 p. Paris, librairie des Bibliophiles. 10 fr.

La Vie en casque, carnet intime d'un officier; par Ernest Billaudel. 4o édition. In-18 jésus, 382 p. Paris, lib. Ghio. 3 fr. 50.

Les Deux Dianes; par Alexandre Dumas. Nouvelle édition. T. 2. In-8° jésus, 296 p. Paris, lib. Michel Lévy frères. 1 fr.

Histoire des Protestants de France; par G. de Félice, continuée depuis 1861 jusqu'au temps actuel, par F. Bonifas. 6° édition. In-8°, xiv-819. Paris, lib. protestantes. 4 fr.

Grammaire littéraire, ou Explications suivies d'exercices sur les phrases, les allusions, les pensées heureuses empruntées à nos meilleurs écrivains et qui font aujourd'hui partie du domaine public de notre littérature, à laquelle elles servent en quelque sorte de condiment; par Pierre Larousse. Guide du maître. In-12, 336 p. Paris, lib. Aug. Boyer et Cie.

Une vie d'artiste; par Alexandre Dumas. Nouvelle édition. In-18 jésus, 316 p. Paris, lib. Michel Lévy frères, 1 fr. 25.

Les Rougon-Macquart. V. La faute de l'abbé

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Mouret; par Emile Zola. In-18 jésus, 432 p. Paris, lib. Charpentier et Cie. 3 fr. 50.

Contes et discours d'Eutrapel, de Noël Dufail, réimprimés par les soins de D. Jouaust, avec une notice, des notes et un glossaire par C. Hippeau. T. I. In-8o, XII318 p. Paris, lib. des bibliophiles. 10 fr.

L'Armée de la Révolution, ses généraux et ses soldats, 1789-1871; par A. de Chamborant de Périssat. In-8°, vi-258 p. Paris, lib. Plon et Cie.

La Maison forestière; par Erckmann - Chatrian. 7e édition. In 18 jésus, 311 p. Paris, lib. Hetzel et Cie. 3 fr.

Fa dièze; par Alphonse Karr. Nouvelle édition. In-18 jésus, 287 p. Paris, lib. Nouvelle. 3 fr. 50.

Matinées littéraires. Cours complet de littérature moderne; par Edouard Mennechet. 6o édition. T. 2 et 3. In-18 jésus, 838 p. Paris, lib. Garnier frères.

Les Ancêtres d'Adam, histoire de l'homme fossile; par Victor Meunier. Gr. in-32, xvп-284 p. Paris, lib. Rothschild. 4 fr.

La Cellule n° 7; par Pierre Zaccone. Illustrée de 30 dessins sur bois par Trémelat. In-4° à 2 col. 247 p. Paris, lib. Bouillet. 3 fr.

Voyage autour de mon jardin; par Alphonse Karr. Nouvelle édition, augmentée de deux chapitres inédits. In-18 jésus, 330 p. Paris, lib. Michel Lévy frères. 1 fr. 25.

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Pour les Français qui désirent aller professer leur langue à l'étranger.

I.

Les Professeurs de français désirant trouver des places en Angleterre peuvent s'adresser en toute confiance au
Secrétaire du College des Précepteurs, 42, Queen Square à Londres, W. C, qui leur indiquera les formalités à remplir
pour se faire inscrire sur le registre des demandes d'emploi ouvert dans cet établissement.
II.

Sous le titre de Revue anglo-française, il paraît à Brighton une publication mensuelle dont le directeur, le Révérend César Pascal, se charge de procurer gratis, pour l'ANGLETERRE ou le CONTINENT, des places de professeur et d'institutrice à ceux de ses abonnés qui se trouvent munis des recommandations nécessaires. —L'abonnement, qui est de 10 fr. pour la France, se prend à Paris chez MM. Sandoz et Fischbacher, libraires, 33, rue de Seine, ou à la librairie Grassart, 2, rue de la Paix.

CONCOURS LITTÉRAIRES.
Appel aux Prosateurs.

L'ACADÉMIE FRANÇAISE propose pour le prix d'éloquence à décerner en 1876 un Discours sur le génie de Rabelais, sur le caractère et la portée de son œuvre. Les ouvrages adressés au Concours seront reçus au secrétariat de l'Institut jusqu'au 15 février 1876, terme de rigueur, et ils doivent parvenir francs de port. Les manuscrits porteront chacun une épigraphe ou devise qui sera répétée dans un billet cacheté joint à l'ouvrage ; ce billet contiendra le nom et l'adresse de l'auteur, qui ne doit pas se faire connaître. On ne rendra aucun des ouvrages envoyés au Concours, mais les auteurs pourront en faire prendre copie s'ils en ont besoin.

Appel aux poèles.

La direction de l'Exposition Internationale des Industries maritimes et fluviales, avec section française des principaus articles d'exportation, ouvre un concours pour la composition d'une pièce de poésie dont le sujet est la Navigation. — Le nombre des vers devra être de deux cents environ. Les pièces destinées à concourir devront être adressées au directeur de l'Exposition, 21, boulevard Montmartre, à Paris, au plus tard le 15 mai 1875.- La pièce jugée digne de récompense par un jury spécial dont on fera connaître la composition, sera lue publiquement, le jour de l'inauguration solennelle de l'Exposition qui aura lieu le samedi 10 juillet 1875. Chaque pièce, qui ne devra porter aucune signature, sera accompagnée d'une enveloppe cachetée portant en inscription soit le titre de la pièce, soit une légende correspondante, et contenant les noms et adresse de l'auteur. Cette enveloppe ne sera ouverte que dans le cas où la pièce de vers aurait été jugée digne de récompense. Cette récompense consistera en un diplome d'honneur et une somme de mille francs.

Le quatorzième Concours poétique, ouvert à Bordeaux le 15 février, sera clos le 1er juin 1875. Dix médailles or, argent, bronze, seront décernées. Demander le programme, qui est adressé franco, à M. EVARISTE CARRANCE, président du Comité, 7, rue Cornu, à Bordeaux (Gironde). Affranchir.

Académie des Jeux floraux.

Cette Académie dispose, tous les ans, de six Fleurs comme prix de l'année, savoir: l'Amarante, la Violette, le Souci, la Primevère, le Lys et l'Eglantine.

L'Amarante vaut 400 fr.; la Violette 250; le Souci 200; la Primevère 100; le Lys 60; l'Eglantine 450.

Le Programme est envoyé gratis et franco à toute personne qui en fait la demande par lettre affranchie au Secrétaire perpétuel de l'Académie des Jeux floraux, à Toulouse.

Le rédacteur du Courrier de Vaugelas est visible à son bureau de midi à une heure et demie.

Nogent-le-Rotrou, imprimerie de A. GOUVERNEUR.

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