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infinitif actif comme dans : LES COMBATS QU'IL A EU A SOUTENIR, LES LEÇONS QU'ON LUI AVAIT DONNÉ A ÉTUdier, faut-il faire varier le participe ou le laisser invariable?

dans sa signification de chose matérielle, et ne désigna | participe passé suivi de la préposition ▲ et d'un bientôt plus que le petit ruban dont Savary a dit, dans son Dictionnaire du commerce, publié en 1723: « C'est la seconde sorte de rubans de soie, qui se fabriquent à Lyon, et dans les rubanneries du Forest. Ils ont près de cinq lignes de largeur, c'est-à-dire trois lignes de plus que ce qu'on appelle nompareille. »

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Au xvi siècle, comme on l'a vu dernièrement dans la biographie de Laurent Chifflet (no 4), tout participe passé précédé d'un régime direct et suivi d'un infinitif était invariable; et il en était encore de même au commencement du xvIe siècle, témoin ce qu'on lit dans la grammaire de Régnier Desmarais.

Malheureusement, cette théorie si simple se modifia peu à peu, et voici ce qu'on pratique aujourd'hui :

Quand un participe passé est suivi d'un infinitif, ce participe varie généralement si l'infinitif exprime l'action faite par la personne ou la chose que représente le pronom régime direct, et reste invariable, s'il en est autrement; ainsi, par exemple, on écrit:

Les enfants que j'ai entendus lire,

parce que l'action de lire est faite par les enfants, mot représenté par le régime direct que, placé avant le participe;

Les maisons que j'ai vu démolir,

parce que l'action de démolir n'est pas faite par les maisons, représenté par que, régime direct placé avant le participe.

Cette règle n'est pas applicable lorsque l'infinitif est précédé de à pouvant se tourner par pour, afin de, dans le but de, ni lorsqu'il est précédé de la préposiion de formant avec lui le déterminatif du substantif auquel se rapporte le régime direct, comme dans la phrase suivante, où de juger est le complément de témérité : On s'est élevé contre la témérité qu'on a eue de juger de cette cour orientale.

Dans ces deux cas, on traite le participe comme s'il n'était pas suivi d'un infinitif.

Cela dit, voyons comment il faut écrire les participes des phrases que vous me proposez.

Les combats qu'il a eu à soutenir.— Comme à, dans cette phrase, ne tient pas lieu de pour, afin de, dans le but de, il faut se demander si les combats (que) soutenaient. La réponse est négative : le participe doit rester invariable.

La

Les leçons qu'on lui avait donné à étudier. préposition à signifie pour, afin que, dans le but de; il faut écrire donné absolument comme on le ferait si à était remplacé par un de ses équivalents. Or, dans la phrase suivante :

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Les leçons qu'on lui avait donné pour qu'il les étudiât, donné serait mis au féminin pluriel: il le faut aussi, par conséquent, au féminin pluriel dans celle où l'infinitif est précédé de la préposition à.

Dans la 2o année du Courrier de Vaugelas, p. 25, j'ai traité, avec tous les développements qu'elle comporte, cette difficile question de l'orthographe du participe passé suivi d'un verbe à l'infinitif.

X Sixième Question.

La phrase suivante de Murger : « Et vous habitez le QUARTIER LATIN? Place St-Sulpice. », a donné lieu en ma présence à une discussion. L'un des antagonistes prétendait que la place St-Sulpice n'est pas dans le quartier latin; l'autre, avec Murger, prétendait, au contraire, qu'elle y est. Auriez-vous l'obligeance de décider, dans un de vos prochains numéros, qui a raison dans cette question intéressant tous les Parisiens amateurs d'un langage correct?

Le Quartier latin ou Pays latin, comme on disait encore (deux appellations qui n'ont jamais eu rien d'officiel), n'était autre que le quartier St-Benoît, ainsi que le prouvent les lignes suivantes de la description de ce dernier quartier dans Hurtaut et Magny (Dict. hist. de Paris, IV, p. 195) :

Ce Quartier, qui est extrêmement peuplé, est principalement celui des Relieurs, Doreurs de livres, Cartonniers, Fabricateurs de papiers dorés, marbrés et en pièces pour les appartemens; c'est aussi celui des Sciences, des Colléges, des Pensions, en faveur de ceux qui suivent l'Université; des Parcheminiers, des Imprimeurs en lettres et en taille douce, des Libraires, des Géographes, des Graveurs, des Marchands d'estampes, Enlumineurs, et enfin des Artistes les plus habiles; c'est pourquoi on lui a donné le nom de Pays latin.....

Or, voici ce que dit Jaillot (1782) relativement aux limites du quartier St-Benoît (le 17 dans son ouvrage):

Ce Quartier est borné à l'orient par la rue du Pavé de la Place Maubert, par le Marché de ladite Place; les rues de la Montagne Ste Geneviève, Bordet, Moufetard et de Lourcine exclusivement; au septentrion, par la Rivière, y compris le petit Châtelet; à l'occident, par les rues du Petit-Pont et de S. Jacques inclusivement; et au midi, par l'extrémité du fauxbourg S. Jacques inclusivement, jusqu'à la rue de Lourcine.

D'où, naturellement, cette conclusion que la place St-Sulpice, située bien loin à l'occident de la rue du Petit-Pont et de la rue St-Jacques, n'est pas sur le territoire du Quartier latin comme l'a dit Murger, et comme, peut-être, plus d'un autre le pense.

ÉTRANGER

Première Question.

Je trouve dans le dictionnaire anglais de Stone (1842) que l'expression LA MANQUER BELLE est traduite par TO HAVE A NARROW ESCAPE, ce qui signifie justement L'ÉCHAPPER BELLE. Est-ce que LA MANQUER BELLE et L'échapper belle sont des phrases synonymes en français?

Synonymes, nullement.

On emploie l'échapper belle lorsqu'on veut dire de quelqu'un qu'il a heureusement évité un péril dont il était menacé, que peu s'en est fallu qu'il n'ait été pendu, noyé, fait prisonnier, etc. :

Nous l'avons en dormant, madame, échappé belle.
(Molière, Fem. sav., IV, 3.)

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Je viens de l'échapper bien belle, je vous jure. (Idem, Ec. des fem., IV, 6.) Quant à la manquer belle, on s'en sert pour dire qu'on a laissé passer une occasion favorable sans la mettre à profit, qu'on n'a pas réussi lorsque les circonstances étaient les plus propices :

Le galant indigné de la manquer si belle.

(La Fontaine, Fiancée.)

Je sais que les dictionnaires sont loin d'être d'accord à ce sujet; ainsi, sans compter celui de Stone, que vous me nommez, je puis vous citer comme donnant à la manquer belle le sens d'échapper à un grand danger: Gattel, l'Académie de 1835, Landais, Boiste, Bescherelle, Poitevin, qui le regardent comme synonyme de l'échapper belle; Furetière et Trévoux, qui admettent de plus que cette expression a un double sens. Mais lorsque je considère :

4° Que la première édition de l'Académie (1694) donne à la manquer belle le sens de ne pas réussir, en faisant de cette expression un terme de jeu :

« Manquer est quelquefois actif... J'ay manqué une belle occasion, pour dire, je l'ay perdue. J'ay manque mon coup, c'est-à-dire je n'ay pas réussi dans mon dessein. Je l'ay manqué belle, j'ay mal joüé, j'ay manqué la partie »; 2o Que M. Littré ne fournit aucun exemple de la manquer belle, dans le sens d'éviter heureusement un péril menaçant, ce qui peut faire douter fortement que cette expression soit française dans ce sens;

3° Que si Furetière et Trévoux donnent à la même expression deux significations différentes, on peut croire, attendu qu'ils ne les accompagnent pas d'exemples, que c'est le résultat du peu d'attention avec laquelle cette question a été examinée de leur temps;

4o Enfin, qu'il est nécessaire que nous ayons deux expressions différentes pour signifier deux idées qui le sont entièrement, l'une, la satisfaction d'avoir heureusement échappé à un danger qui nous menaçait; l'autre, le regret de n'avoir pas su ou pu profiter de l'occasion qui se présentait d'obtenir ce que nous

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Effectivement, cette phrase est fautive, et je vais vous expliquer pourquoi.

Il est de règle que, pour faire ellipse de termes servant de régime commun à des substantifs, à des adjectifs, à des verbes ou à des adverbes, il faut que ces termes soient précédés de la même préposition; ainsi on ne peut pas dire :

Cet homme aime et est utile à son pays,

parce que, après aime, il y a de sous-entendu seulement son pays, tandis que ces mots sont précédés de à après utile.

Mais on dit très-correctement :

Cet homme est cher et utile à sa famille,

Phrases à corriger

trouvées dans la presse périodique et autres publications contemporaines.

1. Les martyrs victorieux dans leur conscience sont vaincus et asservis dans leur personne. On les sépare violemment de ceux qui leur sont le plus cher.

2° J'aurais dû m'en aller à ce moment-là ; je ne me suis pas en allé; j'ai continué, ou, du moins, j'ai cherché à continuer mes visites.

3o Le ministre d'Italie a exprimé, à cette occasion, le désir du gouvernement italien que les négociations pour la conclusion d'un nouveau traité soient bientôt entamées. 4 Dans le midi de la France, où la température atteint souvent une élévation insensée, les propriétaires voisins s'entendent pour organiser un système de tentes qui, passant d'une maison à l'autre, etc.

5° Nous irons dîner à douze sous dans notre ancien restaurant de la rue du Four, là où il y a des assiettes en faïence de village, et où nous avions si faim quand nous avions fini de manger.

6° On peut constituer tellement quellement à seule fin de rendre le plus promptement possible la parole aux électeurs, ou refuser de constituer et fatiguer le pays par les agitations d'un long-parlement.

7. On peut affirmer que les 1,520 hommes qui mirent en déroute 12,000 Prussiens devant Longwy, en batteraient de nos jours 30,000.

8 On croyait qu'ils auraient duré des siècles, j'aurais voulu qu'ils les eussent durés.

9° Comme je vous vois en train de faire des folies, je

parce que l'adjectif cher veut après lui à sa famille préfère vous guider que de vous abandonner aux conseils comme l'adjectif utile.

et aux entraînements d'un cœur trop épris.

10° Oui, flattez-moi maintenant, après nous avoir aban

Or, si l'on rétablit les mots supprimés dans la phrase donnés pendant un grand mois. Prenez garde que je me que vous me proposez, il vient ceci :

Cela se fit jusque à le xvIe siècle et y compris le xvI siècle.

Cette phrase offre donc une ellipse qui n'est pas recevable, puisque les mots supprimés forment un

venge en vous desservant.

(Les corrections à quinzaine.)

FEUILLETON.

régime avec la préposition à, lorsque la même prépo- BIOGRAPHIE DES GRAMMAIRIENS sition ne se trouve pas après y compris.

Pour construire régulièrement la phrase en question sans répéter XVIe siècle, on doit avoir recours à l'adverbe inclusivement, et dire :

Cela se fit jusqu'au xvi siècle inclusivement.

PASSE-TEMPS GRAMMATICAL

Corrections du numéro précédent.

-

1o... a suscité des querelles avec les propriétaires des terrains, et en a profité; 2o... fait observer que les épisodes; 30 Bien qu'ils crient plus fort que moi; 40... faites-lenous entendre; 5°... une députation rouge foncé (d'un rouge foncé); 6°... sans avoir réfléchi d'autre ciel (le verbe mirer ne se dit jamais de l'objet qui réfléchit); = 70... ce projet est quelque chose de plus, de pis, si vous voulez; 8°... pour les citoyens peu riches (fortuné pour riche ne se dit plus); tout sceptique et tout blasé qu'il était; -10°... non-seulement à conserver... mais encore à la faire; 11°... ne nous prenons qu'à nous-mêmes de ce qui nous a accablés (pas de en); - 12°... boulevard de Magenta (dans ce cas, on ne peut supprimer la préposition de que lorsqu'elle est suivie d'un nom de personne : boulevard Richard-Lenoir).

9....

SECONDE MOITIÉ DU XVII SIÈCLE.

Laurent CHIFFLET.

(Suite.)

L'adjectif tout se construit absolument comme les prépositions; on dit : il a employé toutes ses ruses et finesses, et il a employé toutes ses ruses et toutes ses violences.

Quand un sujet est composé de deux substantifs synonymes unis par et, on met le verbe au singulier : sa clemence et sa douceur estoit incomparable; mais s'ils sont différents, il faut le verbe au pluriel: la haine et l'amour l'ont perdu.

Après la conjonction ou signifiant c'est-à-dire, il ne faut pas répéter l'article: la theologie ou science des choses divines; car si on le répétait, celui qui nous écoute pourrait croire que nous parlons de deux choses.

L'adverbe si veut toujours être répété devant les adjectifs et les adverbes.

Après ces mots je ne nie pas que, il vaut mieux répéter la négation ne que de la supprimer, et dire en conséquence : je ne nie pas que je ne l'aye fait.

:

Après la négation ne et le verbe qu'elle accompagne, on peut mettre ou omettre le premier ny devant les infinitifs je ne puis manger ny boire, ou je ne puis ny manger ny boire; mais avant les adjectifs, il faut toujours le répéter: je ne suis ny fascheux ny importun. Le verbe faire s'emploie souvent en français pour un verbe actif: je n'escris pas tant de lettres que je faisois autrefois.

CONSTRUCTIONS PARTICULIÈRES.

Ces deux mots féminins quelque chose représentent souvent le pronom neutre des Latins aliquid, et veulent en conséquence l'adjectif qui s'y rapporte au masculin:

il y a en ce livre quelque chose qui n'est pas approuvé

(1659).

Après une partie de quelque chose, l'adjectif s'accorde non avec partie, mais avec le substantif qui suit : j'ay trouvé une partie de pain mangé, une partie du bras emporté; mais il faut dire : il a eu une partie de la cuisse emportée d'un coup de canon. Tel est l'usage.

grande diversité des terminaisons qui se trouvent dans les noms, dans les verbes et dans les conjonctions.

6° L'elegance, à faire choix des plus belles façons d'expliquer ce que l'on veut dire, évitant toutes celles qui sont vulgaires ou triviales.

7o La gravité, à entremêler des sentences graves et morales.

8° La subtilité, à user des figures qui font paraître la vivacité de l'esprit de celui qui écrit ou qui parle.

9o La majesté, dans la juste grandeur des périodes, et dans le choix des paroles pompeuses et emphatiques, quand il est à propos de s'en servir.

puissant raisonnement qui convainque l'esprit et per10° La force, dans l'« efficace et la vigueur d'un

suade puissamment.

44° La naïfveté, à fuir toute affectation, et à « declarer» sa pensée si simplement qu'il semble qu'on la voie à l'œil; de plus, à présenter des descriptions si naturelles qu'elles soient comme une peinture vivante de ce que l'on décrit.

42° Enfin l'eloquence, qui contient et « enferme » toutes les perfections du style qui viennent d'être énu

Voici encore des « syntaxes » remarquables: le peu d'affection qu'il m'a temoigné vaut mieux que temoignée. De même il faut dire : j'ay plus perdu de pistoles mérées, et y ajoute encore le discernement nécessaire

que vous n'en avez gagné, el non gagnées, parce que gagné se rapporte à plus et non à pistoles. Après six mois écoulé est plus élégant que écoulez, quoique celuici soit plus grammatical. De la façon que j'ay dit, et non pas dite, parce que ces mots signifient comme.

PERFECTIONS DU STYLE ET SES DIFFÉRENCES.

Les « stiles » sont aussi différents que les visages et les voix des hommes, chacun voulant énoncer ses sentiments intérieurs selon son inclination et selon son esprit.

Chifflet compte au nombre des perfections du style: 4° La congruité, que d'autres appellent pureté. Elle consiste à parler et à écrire correctement, sans faire de solecismes ou de barbarismes.

Le solecisme est une grosse faute contre les règles de la syntaxe, comme si vous disiez mon teste, un beau maison. Faire un barbarisme, c'est se servir d'un mot qui n'est pas propre à la langue, comme ils disiont, ils faisiont pour ils disoient, ils faisoient; ou employer des mots qui ne sont plus en usage, comme ains, jadis, iceluy, etc. (1659).

2o La netteté, qui consiste dans la bonne situation des mots pour exprimer clairement ce qu'on veut dire, évitant tout ce qui approche de l'équivoque ou de l'obscurité.

3o La proprieté, dans l'emploi des mots et des phrases propres au sujet que l'on traite.

4° La douceur, à éviter les rencontres scabreuses du choc trop fréquent des consonnes ou de l'« entrebaillement » des voyelles.

5o La varieté, à « refuir» les rimes et les cadences trop reconnaissables; à ne pas employer plusieurs fois quelque mot illustre, sinon « de loing à loing »; à diversifier les phrases et les figures.

Relativement à cette qualité du style, notre langue a un grand avantage sur toutes les autres, à cause de la

pour l'accommoder au sujet du discours, employant tantôt le style simple, tantôt le médiocre, tantôt le sublime.

Pour que le lecteur ait bonne provision des particules de transition, qui sont si nécessaires en toutes sortes de styles, Chifflet en présente un recueil; puis, après avoir expliqué comment se doit enseigner la langue française et avoir ajouté un chapitre spécial pour les Flamands, il arrive à la seconde partie de son ouvrage, composée de trois traités que je vais examiner successivement.

DE LA PRONONCIATION.

Tous les grammairiens français que Chifflet a pu lire s'acquittent fort « legerement » de cette partie; ils omettent beaucoup de points très-importants, et quelques-uns suivent plutôt leur caprice que le bon usage. Il va tâcher de remédier à leur insuffisance.

VOYELLES ET ACCENTS.

Tous les pluriels des noms ont la dernière syllabe longue; ainsi eu est bref dans feu, mais long dans feux. Il n'y a d'exception que pour ceux qui se terminent par un e muet.

Les voyelles longues sont quelquefois marquées d'un accent aigu, comme dans aimée, renommée.

L'accent grave ne s'écrit que sur trois mots sur où, adverbe, qui signifie en quel lieu; sur là adverbe, et sur à quand il est « article » ou préposition. C'est un moyen de distinguer ces mots de leurs homophones.

L'accent circonflexe se met sur les syllabes longues dont on a retranché l's, comme dans pâte.

A.

Arres et catharre se prononcent erre, caterre. Le peuple dit serge; mais la Cour dit sarge. (La suite au prochain numéro.)

LE RÉDACTEUR-GÉRANT: EMAN MARTIN.

BIBLIOGRAPHIE.

OUVRAGES DE GRAMMAIRE ET DE LITTÉRATURE.

Publications de la quinzaine :

Nelly; par Amédée Achard. Nouvelle édition. In-18 jésus, 252 p. Paris, lib. Michel Lévy. 3 fr. 50.

Etudes morales sur le temps présent; par E. Caro, de l'Académie française. 3° édition. In-18 jésus, 405 p. Paris, lib. Hachette et Cie. 3 fr. 50.

Les Contes d'un inconnu; par Charles Dickens. Traduits par Amédée Pichot. Nouvelle édition. In-18 jésus, 279 p. Paris, lib. Michel Lévy. 1 fr. 25.

Les Oiseaux; par Louis Figuier. Ouvrage illustré de 312 vignettes dessinées par A. Mesnel, Bévallet, etc. 3e édition. Grand in-8°, 534 p. Paris, lib. Hachette et Cie. 10 fr.

Plus ça change...; par Alphonse Karr. In-18 jésus, 304 p. Paris, lib. Michel Lévy. 3 fr. 50.

Souvenirs d'histoire et de littérature; par M. Poujoulat. Nouvelle édition, revue et corrigée. In-8° 368 p. et portr. Paris, lib. Lefort.

Les Mystères de Paris; par Eugène Sue. Nouvelle édition, illustrée et conforme à l'édition, in-8°, corrigée par l'auteur en 1851. T. I. In-18 jésus, 304 p. Paris, lib. Degorce-Cadot. 2 fr.

La Chambre du crime; par Eugène Chavette. 2o édition. In-18 jésus, 376 p. Paris, lib. Dentu. 3 fr.

A travers Londres et l'Angleterre; Esquisses de mœurs britanniques; par A. de Fontréal. In-18 jésus, 329 p. Paris, lib. Lachaud. 3 fr.

Etude sur l'idée de Dieu dans le spiritualisme moderne; par P.-M. Béraud. In-18 jésus, vi-417 p. Paris, lib. Reinwald et Cie. 4 fr.

La Vie moderne au théâtre, causeries sur l'art dramatique; par Jules Claretie. 2a série. In-18 jésus, VII-398 p. Paris, lib. Barba. 3 fr.

La Dame aux camélias; par A. Dumas, de l'Académie française. Précédée d'une préface de M. Jules Janin, illustrations de MM. Gavarni et A. de Neuville. Grand in-8°, 254 p. Paris, lib. illustrée; tous les libraires.

Les Mille et une nuits parisiennes; par Arsène Houssaye. II. Les Confessions de Caroline. III. La Princesse au grain de beauté. Nouvelle édition. In-8°, 774 p. Paris, lib. Dentu. Chaque vol. 5 fr.

Dictionnaire historique de l'ancien langage françois ou Glossaire de la langue française depuis son origine jusqu'au siècle de Louis XIV; par La Curne de Sainte-Palaye, membre de l'Académie des Inscriptions et de l'Académie française. Publié par les soins de L. Favre, auteur du Glossaire du Poitou, de la Saintonge et de l'Aunis, etc., etc. 2e à 7e fascicules. In-4° à 2 col., 49-336 p. Paris, librairie Champion.

Algérie. Types et croquis; par Andrieu, ancien officier de chasseurs d'Afrique. 1re série, in-8°, 168 p. Riom, imp. Jouvenet. 2 fr.

Poésies de François Coppée, 1869-1874. Les Humbles. Ecrit pendant le siége. Plus de sang. Promenades et intérieurs. Le Cahier rouge. Petit in-12, 240 p. Paris, lib. Lemerre. 5 fr.

Lettres à une autre inconnue; par Prosper Mérimée, de l'Académie française. Avant-propos par H. Blaze de Bury. In-18 jésus, LXXII-237 p. Paris, lib. Michel Lévy. 3 fr. 50.

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