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Ainsi comme on bat le cabas
A ceuls qui ne scevent le prix
Du marchié, tant qu'ils ont apris
S'une poulaille, ou un chapon,
Ou une espaule de mouton
Coustent is. et demy,
Les vi d. seront pour my

Qui suis servens, pour moy esbatre.
Ainsis seult on le cabas batre,

Bat on, et l'en a souvent fait

A ceuls qui ne scevent ce fait.

Or, battre, dans la langue familière, se rend fré quemment par faire danser; le cabas c'est un panier, dont la partie, l'anse, peut se dire pour le tout, comme on dit une voile pour un vaisseau : on a rajeuni batre le cabas en l'exprimant par faire danser l'anse du panier, locution qui, depuis longtemps déjà, l'a emporté à l'exclusion de la précédente.

Il paraît qu'on dit aussi faire danser les anses du panier, car on trouve dans une lettre reproduite par M. Ch. Nisard (Curios. de l'étymol. p. 244):

Quelle est l'origine de cette locution Faire danser les anses du panier, si redoutée des ménagères?

Mais ceci n'a rien qui doive étonner: comme le cabas a deux anses, et que battre le cabas a précédé faire danser l'anse du panier, cette dernière locution a pu avoir une forme intermédiaire où anse était au pluriel.

Seconde Question.

Je désirerais bien savoir l'étymologie du mot ENTREFAITES, et, de plus, s'il vaut mieux l'employer au singulier qu'au pluriel; car, d'après le dictionnaire de Noël et Chapsal, il se dit bien « quelquefois » au singulier, mais quand? Là-dessus le plus complet silence.

Selon M. Littré, le mot entrefaites vient de entrefait, participe passé du verbe entrefaire, au sens de faire dans l'intervalle. Mais, comme le célèbre lexicographe ne fournit aucun exemple de entrefaire dans ce sens, et que je n'ai trouvé nulle part ailleurs ce même verbe, je me suis permis de mettre en doute la bonté de son étymologie; et, après en avoir cherché une autre, j'ai trouvé celle que je viens vous offrir.

Le terme en question n'est point un participe, c'est un composé de la préposition entre et du substantif fait, ce que montrent ces exemples, où sur ces entrefaites est exprimé par entre ces faits et par en ces entre faits:

Entre ces feiz Joseph li pruz A Nichodem estoit venuz.

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Le pronom latin alius, répété, a été exprimé de deux manières en français: 1° par les uns pour le premier alii, et par les autres pour le second; 2° par qui substitué aussi bien au premier alii qu'au second. Ainsi la phrase latine :

Divitias alii præponunt, alii potentiam, alii honores. peut se traduire des deux manières suivantes :

Les uns préfèrent les richesses, les autres le pouvoir; d'autres les honneurs.

Ils préfèrent qui les richesses, qui le pouvoir, qui les honneurs.

La seconde de ces deux traductions de alii a été en usage dès les premiers temps de la langue française, comme le montrent ces exemples du xu siècle :

Et cil des grans nés entrerent es barques, et saillirent hors, qui ains ains, qui miels miels.

(Villehardouin, LXXIX.)

Qui lors veïst vilain venir
Et fremier par le boscage,
Qui portent tinel, et qui hache,
Qui flael, qui baston d'espine.

(Renard, vers 1039.)

Elle était encore usitée au xvie, comme le prouvent ces autres citations:

Qui lance un pain, un plat, une assiette, un couteau, Qui pour une rondache empoigne un escabeau.

(Régnier, le Festin.)

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Au XVIIe siècle, les meilleurs auteurs l'employaient; jugez-en par ce qui suit:

Les médecins ont raisonné là-dessus, et ils n'ont pas manqué de dire que cela procédait, qui du cerveau, qui des entrailles, qui de la rate, qui du foie.

(Molière, Méd. malg. lui, II, 9.) Chacun y est en action, qui à bâtir, qui à l'agriculture, qui... (Bossuet, Serm. quinq., 2.)

Il ne serait pas difficile d'en trouver des exemples dans le xvii, et en voici appartenant au XIXe :

Chacun avait pris parti, qui pour le feu de joie, qui pour le mai, qui pour le mystère.

(Victor Hugo.)

Nos gens faisant main basse sur tout, s'envont qui de çà, qui de là.

(P.-L. Courier.) Chacuue des sept gueules du monstre imprimait sur la chair d'horribles morsures, qui au front, qui au cœur, qui au ventre, qui à la bouche, qui aux flancs, qui aux bras. (Alex. Dumas:)

Or, après ce constant usage depuis l'origine de notre idiome jusqu'au temps actuel, il me semble que l'expression qui... qui.., dans le sens de les uns... les autres, ne constitue point une forme « ridicule et bizarre », que son emploi, dans un style quelconque, ne peut faire

et

ÉTRANGER

Première Question.

Comment expliquez-vous le terme de danse ENTRECHAT, dans lequel il n'est probablement fait aucune allusion au félin domestique? Je vous serais bien reconnaissant de me le dire dans un de vos prochains numéros.

L'entrechat est un saut léger dans lequel les pieds battent rapidement l'un contre l'autre; le mot entrechat n'est point un composé de chat, comme il en a l'apparence; c'est un substantif où l'idée de chat est complètement absente, et qui est venu de l'italien comme je vais vous l'expliquer.

Dans cette langue, on appelle l'espèce de saut en question capriola intrecciata, ce qui signifie littéralement cabriole entrelacée (de intrecciare, composé de in et de treccia, qui veut dire tresse).

Or, c'est de intrecciata, participe pris substantivement, qu'est venu notre entrechat (ci=ch), mais non, toutefois, sans que le mot italien perdit son genre dans cette transformation.

X

Seconde Question.

Voudriez-vous bien me faire connaître la différence

qualifier de « prétentieux » l'écrivain qui juge à propos d'emploi qu'il y a entre coL et cou? Je vous en serais

de s'en servir.

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N'y a-t-il pas des cas où, dans des phrases comme celle-ci : « Il n'en est pas moins vrai..., il n'en est pas moins certain...», il est préférable de supprimer la particule relative EN?

Nous avons dans notre langue plus d'un cas où le pronom en se met sans qu'il y ait de sous-entendu aucun substantif qui lui serve d'antécédent.

L'un des plus fréquents est celui où l'on emploie en pour tenir lieu des expressions pour cela, pour cette raisón, malgré cela, à ce sujet, comme le montrent ces exemples:

Ils ne dévorent pas les hommes; mais les en épargnentils moins? (Marmontel.)

Ils jouaient pour s'amuser, et ils n'en jouaient que mieux. (Franc, Sarcey.)

Il n'en persiste pas moins à penser que l'idée de l'ouvrage était excellente. (Guizot.)

Chargée de tous les outrages, elle en croyait à peine ses yeux et ses oreilles.

(Jules Janin, l'Ane mort.)

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bien obligée.

On emploie col, forme archaïque de cou:

1° Comme terme d'anatomie, pour désigner l'embou chure de certains vaisseaux le col de la vessie, le col du fémur;

2o Par analogie, en parlant de vases; ainsi on dit le col d'une cornue;

3o En terme de géographie, pour signifier un passage étroit entre deux montagnes : le col de Tende;

40 Pour désigner la partie d'un vêtement qui avoisine le cou le col d'une chemise;

5o Dans les composés hausse-col et faux-col.

Mais, dans tous les autres cas, on emploie cou; ainsi on désigne par ce mot la partie de l'animal qui avoisine la tête; par cou de cygne la partie courbée de l'avanttrain d'une voiture, l'encolure de quelques chevaux; par cou-blanc, cou-jaune certains oiseaux, et enfin, par cou de chameau, cou de cigogne le narcisse des prés et le géranium commun des bois.

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Quand l'usage des petits meubles destinés à porter un flambeau s'introduisit dans les appartements, on les appela guéridons en souvenir du pauvre patient dont c'était l'office à la danse. Cela est si vrai qu'on donne le même nom aux candélabres.qui ne servent que dans les grands appartements, dans les palais, et qui, soutenus par des gaînes ou par des groupes d'enfants, sont destinés à porter des girandoles et des arbres de lumières.

C'est au savant M. Edouard Fournier que nous sommes redevables de cette origine, qui avait défié jusqu'ici les plus habiles chercheurs.

PASSE-TEMPS GRAMMATICAL

Corrections du numéro précédent.

11° Eh quoi! voilà un prétendu préfet conservateur qui méconnaissait assez les règles les plus élémentaires de la hiérarchie, au point de se faire délivrer, par d'anciens subordonnés, des certificats approbatifs de sa conduite administrative!

(Les corrections à quinzaine.)

FEUILLETON.

BIOGRAPHIE DES GRAMMAIRIENS

SECONDE MOITIÉ DU XVII SIÈCLE.

1°... et se consume comme l'encens;

2... je me rappel

lerai toute ma vie le jour; — 3o..... à autre chose que le progrès (pas de à après que); 4... et que les réservistes... ne fussent pas privés; 50... des démonstrations capables de troubles; 6o... qui en troubleraient peut-être un autre; 7°... que j'aie jamais contemplés; 8... sur autre chose de sa part que de semblables actes; 9°... voire fossoyeur (On ne met pas même avec voire); 10°... qui ne laissait pas de surprendre (pas de que.)

-

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1. L'existence est du reste assez remplie pour qu'il soit impossible de s'occuper d'autre chose que du métier.

2. Les sciences n'ont pas d'autre origine : à leur point de départ, elles sont chimériques; le but, elles ne l'atteindront jamais; seulement, chemin faisant, elles découvrent quelques vérités de détail, qui, dans quelques mille ans, seront traitées d'erreurs.

3. Bien que cartésien jusque et y compris les tourbillons, Fontenelle reste avant tout sceptique : il l'est surtout en métaphysique, et il fera école.

4. Ces petits chapitres de l'Esprit des lois, qui n'ont parfois que deux ou trois lignes, sont de véritables guetapens.

5. En Angleterre, Prior, Addisson, Dryden, Swift, Newton, Pope, Congrève jouissaient non-seulement du respect de tous, mais ils étaient appelés aux postes les plus importants de l'Etat.

6° L'étude corrige souvent les défauts de l'éducation. Combien d'enfants délaissés à eux-mêmes, se sont sauvés en donnant à leur esprit la nourriture que l'on refusait à leur âme !

7. Il n'y avait alors que mépris pour le labeur manuel et ceux qui en vivaient; l'oisiveté était noble et sainte, suivant qu'elle s'incarnât dans un grand seigneur ou dans un moine.

8. J'ai l'honneur de solliciter de votre zèle un renseignement qu'il vous sera d'autant plus facile à me donner que les personnes qu'il vise sont le plus en lumière, et par leur grande fortune, et par leurs opinions avancées.

9. Il y a bien un point noir. Le mouvement clérical qui semble en ce moment emporter la France ne laisse pas que d'inquiéter les gouvernements étrangers.

10. Quel vieillard n'a éprouvé cette surprise, et quel,

dans cette voie descendante, n'a été tenté de dire comme Voltaire octogénaire : « Quand j'étais à l'âge heureux de

70 ans? >

Claude LANCELOT

Des prépositions.

(Suite.)

Les cas et les prépositions, comme on l'a déjà dit, ont été inventés pour le même usage, qui est de marquer les rapports que les choses ont les unes aux autres.

Ce sont presque les mêmes rapports dans toutes les langues, qui sont indiqués par les prépositions; c'est pourquoi il se contentera de parler des principaux d'entre ceux qui sont marqués par les prépositions de la langue française.

Lancelot croit qu'on peut réduire les principaux rapports à ceux: 4° de lieu, de situation et d'ordre; 2o de temps; 3° de terme où l'on tend ou que l'on quitte; 4o de cause, qui peut être efficiente, naturelle, finale; et à quelques autres espèces.

En aucune langue, un même rapport n'est marqué par une même préposition, et réciproquement un même rapport est, au contraire, souvent signifié par plusieurs prépositions, comme dans, en, à.

Les mots à et de ne sont pas seulement des marques du génitif et du datif, mais encore des prépositions qui servent à d'autres rapports.

Il faut bien distinguer ces cinq prépositions dans, hors, sur, sous, avant de ces cinq mots, qui ont la même signification, mais qui ne sont point prépositions, du moins pour l'ordinaire dedans, dehors, dessus, dessous, auparavant.

Ces quatre particules en, y, dont, où signifient: en, de lui; y, à lui; dont, de qui; où, à qui.

Des adverbes. Le désir qu'ont les hommes d'abréger le discours est ce qui a donné lieu aux adverbes ; car la plupart de ces particules n'ont pour objet que de signifier, en un seul mot, ce qu'on ne pourrait marquer que par une préposition et un nom, comme sapienter, sagement, pour cum sapientia, avec sagesse; hodie, pour in hoc die, aujourd'hui.

C'est pourquoi, dans les langues vulgaires, les adverbes s'expriment ordinairement d'une manière plus élégante par le nom avec la préposition; ainsi on dit plutôt avec sagesse que sagement, avec prudence que prudemment, etc., tandis qu'en latin il est plus élégant de se servir des adverbes.

102

De là vient que l'on prend souvent pour adverbe ce qui est un nom, comme instar en latin, et dessus, dessous, dedans, qui sont de vrais noms.

Mais, comme ils se joignent le plus souvent au verbe pour en modifier l'action, on les a appelés adverbes.

Des verbes. Jusqu'ici Lancelot a expliqué les mots qui signifient les objets des pensées; il reste à parler de ceux qui signifient la manière des pensées, c'est-àdire des verbes, des conjonctions et des interjections. Le verbe est un mot dont le principal usage est de signifier l'affirmation, c'est-à-dire de marquer que le discours où ce mot est employé est le discours d'un homme qui ne connaît pas seulement les choses, mais qui en juge et qui les affirme.

On peut dire que de lui-même le verbe ne doit point avoir d'autre usage que de marquer la liaison que nous faisons dans notre esprit des deux termes d'une proposition; mais il n'y a que le verbe étre, qu'on appelle substantif, qui soit demeuré dans cette simplicité; car, attendu que les hommes sont naturellement portés à abréger leurs discours, ils ont presque toujours joint à l'affirmation d'autres significations dans un même mot.

40 Ils y ont joint celle de quelque attribut, de sorte qu'alors deux mots font une proposition, comme quand on dit Petrus vivit, Pierre vit, parce que le mot vivit renferme seul l'affirmation, et de plus l'attribut d'être. De là est venue la grande diversité des verbes dans chaque langue.

2o Ils y ont encore joint dans certaines circonstances le sujet de la proposition, de sorte qu'alors deux mots peuvent encore, et même un seul mot, faire une proposition entière. Deux mots, quand je dis sum homo, je suis homme; un seul mot, comme quand on dit vivo, je suis vivant. De là est venue la différence des personnes, qui se trouve ordinairement dans tous

les verbes.

non

3o Ils y ont encore joint un rapport au temps relativement auquel on affirme; de sorte qu'un seul mot comme cœnasti signifie l'affirmation de souper, pour le temps où je parle, mais pour le temps passé. Et de là est venue la diversité des temps.

C'est la diversité de ces significations jointes au même mot qui a empêché beaucoup de personnes de bien connaître la nature du verbe.

Aristote s'étant arrêté à la 3e des modifications l'a défini un mot qui signifie avec le temps.

Ceux qui ont préféré la seconde, l'ont défini, un mot qui a diverses inflexions, avec temps et personnes. D'autres s'étant arrêtés à la première de ces significations, qui est celle de l'attribut, et ayant considéré que les attributs que les hommes ont joints à l'affirmation dans un même mot sont d'ordinaire des actions et des passions, ont cru que l'essence du verbe consistait à signifier des actions et des passions.

Enfin, Jules César Scaliger a cru révéler un grand mystère en disant que la distinction des choses en celles qui demeurent et celles qui passent était la vraie origine de la distinction entre les noms et les verbes.

Toutes ces définitions sont fausses, et n'expliquent point la nature du verbe.

Il doit donc demeurer pour constant qu'à ne considérer simplement que ce qui est essentiel au verbe, la seule vraie définition est un mot qui signifie l'affirmation; car on ne saurait trouver de mot marquant l'affirmation qui ne soit un verbe, ni de verbe qui ne serve à la marquer, au moins à l'indicatif.

Si l'on veut joindre dans la définition du verbe ses principaux accidents, on pourra dire le verbe est un mot qui signifie l'affirmation avec désignation de la personne, du nombre et du temps, ce qui convient proprement au verbe substantif.

Après avoir expliqué l'essence du verbe, et en avoir marqué en peu de mots les principaux accidents, Lancelot va considérer ces accidents un peu plus en particulier, et commencer par ceux qui sont communs à tous les verbes.

Pour se

Diversité des personnes et des nombres. dispenser de mettre toujours les pronoms ego, moi, je, tu, toi, etc. devant le verbe, on a donné à ce mot une certaine terminaison qui marquât .que c'est de soimême qu'on parle, et c'est ce qu'on a appelé la première personne du verbe, video, je vois.

On a fait de même à l'égard de celui à qui l'on adresse la parole, et c'est ce qu'on a appelé la 2o personne, vides, tu vois.

Et comme ces pronoms ont leur pluriel quand on parle de soi-même en se joignant à d'autres, nous, vous, on a donné aussi deux terminaisons différentes au pluriel videmus, nous voyons, videtis, vous voyez.

Mais, parce que ce sujet n'est souvent ni soi-même, ni celui à qui l'on parle, il a fallu nécessairement faire une 3e terminaison qui se joignit à tous les autres sujets; et c'est ce qu'on a appelé la 3° personne, tant au singulier qu'au pluriel.

Outre les deux nombres, singulier et pluriel, qui sont dans les verbes comme dans les noms, les Grecs y ont ajouté un duel, quand on parle de deux choses..

Les langues orientales ont même cru qu'il était bon de distinguer quand l'affirmation regardait l'un ou l'autre sexe, le masculin ou le féminin; c'est pourquoi, le plus souvent, elles ont donné à une même personne du verbe deux terminaisons différentes pour servir aux deux genres, ce qui sert dans plus d'un cas pour éviter les équivoques.

Des temps. Il est une autre chose qui a été jointe à l'affirmation du verbe, c'est la signification des temps; de là est venu qu'on a encore donné d'autres inflexions au verbe, pour signifier ces divers temps.

Il n'y a que trois temps simples: le présent, comme amo, j'aime; le passé, comme amavi, j'ai aimé; et le futur amabo, j'aimerai.

(La suite au prochain numéro.)

LE REDACTEUR-GEBANT: EMAN MARTIN,

BIBLIOGRAPHIE.

GRAMMAIRE ET DE LITTÉRATURE.

OUVRAGES DE GRAMMAIRE

Publications de la quinzaine :

Les Français en Italie au XVI• siècle; par Th. Bachelet. Nouvelle édition. In-8°, 240 p. Rouen, lib. Mégård et Cie.

Les Sérées de Guillaume Bouchet, sieur de Brocourt, avec notice et index par C.-E. Roybet. T. 4. In-12, 333 p. Paris, lib. Lemerre. 7 fr. 50.

Histoire des ducs de Normandie, avec la description des mœurs, coutumes, villes et monuments de toute la province; p. Céline Fallet. Gr. in-8°, 205 p. Limoges, lib. Barbou frères.

Les Guêpes; par Alphonse Karr. Nouvelle édition. T. 4. In-18 jésus, 328 p. Paris, lib. Michel Lévy frères. 1 fr. 25.

Voyage au pays des milliards; par Victor Tissot. 11 et 12e éditions, revues et corrigées. In-18 jésus, 392 p. Paris, lib. Dentu. 3 fr. 50.

Les Soupirs de ma lyre, essais poétiques; par Marius Coste. 4o édition, revue et corrigée. In-8°, 223 p. Marsille, lib. Mabilly.

Les Étangs; par Gustave Droz. 11° édition. In-18 jésus, 348 p. Paris, lib. Hetzel et Cie. 3 fr.

Madame Lebailly, scènes de la vie de province; par Fervacques. 2 édition. In-18 jésus, 364 p. Paris, lib. Dentu. 3 fr.

La Mer; par Michelet. 4o édition. In-18 jésus, 432 p. Paris, lib. Nouvelle. 3 fr. 50.

Les Drames du désert. L'Homme aux yeux d'acier. La Savane aux serpents; par Louis Noir. Livraisons

De la connaissance de Dieu et de soi-même; par Bossuet. Nouvelle édition, avec introduction, sommaires et notes, par M. Emile Chasles, recteur de l'Académie de Clermont-Ferrand. In-12, xxx1x-295. Paris, lib. Belin.

Les Mormons; par Paul Duplessis. In-4° à 2 col., 220 p. Paris, lib. Degorce-Cadot. 10 cent. la livraison. Fausse route. Souvenirs d'un poltron. La première faute. Aveux d'un égoïste; par J. Girardin. Ouvrage illustré de 63 gr. dessinées sur bois par H. Castelli, etc. Grand-in-8°, vIII-294. Paris, lib. Hachette et Cie. 5 fr.

Le Dernier Fantôme. Voisins et Voisines; par Méry. Nouvelle édition. Gr. in-18, 280 p. Paris, lib. Michel Lévy frères. 1 fr. 25.

La Reine Berthe au long pied, légende du vieux temps; par Camille d'Arvor. In-8°, 137 p. et gr. Paris, lib. Lefort.

Euvres complètes de Diderot, revues sur les éditions originales, comprenant ce qui a été publié à diverses époques et les manuscrits inédits conservés à la bibliothèque de l'Ermitage. Notices, notes, table analytique. Etude sur Diderot et le mouvement philosophique au xvme siècle, par J. Assézat. T. 5 et 6. Belles-lettres. II et III. In-8°, 989 p. Paris, lib. Garnier frères. Chaque vol. 6 fr.

Mémoires d'un imbécile écrits par lui-même, recueillis et complétés par Eugène Noël. Avec une préface de E. Littré. In-18 jésus, XXXI-285 p. Paris, lib. Germer-Baillière. 3 fr. 50.

Aujourd'hui et Demain; par Auguste Vacquerie. In-18

20 à 45. In-4o à 2 col. 153-360 pages. Paris, lib. Claverie. | jésus, 339 p. Paris, lib. Michel Lévy frères.

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